La liberté politique Montesquieu

Publié le 7 janv. 2017 il y a 7A par Anonyme - Fin › 10 janv. 2017 dans 7A
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Sujet du devoir

Explication de texte
Montesquieu, La liberté politique

            Embrasser toutes les institutions reçues parmi les hommes ; se pencher sur toutes les lois et coutumes diverses de tous les peuples de la terre ,
pour en rendre raison, pour en déceler l'esprit. Montesquieu ne voulait pas montrer le corps des lois mais leur « âme »,
il ne voulait pas faire un traité de jurisprudence : il voulait élaborer « une espèce de méthode » pour étudier la jurisprudence.
La liberté politique est la possibilité pour un individu d'agir comme il le veut.Cependant, sa manière d'agir doit se faire dans un cadre légal
instauré par l'Etat. La liberté est la capacité de se déterminer entirièrement à agir.

                       Etre libre politiquement, se traduit par faire ce que l'on veut. "Mais la liberté politique ne consiste point à faire ce que l'on veut" car elle
métamorphose l'Homme. Il passe d'individu à citoyen. Le citoyen obéit à la loi En effet, il abandonne la liberté naturelle au profit de la liberté politique
par un contrat garantissant liberté, sécurité ertt propriété. La liberté cicile limite la liberté naturelle. C'est-à-dire que le devooir d'obéir aux lois va
nous permetre de comprendre l'utilité et la légitimité. Les lois sont utiles car elles nous donnent des droits particuliers qu'elles protègent, mais
protègent aussi nos possessions. La liberté consisterait donc à obéir aux lois. Ces lois imposent des droits et des devoirs, soit une entrave à la liberté
individuelle. La liberté politique se réalise grâce aux lois, et doit se garder des abus du pouvoir. Le pouvoir politique est triple: législatif,
exécutif et judiciaire. Indissiociable, ces trois pouvoirs doivent être indépendants, mais liés de façon harmonieuses, juste (Montesquieu). le princioe
de la démocratie est la vertu (chez chaque citoyen, un esprit de constant renoncement à soi-même au profit du bien public, par amour de la patrie et ses
lois). Le principe du gouvernement aristocratique est la modération (là où les fortunes sont inégales, il est rare qu'il est un esprit de vertu c'est
pourquoi il faut que les lois tendent à donner un esprit de modération).
Le proverbe "la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres" nous montre que pour vivre en société , il faut poser un certain
nombre de limites à l'exercice de la liberté. Autrui ne doit pas être une limite de ma liberté, il en est la condition. La vie sociale est la condition
même de ma liberté. Contrairement, toute vie sociale n'est pas libératrice.
Comme le dit Montesqieu, "il faut se mettre à l'esprit ce que c'est que l'indépendance et ce que c'est que la liberté".
        En ce sens, l'indépendance désigne bien la condition absolue de la liberté, comprise au sens large comme capacité de l'individu à s'affirmer comme un sujet.
Pour Montesquieu, la liberté n’est pas une liberté indépendance, c'est-à-dire que le but n’est pas de pouvoir faire tout ce que l’on veut, mais de donner
la liberté de faire tout ce que les lois permettent. La loi détermine donc les limites de la liberté.
        La mise en place de lois fixes permet d’éviter la constitution de régimes dont le principe est la crainte, celui qui gouverne devant se soumettre aux lois.
Le but de Montesquieu est donc moins de protéger les droits subjectifs des individus que la limitation du pouvoir, qui doit contribuer à accroitre
la liberté des hommes. Il distingue ainsi les gouvernements modérés tels que la démocratie et l’aristocratie des gouvernements non modérés, qui
seuls seraient susceptibles de garantir les libertés.Pour Montesquieu, le gouvernement modéré est un type distinct de gouvernement, différéent à la fois
de sa nature et dans son principe. Montesquieu souligne que "chacun a appelé liberté le gouvernement qui était conforme à ses coutumes ou à ses
inclinaisons." On a souvent vue la liberté en République où "les lois paraisssent y parler plus et les exécuteurs moins", en démocratie où "le peuple
parait faire ce qu'il veut", maisune telle approche, explique Montesquieu, reviendrait à confondre "le pouvoir du peuple avec la liberté du peuple".
       En effet, "la liberté ne peut consister qu'à pouvoir faire ce ue l'on doit vouloir, et de n'être point contraint de faire ce que l'on ne doit pas vouloir".
La liberté, c'est le pouvoir de faire ce que les lois permettent mais pas plus. Sinon, il n'y aurait plus de liberté pour tous les citoyens. Cette liberté
politique "ne se trouve que dans les gouvernements modérés. Mais .....la vertu même a besoin de limites". L'existence de liberté politique est donc
subordonnée à une certaine disposition des choses "Pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête
le pouvoir".
Ce n’est qu’avec la mise en place d’une constitution équilibrée et de lois garantissant
la sureté aux individus que les hommes obtiennent leur liberté.Sous un gouvernement modéré, les hommes sont libres. Il s’agit donc pour Montesquieu
de trouver des moyens qui limitent le pouvoir.
C’est donc dans le but de limiter le pouvoir qu’il imagine la séparation des pouvoirs. Déjà évoquée par Locke, elle suppose la modération du pouvoir
par sa fragmentation : le but est d’empêcher la concentration du pouvoir entre les mains d’un seul homme. Il faut en effet préserver les hommes
de toute tentative de tyrannie du souverain et protéger leur liberté, et ce, en limitant le pouvoir par un autre pouvoir. « Le pouvoir arrête
le pouvoir ». Mais ce principe n’est pas strict, et il peut y avoir des combinaisons des pouvoirs (avec le pouvoir de faire des lois pour l’exécutif
par exemple), ou l’union de deux pouvoirs, ou plus généralement la simple collaboration entre pouvoirs.
       Montesquieu distingue dans l’Esprit des lois trois fonctions distinctes nécessaires à la séparation des pouvoirs, prenant ainsi pour exemple
la Constitution anglaise :
-Parlement : pouvoir législatif, élaboration et correction de règles par les magistrats
-Chef d’Etat : exécution des règles prévues par le pouvoir législatif, choses qui dépendent du droit des gens (diplomatie)
-Juridictions, qui puni et juge les différents entre individus, exécutrice des choses qui dépendent du droit civil (droit interne) : puissance judiciaire
d’aujourd’hui
Les pouvoirs doivent être égaux sauf à risquer de devenir un régime absolutiste.

