Nietzsche

Sujet du devoir

Le besoin (1) nous contraint au travail dont le produit apaise le besoin : le réveil toujours nouveau (2) des besoins nous habitue au travail. Mais dans les pauses où les besoins sont apaisés et, pour ainsi dire, endormis, l'ennui vient nous surprendre. Qu'est-ce à dire ? C'est l'habitude (3) du travail en général qui se fait à présent sentir comme un besoin nouveau (4), adventice ; il sera d'autant plus fort que l'on est plus fort habitué à travailler, peut-être même que l'on a souffert plus fort des besoins. Pour échapper à l'ennui (5) , l'homme travaille au-delà de la mesure (6) de ses autres besoins ou il invente le jeu (7), c'est-à-dire le travail qui ne doit apaiser aucun autre besoin que celui du travail en général. Celui qui est saoul du jeu et qui n'a point, par de nouveaux besoins, de raison de travailler, celui-là est pris parfois du désir d'un troisième état, qui serait au jeu ce que planer est à danser, ce que danser est à marcher (8), d'un mouvement bienheureux et paisible : c'est la vision du bonheur des artistes et des philosophes.

Où j'en suis dans mon devoir

Je dois répondre à plusieurs questions mais je n'arrive pas à répondre à certaines :

Quelle est la thèse du texte ?
Identifiez les arguments qui servent à avancer la thèse et à la consolider
Formulez les objections que l'on pourrait adresser à l'auteur. Essayez d'y répondre à sa place

Mercii