Ecriture d'invention Devoir 4 (CNED 1°ere L)

Publié le 17 avr. 2014 il y a 10A par Anonyme - Fin › 20 avr. 2014 dans 10A
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Sujet du devoir

Bonjour =)

 

Je suis en train de faire le quatrième devoirs de français du CNED mais j'ai du mal à rédiger l'expression écrite....

Voici le sujet : 

Écriture d’invention :

à la manière de Marcel Proust (texte C), dans une narration à la première personne, vous décrirez une jeune fille caractéristique de notre époque en train de marcher dans la rue. Vous serez attentif/ve à en évoquer les caractéristiques physiques et psychologiques, les attitudes et les mouvements, tout en portant sur elle un jugement, positif ou négatif.

 

Et voici le texte de Marcel PROUST :

Texte C : Marcel Proust, À l’ombre des jeunes filles en fleurs (1919)

 

Le narrateur observe un groupe de jeunes filles avançant le long de la plage. Telles que si, du sein de leur bande qui progressait le long de la digue comme une lumineuse comète, elles eussent jugé que la foule environnante était composée des êtres d’une autre race et dont la souffrance même n’eût pu éveiller en elles un sentiment de solidarité, elles ne paraissaient pas la voir, forçaient les personnes arrêtées à s’écarter ainsi que sur le passage d’une machine qui eût été lâchée et dont il ne fallait pas attendre qu’elle évitât les piétons, et se contentaient tout au plus, si quelque vieux monsieur dont elles n’admettaient pas l’existence et dont elles repoussaient le contact s’était enfui avec des mouvements craintifs ou furieux, précipités ou risibles, de se regarder entre elles en riant. Elles n’avaient à l’égard de ce qui n’était pas de leur groupe aucune affectation de mépris, leur mépris sincère suffisait. Mais elles ne pouvaient voir un obstacle sans s’amuser à le franchir en prenant leur élan ou à pieds joints, parce qu’elles étaient toutes remplies, exubérantes, de cette jeunesse qu’on a si grand besoin de dépenser même quand on est triste ou souffrant, obéissant plus aux nécessités de l’âge qu’à l’humeur de la journée, qu’on ne laisse jamais passer une occasion de saut ou de glissade sans s’y livrer consciencieusement, interrompant, semant sa marche lente – comme Chopin la phrase la plus mélancolique – de gracieux détours où le caprice se mêle à la virtuosité. La femme d’un vieux banquier, après avoir hésité pour son mari entre diverses expositions, l’avait assis, sur un pliant, face à la digue, abrité du vent et du soleil par le kiosque des musiciens. [...] La tribune des musiciens formait au-dessus de lui un tremplin naturel et tentant sur lequel sans une hésitation l’aînée de la petite bande se mit à courir : elle sauta par-dessus le vieillard épouvanté, dont la casquette marine fut effleurée par les pieds agiles, au grand amusement des autres jeunes filles, surtout de deux yeux verts dans une figure poupine qui exprimèrent pour cet acte une admiration et une gaieté où je crus discerner un peu de timidité, d’une timidité honteuse et fanfaronne, qui n’existait pas chez les autres. « C’pauvre vieux y m’fait d’la peine, il a l’air à moitié crevé », dit l’une de ces filles d’une voix rogommeuse et avec un accent à demi ironique. Elles firent quelques pas encore, puis s’arrêtèrent un moment au milieu du chemin sans s’occuper d’arrêter la circulation des passants, en un conciliabule, un agrégat de forme irrégulière, compact, insolite et piaillant, comme des oiseaux qui s’assemblent au moment de s’envoler ; puis elles reprirent leur lente promenade le long de la digue, au-dessus de la mer.