Au livre XI, Montesquieu fait une analyse de ce qu'est la liberté et conclut sur la nécessaire séparation des pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciares. Ainsi, il écrit....

Où j'en suis dans mon devoir

J'aimerais que vous me donniez votre avis sur ce que j'ai pu faire de mon explication de texte.

 




12 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 7 janv. 2017

Etre libre politiquement, se traduit par faire ce que l'on veut. ??? Est-tu sûr de çà ???

Anonyme
Anonyme
Posté le 7 janv. 2017

Oui c'est faire ce que l'on veut mais pas forcément car on est sous l'emprise des lois.

Anonyme
Anonyme
Posté le 7 janv. 2017

Je viens de refaire et d'organiser un peu mon texte.

Introduction:

Embrasser toutes les institutions reçues parmi les hommes ; c'est la manière de se pencher sur toutes les lois et coutumes diverses de tous les peuples
de la terre pour en rendre raison, pour en déceler l'esprit. Montesquieu ne voulait pas montrer le corps des lois mais leur « âme »,
il ne voulait pas faire un traité de jurisprudence : il voulait élaborer « une espèce de méthode » pour étudier la jurisprudence.La liberté est la capacité
de se déterminer entièrement à agir. En effet, la liberté politique est la possibilité pour un individu d'agir comme il le veut.
Cependant, sa manière d'agir doit se faire dans un cadre légal instauré par l'Etat.


I/Etre libre politiquement, ce faire ce que l'on veut. Mais pas forcément..

       Etre libre politiquement peut se traduire par faire ce que l'on veut. "Mais la liberté politique ne consiste point à faire ce que l'on veut", car elle
métamorphose l'Homme. Elle le fait passer d'individu à citoyen qui obéit à la loi. En effet, il abandonne la liberté naturelle au profit de la liberté
politique par un contrat garantissant liberté, sécurité et propriété. La liberté civile limite la liberté naturelle, c'est-à-dire que le devoir d'obéir
aux lois va nous permettre de comprendre l'utilité et la légitimité. Les lois sont utiles car elles nous donnent des droits particuliers qu'elles protègent,
mais protègent aussi nos possessions. La liberté consisterait donc à obéir aux lois.

