Dissertation Urgent

Publié le 28 mars 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 1 avr. 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

Avons-nous le droit de nous venger? Dissertation de philosophie qui traite des notions de droit, et de justice.

Où j'en suis dans mon devoir

Nous pouvons nous demander qu'est-ce-que le droit et la vengeance, si ces deux notions s'opposent ou non. Nous devons donc étudier la notions de justice afin de répondre au problème posé. Je n'ai pas encore trouvé des auteurs ni de plan, votre aide me serait précieuse. Merci d'avance la compagnie! =)



1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 30 mars 2010
Bonjour,

Voici un lien qui donne des idées :

http://www.philagora.net/corrige/venger.htm

Un plan :

Intro :
Le sentiment de vengeance est présent chez de nombreux êtres humains. Cette vengeance nous amène à nous demander : peut-on se faire justice soi-même ? La vengeance permet-elle de se sentir mieux ? Se faire justice est une action réfléchie, après un certain délai, on choisit de se venger. Celui qui veut se venger veut rétablir la justice, l'égalité par lui-même.
Ainsi, sommes-nous capables de nous venger par nous même ? En avons-nous le droit vis-à-vis de la justice ? La vengeance n'amène pas toujours à une meilleure situation. Assouvir sa douleur ne permet pas forcément d'être soulagé. Au contraire elle peut faire naître des remords. Pourquoi doit-on laisser la justice faire son travail et en quoi se faire justice par soi-même peut sembler la meilleure solution ?

I La justice est-elle plus forte que la vengeance ?
II La vengeance est-elle une vraie solution


Se venger, c'est faire subir à l'autre un préjudice au moins aussi important que celui dont on estime avoir été soi-même victime. On demande alors " réparation " et le droit déboucherait sur la distribution des peines et des sanctions. Si la vengeance est un droit, on applique alors la loi biblique du talion : " œil pour œil, dent pour dent.
Mais il y a parfois loin des principes à la réalité : le droit réel est le produit de circonstances historiques et de rapports de force, il est l'objet de batailles dont l'enjeu est souvent la défense d'intérêts particuliers.Destiné à bannir la violence de la société, le droit est souvent un produit de la violence, lorsqu'une partie de la société impose sa loi à une autre, il sert parfois à perpétuer la violence quand il est placé au service d'une oppression ou d'une exploitation de l'homme par l'homme.La loi et les décisions judiciaires doivent inévitablement recevoir le renfort de la force publique : qui se soucierait de les respecter, s'il n'y avait la peur du gendarme ? La balance reçoit le concours du glaive. Si le droit le juste, républicain, il s'agit bien d'une force publique, dont l'usage répond à l'intérêt collectif. En revanche, là où le droit servirait partialement à maintenir des situations d'oppression ou d'exploitation abusive, l'usage de la prétendue force publique ne serait pas autre chose qu'une perpétuation de la violence.Le spécialiste en droit peut nous indiquer « ce qui est le droit », cad ce que disent et ont dit des lois en un certain lieu et à une certaine époque, mais il ne peut pour autant dire si le droit positif est juste parce que le critère universel auquel on peut reconnaître le juste de l'injuste lui échappe. Seul le droit naturel qui ne repose que sur des principes a priori -indépendants de l'expérience qui est toujours particulière- peut fournir à une législation positive ses principes immuables. Réaliser pratiquement l'idée de droit, c'est éliminer toute violence au sein des sociétés humaines. Ce qui ne signifie pas que tous les moyens sont bons ou que toute détermination positive du droit soit moralement permise, voire prescrite.

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