À l’ombre des jeunes filles en fleurs, II, « Noms de pays : Le pays »

Où j'en suis dans mon devoir

Où j'en suis dans mon devoir ? Voici ce que j'ai écrit :

 

Accoudé à la table d'un café, j'observe la rue grouillante de monde en face de moi. A cette heure de l'après-midi il y a toujours beaucoup de foule mais, malgré tout, je la remarque, cette jeune silhouette élancée qui marche d'un pas déterminé. Elle me semble venue d'ailleurs comme si quelque chose dans son regard la rendait unique. La jeune fille regarde droit devant elle, décidée comme si rien ne pouvait l'arrêter, avec un grand sourire sur son visage et semble ne pas prêter attention aux passants autour d'elle. Elle a une allure féminine avec sa petite jupe droite noire et son chemisier rose pastel. Malgré ces petits talons elle marche d'un pas pressé et avec son doux visage enfantin elle ne doit pas voir plus de vingt ans. Ses longs cheveux châtains descendent le long de son dos et elle passe son temps à passer sa main à travers comme le font, maintenant, toutes les jeunes filles. La jeune femme arrive à ma hauteur et d'un charmant sourire m'adresse un bonjour rempli de gaieté qui, de nos jours, se fait de plus en plus rare chez les jeunes.

 

C'est assez court mais je n'ai pas d'idées..... je vous remercie d'avance pour toute aide !

Bonne journée.

 

Cordialement, 

HakunaMatata44 =D




2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 17 avr. 2014

Je me suis trompé de matière et je ne sais pas comment le changer....ceci n'est pas un devoir d'Allemand mais de Français... Désolé et encore merci d'avance pour toute aide ! =)

Anonyme
Posté le 18 avr. 2014

Bonjour

Oui, cela semble un peu court, mais déjà en soi c'est très bien, c'est bien exprimé, dans une langue sans erreurs...

A mon avis il te manque une partie sur les caractéristiques psychologiques (comme le demande le sujet du devoir) qui s'enchaînerait logiquement à ton texte puisqu'il finit sur la gaieté de cette jeune fille, et le manque de gaieté des jeunes filles en général. Tu devrais développer cela je crois.

Un exemple ci-dessous, qui n'a que valeur d'exemple...

...qui de nos jours se fait de plus en plus rare chez les jeunes. Elle est bien différente de ceux qui tant de fois traînent leur mal-être avec eux tel un lourd bagage dont ils ne peuvent se départir tant leur rancoeur est grande envers ce monde qui ne leur offre - à leurs yeux du moins- que sombres perspectives. Ceux-là, et ils sont nombreux hélas, les voilà aujourd'hui sans refuge futur où s'abriter et où exercer leurs talents -car ils en ont pourtant, des promesses à remplir !- sans projets qu'ils puissent faire, alors même que leur jeune âge ne sauraient les tourner vers autre chose que l'avenir, un avenir qui semble se refuser à eux, tant la société semble enlisée dans d'obscurs méandres économiques, qui couvrent leurs épaules tels de trop lourds manteaux, et semblent les recouvrir tout entiers, ne laissant plus apparaître le moindre rayon d'insouciance et de joie. Elle, est bien différente, la voici rayonnante, enjouée et confiante ; souriante, elle pose sur le monde son regard optimiste. La voici, portant ses vingt ans comme on porterait les perles d'un bijou, qui rehausserait de par leur couleur, de par leur forme, de par leur insolence même, le corps gracile qui l'arbore. Je réalise que dans son attention courtoise se cache un soupçon d'arrogance, non pas de cette arrogance qui vous laisse à penser qu'il y a matière à s'en offusquer, non juste ce qui sied à une jeune fille de son âge qui continue à passer sa main dans ses longs cheveux châtains, et qui semble dire : - Comme je suis heureuse d'exister et d'être ce que je suis ! Pas vous ?- Oui, elle a peut-être raison, nous existons et nous devrions être reconnaissants de pouvoir apprécier ce que la vie dans ses plus petits moments d e banalité peut nous offrir, telle l'image souriante de cette jeune personne, au détour d'une rue, qui m'est soudain offerte, à moi, qui suis là,  accoudé à la table d'un café.


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