 

Ces lois imposent des droits et des devoirs, soit une entrave à la liberté individuelle. La liberté politique se réalise grâce aux lois, et doit se garder
des abus du pouvoir. Le pouvoir politique est triple: législatif, exécutif et judiciaire. Indissociable, ces trois pouvoirs doivent être indépendants,
mais liés de façon harmonieuses, juste (Montesquieu). Le principe de la démocratie est la vertu (chez chaque citoyen, un esprit de constant renoncement à
soi-même est au profit du bien public, par amour de la patrie et ses lois). Le principe du gouvernement aristocratique est la modération (là où les fortunes
sont inégales, il est rare qu'il est un esprit de vertu. C'est pourquoi, il faut que les lois tendent à donner un esprit de modération).

La citation suivante "la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres" est absurde. En effet, elle montre que pour vivre en société, il faut
poser un certain nombre de limites à l'exercice de la liberté. Autrui ne doit pas être une limite de ma liberté, il en est la condition. La vie sociale
est la condition même de ma liberté. Cependant, toute vie sociale n'est pas libératrice.

Comme le dit Montesquieu, "il faut se mettre dans l'esprit ce que c'est que l'indépendance et ce que c'est que la liberté".
En ce sens, l'indépendance désigne la condition absolue de la liberté, comprise au sens large comme capacité de l'individu à s'affirmer comme un sujet.
Pour Montesquieu, la liberté n’est pas une liberté d'indépendance, c'est-à-dire que le but n’est pas de pouvoir faire tout ce que l’on veut, mais de donner
la liberté de faire tout ce que les lois permettent. La loi détermine donc les limites de la liberté.

La liberté politique n'est pas l'indépendance ou la licence, mais la liberté sous la loi ou le « droit de faire tout ce que les lois permettent ».
Elle « ne peut consister qu'à pouvoir faire ce que l'on doit vouloir, et à n'être point contraint de faire ce que l'on ne doit pas vouloir ». D'où, chez
Montesquieu, une volonté de promouvoir une philosophie politique commandée par le souci primordial de la liberté du citoyen « ce bien qui fait jouir des
autres biens », tout en assurant sa sécurité. l'importance accordée à la sûreté marque le refus d'une conception républicaine de la liberté politique.
Si la liberté est « sans
prix pour celui qui la vend », elle n'est pas, cependant, participante à l'élaboration des lois : les démocrates confondent « le pouvoir du peuple
avec la liberté du peuple ».
La liberté ne peut s'entendre que comme liberté sous la loi, à laquelle les gouvernants eux-mêmes sont soumis. Elle est
conçue comme protection du citoyen contre l'arbitraire dont tendent à se rendre coupables les détenteurs de l'autorité autant que comme protection des
citoyens les uns à l'égard des autres. Il faut donc que l'abus de pouvoir soit rendu impossible en vertu de la disposition des choses et non en vertu
d'une hypothétique bonne volonté des gouvernants.
En outre, la liberté n'est pas l'indépendance dont l'individu voudrait bien se prévaloir pour valoriser et vanter son libre-arbitre ou son pouvoir de choix.
L'autarcie individuelle étant impossible, nul n'est indépendant des autres. En effet, il n'y a pas de vie sociale possible sans lois. En effet, lorsqu'il est
question de la liberté politique des citoyens, celle-ci ne peut se comprendre sans se référer aux lois de l'Etat dans lequel se déroule l'existence de ces
citoyens. Elle désigne alors « le droit de faire tout ce que les lois permettent ». La liberté n'est donc ni un fait ni un donné. Tout au contraire, elle
se définit comme un droit, non pas un droit naturel ni même un droit subjectif inhérent à la nature ou à la dignité de l'homme mais comme un droit que
définit la loi. La liberté politique possède fondamentalement un statut juridique qui en détermine la forme et le contenu. C'est aux lois de l'Etat qu'il
appartient de la constituer et de la protéger.
De plus, la liberté des citoyens n'est pas le privilège d'un régime politique parmi les autres. S'il est clair qu'elle n'existe jamais dans un régime
despotique ou qu'elle est
incompatible avec les abus et les détournements de pouvoir qui sont toujours porteurs d'extrêmismes, on ne peut en conclure que tous les régimes non
despotiques sont naturellement le lieu de la liberté. Celle-ci n'est possible que selon une manière de gouverner dont l'enjeu n'est pas la victoire
d'une idéologie, mais l'homme. Il appartient donc à ceux qui gouvernent de respecter, selon les lois de l'Etat, la nature véridique de l'homme,
c'est-à-dire tout ce qui contribue à sa dignité. Il faut donc instituer et aménager la liberté.
Or, cela exige la modération du régime dans lequel elle trouve place. Mais la liberté est si exigeante qu'elle n'existe pas nécessairement lors même que
l'Etat est modéré. En effet, il faut tenir compte des passions des hommes, c'est-à-dire de la tentation d'abuser du pouvoir. Il faut donc que le pouvoir
se contienne en de raisonnables limites. Le pouvoir doit imposer des bornes à l'exercice du pouvoir et cette autolimitation doit être inscrite dans la
constitution. Elle est la condition sine qua non de la liberté des citoyens. La liberté politique n'est pas une liberté naturelle : il appartient donc à
la constitution d'en définir les termes.
 

