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Sujet du devoir
Bonjour,
J'ai une dissertation de Philosoophie à rendre prochainement avec comme sujet "La conscience est-elle un privilège ?". Or, je ne trouve absolument rien comme arguments, je suis bloqué.
pouvez-vous m'aider svp?
merci
Où j'en suis dans mon devoir
Introduction :
- Définition de la conscience
- Cogito « Ergo sum »
Sans la conscience, l’homme ne vit pas
L’homme est le seul être à être doté de conscience lui permettant d’avoir de nombreux pouvoirs
Privilège= qui appartient exclusivement à l'homme (et pas à l'animal )l'homme se caractérise-t-il par la conscience ?
2 commentaires pour ce devoir
Pour la recherche des idées et références
http://www.philocours.com/new/cours/pages/cours-consciencehomme.html
La conscience comme privilège, mais qui qui peut aussi être considérée comme un fardeau
https://www.philolog.fr/ambiguite-de-la-condition-humaine/print/
Si la conscience fait la grandeur de l’homme, elle fait aussi sa misère.
« La grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable. C’est donc être misérable que de se connaître misérable; mais c’est être grand que de connaître qu’on est misérable. Pensée fait la grandeur de l’homme » Pensée [6], 347 B.
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Kant, Anthropologie du point de vue pragmatique
Une chose qui élève infiniment l'homme au-dessus de toutes les autres créatures qui vivent sur la terre, c'est d'être capable d'avoir la notion de lui-même, du Je. C'est par là qu'il devient une personne ; et grâce à l'unité de conscience qui persiste à travers tous les changements auxquels il est sujet, il est une seule et même personne. La personnalité établit une différence complète entre l'homme et les choses, quant au rang et à la dignité. A cet égard, les animaux font partie des choses, dépourvus qu'ils sont de raison et l'on peut les traiter et en disposer à volonté.
Alors même que l'homme ne peut pas encore dire Je, il a déjà cette idée dans la pensée, de même que doivent la concevoir toutes les langues qui n'expriment pas le rôle de la première personne par un mot particulier lorsqu'elles ont à l'indiquer. Cette faculté (de penser) est l'entendement.
Mais il est à remarquer que l'enfant, lorsqu'il peut déjà s'exprimer passablement, ne commence à parler à la première personne, ou par Je, qu'assez longtemps après (une année environ). Jusque là, il parle de lui à la troisième personne (Charles veut manger, marcher, etc.) Lorsqu'il commence à dire Je, une lumière nouvelle semble en quelque sorte l'éclairer ; dès ce moment il ne retombe plus dans sa première manière de s'exprimer. - Auparavant, il se sentait simplement ; maintenant, il se pense.
Dans ce texte Kant répond à la question : "Qu'est-ce qui définit l'homme et le distingue des autres espèces vivantes ?" .
Ce qui caractérise l'homme c'est qu'il possède une conscience de soi, la capacité de dire Je,
Plus qu'une distinction, cette capacité est un privilège qui "élève l'homme au-dessus des autres créatures".
Parce qu'il est un sujet, un Je , l'homme est un être à part dans le monde.
Le je est à la fois le principe qui nous permet d'organiser nos pensées, d'avoir un rapport particulier à nous-mêmes et au monde
C'est aussi ce qui nous donne une dignité.
De la conscience de soi découle la conscience morale.