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Sujet du devoir
Texte C : Victor Hugo, Discours à l'Assemblée, 30 juin 1850.
Hé mon Dieu ! ce n'est pas le moment de chercher des délicatesses de langage ! Figurez-vous ces maisons, ces masures habitées du haut en bas, jusque sous terre, les eaux croupissantes filtrant à travers les pavés dans ces tanières où il y a des créatures humaines. Quelquefois jusqu'à dix familles dans une masure, jusqu'à dix personnes dans une chambre, jusqu'à cinq ou six dans un lit, les âges et les sexes mêlés, les greniers aussi hideux que les caves, des galetas1 où il entre assez de froid pour grelotter et pas assez d'air pour respirer !
Je demandais à une femme de la rue du Bois-Saint-Sauveur : pourquoi n'ouvrez-vous pas les fenêtres ? Elle m'a répondu : - Parce que les châssis sont pourris et qu'ils nous resteraient dans les mains. J'ai insisté : - Vous ne les ouvrez-donc jamais ? - Jamais, monsieur !
Figurez-vous la population maladive et étiolée2, des spectres au seuil des portes, la virilité retardée, la décrépitude précoce, des adolescents qu'on prend pour des enfants, de jeunes mères qu'on prend pour de vieilles femmes, les scrofules, le rachis, l'ophtalmie, l'idiotisme3, une indigence inouïe, des haillons partout, on m'a montré comme une curiosité une femme qui avait des boucles d'oreilles d'argent ! Et au milieu de tout cela le travail sans relâche, le travail acharné, pas assez d'heures de sommeil, le travail de l'homme, le travail de la femme, le travail de l'âge mûr, le travail de la vieillesse, le travail de l'enfance, le travail de l'infirme, et souvent pas de pain, et souvent pas de feu, et cette femme aveugle, entre ses deux enfants dont l'un est mort et l'autre va mourir, et ce filetier4 phtisique5 agonisant, et cette mère épileptique qui a trois enfants et qui gagne trois sous par jour ! Figurez-vous tout cela et si vous vous récriez, et si vous doutez, et si vous niez... Ah ! Vous niez ! Eh bien, dérangez-vous quelques heures, venez avec nous, incrédules, et nous vous ferons voir de vos yeux, toucher de vos mains, les plaies, les plaies saignantes de ce Christ qu'on appelle le peuple !
En vous inspirant de Victor Hugo, vous écrivez une lettre ouverte à un journal devant un événement ou une situation qui a provoqué en vous un sentiment de révolte. Votre texte comportera environ deux pages. (Vous ne devez en aucun cas signer la lettre de votre nom.)
7 commentaires pour ce devoir
Donc sur la misère.
Promenez-vous dans les rues de nos villes , des devantures qui regorgent de produits , tous plus chers les uns que les autres , des lumières éclatantes, du luxe à portée de main, à défaut d’être à portée de bourses.
Car, oui, le luxe est là sous nos yeux , et les acheteurs aussi. Chauffeur de maîtres et carrosse des temps modernes , bijoux, cuir et fourrure sont les devantures obscènes de nos compatriotes, ou tout du moins de quelques uns de nos compatriotes ........
yo je vois pas toute ta réponse mais voici un meilleur sujet:
la pollution de la planète accélérée et augmentée par la recherche de bénéfices financiers
Tu ne vois pas toute la réponse, parce que je te laisse la fin.
Je pense faudrait commencer par écrire les formes de la lettre puis sa viendra direct
Suite à ce qu'a dis Gamy:
Vous pourrez voir des gens qui dépensent des sommes attristantes quand après ils ne sont pas près à faire l'aumône à de pauvres gens qui n'ont pas de quoi manger et qui sont obligés de supplier pour rien avoir en raison de l'égoïsme de certains riches.
Un exemple flagrant était un froid jour d'hiver. Je matches en rentrant d'une journée d'école et je vis, tremblante, une pauvre femme avec un enfant en bas âge. Ils tremblaient de froid et quand un riche bourgeois, avec des signes de richesse manifeste, passa, devant eux, elles lui demanda juste de quoi manger pour son enfant et lui il l'ignora odieusement, feintant de ne rien entendre, à le barbare, il avait oublier qu'il était un homme lui aussi !!!
Je te laisse finir.
Ils ont besoin d'aide !
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une situation qui a provoqué en vous un sentiment de révolte.
Quelle situation as-tu choisie?
Merci de répondre aussi vite, alors:
J'ai choisi comme situation le fait qu'une personne aisée refuse de faire don ne serait-ce que de quelques sous à une pauvre femme avec son enfant.