II/ Les gouvernements modérées

          La mise en place de lois fixes permet d’éviter la constitution de régimes dont le principe est la crainte, celui qui gouverne doit se soumettre aux lois.
Le but de Montesquieu est donc de moins protéger les droits subjectifs des individus que la limitation du pouvoir, qui doit contribuer à accroitre
la liberté des hommes. Il distingue ainsi les gouvernements modérés tels que la démocratie et l’aristocratie des gouvernements non modérés, qui
seuls seraient susceptibles de garantir les libertés. Pour Montesquieu, le gouvernement modéré est un type distinct de gouvernement, différent à la fois
de sa nature et dans son principe. Montesquieu souligne que "chacun a appelé liberté le gouvernement qui était conforme à ses coutumes ou à ses
inclinaisons." On a souvent vue la liberté en République où "les lois paraissent y parler plus et les exécuteurs moins", en démocratie où "le peuple
parait faire ce qu'il veut", mais une telle approche, explique Montesquieu, reviendrait à confondre "le pouvoir du peuple avec la liberté du peuple".
En effet, "la liberté ne peut consister qu'à pouvoir faire ce que l'on doit vouloir, et de n'être point contraint de faire ce que l'on ne doit pas vouloir".
La liberté, c'est le pouvoir de faire ce que les lois permettent mais pas plus. Sinon, il n'y aurait plus de liberté pour tous les citoyens. Cette liberté
politique "ne se trouve que dans les gouvernements modérés. Mais la vertu même a besoin de limites". L'existence de liberté politique est donc
subordonnée à une certaine disposition des choses "Pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête
le pouvoir".
Ce n’est qu’avec la mise en place d’une constitution équilibrée et de lois garantissant
la sureté aux individus que les hommes obtiennent leur liberté. Sous un gouvernement modéré, les hommes sont libres. Il s’agit donc pour Montesquieu
de trouver des moyens qui limitent le pouvoir.
C’est donc dans le but de limiter le pouvoir qu’il imagine la séparation des pouvoirs. Déjà évoquée par Locke, elle suppose la modération du pouvoir
par sa fragmentation : le but est d’empêcher la concentration du pouvoir entre les mains d’un seul homme. Il faut en effet préserver les hommes
de toute tentative de tyrannie du souverain et protéger leur liberté, et ce, en limitant le pouvoir par un autre pouvoir. « Le pouvoir arrête
le pouvoir ». Mais ce principe n’est pas strict, et il peut y avoir des combinaisons des pouvoirs (avec le pouvoir de faire des lois pour l’exécutif
par exemple), ou l’union de deux pouvoirs, ou plus généralement la simple collaboration entre pouvoirs.
Montesquieu distingue dans l’Esprit des lois trois fonctions distinctes nécessaires à la séparation des pouvoirs, prenant ainsi pour exemple
la Constitution anglaise avec:
-un Parlement : pouvoir législatif, élaboration et correction de règles par les magistrats
-un Chef d’Etat : exécution des règles prévues par le pouvoir législatif, choses qui dépendent du droit des gens (diplomatie)
-des Juridictions, qui puni et juge les différents entre individus, exécutrice des choses qui dépendent du droit civil (droit interne) : puissance judiciaire
d’aujourd’hui
Les pouvoirs doivent être égaux sauf à risquer de devenir un régime absolutiste.

 

 

 

Anonyme
Posté le 7 janv. 2017

le ne comprends pas très bien?

