devoir SES pour demain

Sujet du devoir

Bonsoir, 

j'ai un devoir maison de type EC1 pour demain qui doit répondre à la question suivante : comment expliquer le fait que le groupe d'appartenance d'un individu ne soit pas toujours le même que son groupe de référence ? 

seulement voilà je n'arrive pas à organiser mes idées, ça a tendance à être confus... et en plus de cela, j'ai du mal à faire court et à la fois précis, pertinent, on est pourtant limité à un recto

merci d'avance pour votre aide précieuse! 

Où j'en suis dans mon devoir

Comment expliquer le fait que le groupe d'appartenance de l'individu ne soit pas toujours le même que son groupe de référence ?

L'individu, jugé indépendamment de la société, se comporte en partie en fonction d'un groupe. En premier lieu, on parle de groupe d'appartenance, il s'agit du groupe auquel l'individu appartient, qu'il en soit conscient ou non. C'est alors lui qui va venir guider les comportements de l'individu selon le statut et rôles qu'occupe ce dernier dans la société. Il va ainsi déterminer son origine sociale. Dans une seconde dimension, on note la notion de groupe de référence, c'est celui dont l'individu cherche à se faire accepter, c'est ce à quoi l'individu aspire, la destinée visée par l'individu : il règle ses comportements sur les normes et les valeurs qu'il croit être les leurs.
Le groupe d'appartencance peut servir de groupe de référence et dans de nombreux cas il l'est, lorsque la famille remplit une fonction normative (qui a force de règle, qui a les caractères d'une norme) et/ou une fonction comparative (qui sert à comparer; qui comporte ou qui formule des comparaisons) par exemple. Le groupe de référence est donc le groupe qu'un indivu souhaite intégrer ou qu'il considère comme un modèle, son statut est alors d'ordinaire plus conséquent que celui du groupe d'appartenance. Pour cause, rares sont les personnes qui espérent une chute, un déclin social.
Néanmoins, il existe des contresens et cela notamment par le biais des modèles culturels tels que la tendance des jeunes à écouter de plus en plus de musique urbaine, le rap par exemple, genre musical pourtant réservé quelques années plus tôt aux classes populaires, de même pour l'activité du bricolage qui n'est plus uniquement réservée aux milieux défavorisés commme auparavant mais aussi aux personnes aisées à présent.
Ainsi dans le cas où un individu se sent projeter d'un groupe, il constitue une stucture de socialisation secondaire pour l'individu qui souhaite en intérioriser les normes et les valeurs. Le groupe de référence peut dès lors être un groupe de non appartenance c'est à dire un groupe auquel un individu n'appartient pas.
Cependant il existe aussi la socialisation anticipatrice qui, elle, peut se heurter à des sanctions, à des rappels, à l'injonction du groupe d'appartenance. Il faut qu'il y est un contact durable avec un autre groupe qui va devenir le groupe de référence. Cela passe par l'apprentissage des valeurs et des normes de ce groupe de référence. Développé par Merton et prenant le nom de mobilités sociales dans les années 1950, ce phénomène consiste à dire que même dans le cadre d'une adhésion aux codes extérieurs, d'un désir d'ascension, il n'y a pas nécessairement mobilité effective. Lorsque le groupe d'apprtenance et le groupe de référence différent durablement, l'individu se trouve en situation socialement difficile et cela peut générer des situations de frustations relatives.
Pour conclure, le comportement d'un individu est le plus souvent guidé par les normes et les valeurs de son groupe d'appartenance. Cependant, il peut arriver que l'individu s'identifie à un autre groupe que le sien : on parle alors de groupe de référence. Si les deux groupes ne coïncident pas et que la situation est subie par l'individu, cela peut engendrer de la frustation relative.