Dissertation

Publié le 16 oct. 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 22 oct. 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

La conscience de soi est elle une connaissance ?

Où j'en suis dans mon devoir

recherche des définitions, recherche d'idées et d'avis sur internet et en classe.

Est ce que le sujet peut aussi s'énoncer " la conscience de soi est elle la connaissance de soi"

Comment en dégager une problématique judicieuse?
Merci d'avance



4 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 16 oct. 2010
votre piste me semble judicieuse-mais si j'étais vous,je demanderais directement au professeur de philosophie.Comme vous ne dites pas les définitions que vous proposez pour "conscience de soi" et connaissance",il est difficile de vous aider à dégager une problématique.En revanche une internaute a parlé de philagora il y a peu qui lui a fourni un bref aperçu des notions à évoquer pour un sujet de philosophie et lui a proposé un plan guide à améliorer comme point de départ.Dites là où vous en êtes et à quels philosophes vous pensez.
Anonyme
Posté le 19 oct. 2010
Le sujet t'invite à te questionner sur le rapport entre les deux notions. Quel est le rapport entre la conscience de soi et la connaissance, autrement dit, puis-je avoir conscience de moi-même (que j'existe, avoir une attitude égologique) sans que cela ne soit une connaissance. (état de celui qui sait ou qui connait quelque chose): autrement dit, puis-je savoir que j'existe ou agir comme si j'existais (je suis j'existe) sans le savoir? Il y a un paradoxe ici, à éclairer. (CF: méditations métaphysique de Descartes)
Anonyme
Posté le 19 oct. 2010
J'ai vite regardé dans mes cours sur la conscience, je te copie colle ce qui pourrait te servir
Mais la conscience : creusement incessant de soi à soi. Le risque c’est celui du nihilisme : tout s’évanouit dans la conscience et il ne reste rien. La conscience ne peut pas se laisser objectivité, se réduire.
La présence incessante à soi est interruptible. La conscience est un indéfinissable, non substantiel, non objectivable, rapport en moi de moi à moi, qui est d’emblée, un indéfinissable partagé par tous. Comme ce n’est pas une qualité substantielle, je peux dire que cette présence de chacun à soi même est le lot de tous. (Sinon, animal) ::: Tous les hommes ont cette conscience. Une conscience est forcément égale à une autre conscience.
- Cette égalité des consciences apporte une figure (moderne, Husserl) de l’alter ego différente d’Aristote. Une conscience est une présence à soi ininterrompue et en même temps, un pole de synthétisation : je synthétise tout ce qui me traverse, ce que je ressens. L’autre conscience, je présuppose qu’il en est pourvu aussi bien que moi. L’alter ego, va signifier une reconnaissance de l’autre comme conscience
- Il y a un idéal de transparence, ce qui fonde du dedans, la communication des consciences, et qui permet de comprendre pourquoi tout ce qui vient léser quelque chose de la conscience est vécu de façon traumatique.
Exemple : la découverte freudienne a fait l’objet d’un scandale, d’une blessure narcissique, c’est car elle signale une sorte de vacillation interne, structurale de la conscience : elle indique que la transparence à soi postulée par la conscience ne va pas de soi : il y a un certains nombre de tension qui n’ont jamais cessé de traverser la conscience : la conscience voudrait être transparente mais elle ne le peut pas forcément. Freud dit de la conscience qu’elle est une fonction psychique parmi d’autre. La conscience intégrerait même de la non conscience de l’inconscient. La fonction psychique de la conscience, (mais capacité dynamique de la conscience, même si elle semble une fiction), l’inconscient n’empêche pas la conscience d’empêcher son cheminement de penser : la dévaluation de la conscience emporté par le freudisme, disant que la conscience est une fiction, cette fiction est quand même extraordinairement efficace. La conscience reste quand même le centre opérateur. Il s’agit d’un être. Ne plus utiliser le concept de conscience pose problème. La conscience désubstancialise les procédés de savoir, connaissance d’objet : il n’y a plus de hiérarchisation possible à l’ancienne comme le fait Aristote
- Descartes : c’est la pensée elle-même qui se définit par la conscience. Descartes dis juste que je pense est la présence incessante à soi et non le fait de juger ect…


!!!!!!!!!!!- La conscience : ce qui ne cesse d’opérer dans le savoir et sans le savoir. La conscience n’est pas un savoir, toute conscience est une conscience sachante. (Hegel) : c’est ce qui effectue de soi des opérations de pensée sans jamais connaitre la logique de cette opération.Conscience= être en état de science : principe universel de possibilité de connaissance. Principe d’activité et de synthèse
!!!!!!!!
Anonyme
Posté le 20 oct. 2010
Merci beaucoup! je vais ajouter ca a ma reflexion et essayer de pondre et finaliser qqch de bien!
C'est mon premier devoir, alors tout ceci m'aide beaucoup!

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