Anonyme
Posté le 7 janv. 2017

C'est se soumettre sa liberté par des lois

Anonyme
Posté le 7 janv. 2017

exemple , il dit: il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête
le pouvoir".

Anonyme
Anonyme
Posté le 7 janv. 2017

Est ce qu'une personne de sérieux peut me répondre pour mon devoir s'il vous plait?

Car c'st vraiment un travail très important.

Anonyme
Posté le 7 janv. 2017

C'est un bon travail, tu devrais préciser et faire la distinction entre être libre et être libre politiquement

Anonyme
Anonyme
Posté le 8 janv. 2017

Merci beaucoup !!

voilà ce que je pourrais ajouter dans mon explication de texte

Qu'en pensez vous ??

Etre libre c'est un moyen de ne pas être face à des contraintes et faire ce que l'on veut

 
    L’opinion commune définit la liberté comme le pouvoir de faire ce qui nous plait, sans contraintes étrangères ce qu’on peut aisément comprendre.
Tout d’abord, la liberté désigne en tout premier lieu l’homme libre qui n’est ni esclave, ni prisonnier. Prenons ce dernier en exemple, il n’est pas libre de ses mouvements. Il ne peut pas faire tout ce qu’il voudrait. Se soumettre à des règles ou à des interdits venant de l’extérieur, c’est perdre un peu de sa liberté. Etre libre c’est donc pouvoir aller et venir sans entrave, sans avoir de comptes à rendre.
Dès lors, être libre c’est faire tout ce qui nous plait. Donner libre cours à ses envies, à ses penchants, à sa spontanéité. Or, nos journées sont remplies de contraintes. Par exemple : notre emploi du temps est découpé par une autorité extérieure. Nous devons arriver au lycée à telle heure, faire telle chose à telle heure et telle autre à telle heure, etc. Nous attendons donc le dimanche ou les vacances avec impatience car nous pourrons faire ce que l’on a envie quand on en a envie. Il ne s’agit plus de suivre un chemin tracé mais de faire ce qui nous fait plaisir. La vraie liberté consiste donc à faire tout ce qui nous plait.

Mais une telle liberté est elle possible ?

Etre libre, par ce que nous permet la loi. 
    Puisque nous vivons ensemble, il semble que l’on doive trouver une définition de la liberté
qui prenne en compte cet élément.
Il est impossible d’être libre si chacun peut faire tout ce qui lui plait sans aucune contrainte. Dès lors, comment éviter la domination du plus fort ? Il faut instaurer des lois que tout le monde a le devoir de respecter. Seule la loi me garantit qu'autrui ne va pas empiéter sur ma liberté.

Certes, les lois limitent d'une certaine manière la liberté. Dans certaines sociétés elles vont même à l’encontre de toute liberté individuelle.  Mais, dans une société démocratique, elles découlent de la volonté du peuple. C'est donc le peuple qui fait la loi, et en obéissant, à la loi, il n'obéit qu'à lui-même. Dans ce type de société, la contrainte qu’exerce la loi n’est donc pas ce qui limite notre liberté mais au contraire ce qui la rend possible. Ainsi, être libre c’est agir selon son bon vouloir dans la limite de ce que la loi permet. L’homme abandonne sa liberté naturelle (faire ce qui lui plait) et gagne en échange la liberté politique.
Voir: Rousseau, Contrat social 
   Etre libre n’est-ce pas en réalité se déterminer soi-même ?
En effet, il y a une différence entre faire ce qui nous plait et faire ce que l’on veut. L’homme libre n’est pas celui qui se laisse guider passivement par ses désirs. C’est celui qui agit grâce à sa volonté. Il se détermine lui-même sans subir une contrainte ou une influence extérieure. C’est la liberté d’indifférence : choisir sans raison et sans cause.
Mais choisir sans raison, est-ce cela être libre ?
Certes, on se sent libre car on utilise le libre arbitre (se déterminer librement à agir et à penser) mais savons-nous vraiment ce que choisissons ? Selon Descartes, la liberté d’indifférence est « le plus bas degrés de la liberté ». En effet, les choix se font dans l’ignorance. Or, en plus de la volonté (capacité de faire des choix) il faut aussi utiliser la raison (faculté de bien juger. De discerner le bien du mal, le vrai du faux). L’homme libre est donc celui qui choisit en toute connaissance de cause. Il connaît les motifs de ses choix. La liberté suppose la connaissance.
Enfin, il faut ajouter que la liberté n’est pas donnée mais acquise. Ce n’est pas un état que nous avons une fois pour toutes. Il faut savoir se libérer des choses qui pèsent sur nous et nous déterminent de l’intérieur et de l’extérieur : éducation, environnement, etc.


