Commentaire à faire sur "A l'ouest rien de nouveau"

Publié le 23 nov. 2013 il y a 10A par Anonyme - Fin › 5 déc. 2013 dans 10A
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Sujet du devoir

Bonjour à tous, je suis en 1er STMG et je dois faire un commentaire pour un devoir de Français. Je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas quoi dire, je ne sais pas ce qu'un le but d'un commentaire... Je suis totalement perdue. Le texte a étudier est un extrait de roman "A l'ouest rien de nouveau", voici l'extrait :

Erich Maria Remarque est un écrivain allemand (1898-1970). Il a lui-même participé à la
première guerre mondiale. Son roman, écrit à la première personne, À l’ouest rien de nouveau,
paru en 1929, est largement inspiré de sa propre expérience. Dans ce passage, le narrateur,
Paul Baümer, jeune soldat allemand, s’égare dans les bois à l’arrière du front. Il se
réfugie dans un trou d’obus, lorsqu’une fusillade se déclenche entre Français et Allemands,
juste au-dessus de lui. À ce moment-là, un Français roule lourdement dans son abri. Paul
l’attaque et lui donne trois coups de poignard. L’homme s’effondre et agonise pendant des
heures auprès de Paul qui essaie, tant bien que mal, de soulager ses dernières souffrances.
Le jeune homme est tenaillé par le remords d’avoir tué ce soldat au corps à corps et de
l’entendre gémir et souffrir pendant des heures qui lui paraissent interminables.
À trois heures de l’après-midi, il est mort. Je respire mais pour peu de temps. Le silence me
paraît bientôt plus pénible à supporter que les gémissements. Je voudrais encore entendre
son râle saccadé, rauque, parfois sifflant doucement et puis de nouveau rauque et bruyant.
Ce que je fais n’a pas de sens. Mais il faut que j’aie une occupation. Ainsi, je déplace encore
une fois le mort pour qu’il soit étendu commodément. Je lui ferme les yeux. Ils sont bruns ;
ses cheveux sont noirs, un peu bouclés sur les côtés. (…)
Mon état empire toujours ; je ne puis contenir mes pensées (…) Certainement le mort aurait
pu vivre encore trente ans, si j’avais mieux retenu mon chemin. (…)
Le silence se prolonge. Je parle, il faut que je parle. C’est pourquoi, je m’adresse à lui en
lui disant : « Camarade, je ne voulais pas te tuer. Si, encore une fois, tu sautais dans ce
trou, je ne le ferais plus, à condition que tu sois aussi raisonnable. Mais d’abord, tu n’as
été pour moi qu’une idée, une combinaison née dans mon cerveau et qui a suscité une
résolution ; c’est cette combinaison que j’ai poignardée. À présent, je m’aperçois pour la
première fois que tu es un homme comme moi. J’ai pensé à tes grenades, à ta baïonnette
et à tes armes ; maintenant c’est ta femme que je vois, ainsi que ton visage et ce qu’il y a
en nous de commun. Pardonne-moi camarade. Nous voyons les choses toujours trop tard.
Pourquoi ne nous dit-on pas sans cesse que vous êtes de pauvres chiens comme nous,
que vos mères se tourmentent comme les nôtres et que nous avons tous la même peur
de la mort, la même façon de mourir et les mêmes souffrances ? Pardonne-moi camarade,
comment as-tu pu être mon ennemi ? Si nous jetions ces armes et cet uniforme, tu pourrais
être mon frère, tout comme Kat et Albert2. Prends vingt ans de ma vie, camarade et lèvetoi…
Prends-en davantage, car je ne sais pas ce que, désormais, j’en ferai encore ». (…)
Tant que j’ignore son nom, je pourrai peut-être encore l’oublier ; le temps effacera cette
image. Mais son nom est un clou qui s’enfoncera en moi et que je ne pourrai plus arracher.
Il a cette force de tout rappeler, en tout temps ; cette scène pourra toujours se reproduire
et se présenter devant moi. Sans savoir que faire, je tiens dans ma main le portefeuille.
Il m’échappe et s’ouvre. Il en tombe des portraits et des lettres. Je les ramasse pour les
remettre en place ; mais la dépression que je subis, toute cette situation incertaine, la faim,
le danger, ces heures passées avec le mort ont fait de moi un désespéré. (…) Ce mort est lié
à ma vie ; c’est pourquoi je dois tout faire et tout promettre, pour me sauver ; je jure aveuglément
que je ne veux exister que pour lui et pour sa famille. Les lèvres humides, c’est
à lui que je m’adresse et, ce faisant, au plus profond de moi-même réside l’espoir de me
racheter par là et peut-être ici encore d’en réchapper, avec aussi cette petite ruse qu’il sera
toujours temps de revenir sur ces serments. J’ouvre le livret et je lis lentement : « Gérard
Duval, typographe. »
J’inscris avec le crayon du mort l’adresse sur une enveloppe et puis, soudain, je m’empresse
de remettre le tout dans sa veste.
J’ai tué le typographe Gérard Duval. Il faut que je devienne typographe, pensé-je tout bouleversé,
que je devienne typographe, typographe…


Merci à tous pour votre aide.

Où j'en suis dans mon devoir

Voici les axes pour le moment je n'ai trouvé que l'axe 1 :

I. Une scène de prise de conscience
1. une scène intimiste : le narrateur en présence d’un ennemi, un mort
2. La prise de conscience de l’humanité de l’ennemi
3. Un camarade, un frère, un autre soi-même

II. Souffrance, regrets, remords et repentir
1. ??
2. ??
3. ??



1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 4 déc. 2013
Autre axe possible ==> la violence de la guerre.
Les idées du II à inclure dans le I.

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