    L’homme libre n’est donc pas celui qui ne subit aucune contrainte et qui fait tout ce qui lui plait. Il y a une différence entre se sentir libre et l’être réellement. Etre libre c’est savoir se déterminer soi-même en toute connaissance de cause, savoir se libérer. 

Anonyme
Posté le 8 janv. 2017

Je pense que s'est un peu confu, je n'arrive pas à comprendre ce que tu veux dire :/

Anonyme
Anonyme
Posté le 8 janv. 2017

en quelle classe etes vous ?? car j'ai eu plusieurs réponses d'élèves d'un niveau très inférieure au mien.

Anonyme
Posté le 9 janv. 2017

Ton devoir et ta réflexion sont très intéressant à ce stade de l’année de terminale !


Cependant je souhaiterais juste faire une petite remarque sur ton développement et sur une petite erreur de jugement. En effet selon l’opinion commune la liberté est le fait d’agir à sa guise, mais en philosophie ce n’est pas du tout le cas ; tout le développement et ce que tu veux ajouter sur la notion de liberté en tant que : « faire ce que l’on veut » est assez réducteur, certes tu prends autrui en compte mais il faut que tu penses à l’individu en lui-même dans un premier temps avant de parler d’autrui, en effet l’individu peut très bien ne pas vouloir etre libre, il s’impose une loi, sa propre loi. En cela il va faire un choix et c’est ce choix qui va faire de lui un homme libre ( si tu veux en savoir plus je te conseille de te documenter sur Sartre)


Et donc après cela ferait écho au déterminisme que tu évoque après, toutefois si tu tiens absolument à parler de la notion du plaisir, et du choix de l’homme à faire ce qu’il veut il faut que tu le fasse uniquement en rapport avec le sens commun ou l’opinion, sinon ce serait trop réducteur et cela montrerait à ton professeur que tu ne vois pas plus loin que le bout de ton nez.
La liberté est avant tout le choix que se fixe l’individu ou le sujet si tu préfère, il peut donc en un sens faire ce qui lui plait, mais le côté affirmatif n’est pas approprié pour un commentaire, ou une dissertation d’ailleurs, car tu dois nuancer ton propos et faire des suppositions donc il faudrait que tu affirme moins.


Voila, enfin tu devrais plus citer le document afin que cela ne ressemble par trop à une dissertation.
Sinon cela me semble bien, ah une dernière chose, tu dis que l’homme se détermine lui-même, grâce à sa volonté, certes mais si il n’en a pas conscience il ne peut pas se déterminer vu qu’il sera déjà déterminer par autre chose, entre autre l’ignorance. De plus, avant d’utiliser sa raison il faut avant tout l’éduquer, ce processus n’est pas inné.


Ensuite la liberté n’est pas acquise car l’essence de l’homme est d’être un être libre, (Cf Montaigne, Spinoza, Rousseau ) c’est par les lois qu’il va acquérir une autre liberté : en autre politique et qui va paradoxalement le contraindre à faire son devoir par exemple.
Il faut vraiment que tu n’affirme pas car on a l’impression que tu dispose de la science infuse ou que tu es un philosophe qui établit une nouvelle doctrine, or tu es élève de terminale donc je te conseil de moins affirmer et de te poser la question sur la notion de la liberté en rapport au sujet ( individu)


De plus, pour pousser la réflexion, la liberté peut également être une contrainte : par exemple avec Sartre « nous sommes condamner à être libre », ce même philosophe développe également un autre exemple, le voleur qui est en prison peut tout a fait se sentir libre. Je te laisse méditer ou faire des recherches sur ce sujet si tu le souhaite.
Il faut également savoir que l’éducation est aussi une sorte de déterminisme, donc pour que ton propos ne soit pas confus ou équivoque, pour ne pas que ton professeur croit que tu n’as pas compris le texte et que ce n’est en réalité pas le cas, fait attention à ce que tu dis et surtout à ce que tu affirme !!


Voila malgré ces longues remarques j’espère sincèrement qu’elles te serviront soit pour ce devoir soit pour ta réflexion personnelle !! ;)


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