Commentaire composé: Le Père Goriot de Honoré de Balzac

Publié le 16 mai 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 23 mai 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

Eh quoi, vous n'êtes pas habillé? dit-elle.

- Mais, madame, votre père...
- Encore mon père, s'écria-t-elle en l'interrompant.

Mais vous ne m'apprendrez pas ce que je dois à mon père.
Je connais mon père depuis longtemps.
Pas un mot, Eugène.
Je ne vous écouterai que quand vous aurez fait votre toilette.
Thérèse a tout préparé chez vous; ma voiture est prête, prenez-là revenez.
Nous causerons de mon père en allant au bal.
Il faut partir de bonne heure; si nous sommes pris dans la file des voitures, nous serons bien heureux de faire notre entrée à onze heures.

- Madame!
- Allez! pas un mot, dit-elle courant dans son boudoir pour y prendre un collier.
- Mais allez donc, monsieur Eugène, vous tâcherez madame, dit Thérèse en poussant le jeune homme épouvanté de cet élégant parricide.

Il alla s'habiller en faisant les plus tristes, les plus décourageantes réflexions.
Il voyait le monde comme un océan de boue dans lequel un homme se plongeait jusqu'au cou, s'il y trempait le pied.
- Il ne s'y commet que des crimes mesquins! se dit-il. Vautrin est plus grand.
Il avait vu les trois grandes expressions de la société: l'obéissance, la Lutte et la Révolte; la Famille, le Monde et Vautrin.
Et il n'osait prendre parti.
L'Obéissance était ennuyeuse, la Révolte impossible, et la Lutte incertaine.
Sa pensée le reporta au sein de sa famille.
Il se souvint des pures émotions de cette vie calme, il se rappela les jours passés au milieu des êtres dont il était chéri.
En se conformant aux lois naturelles du foyer domestique, ces chères créatures y trouvaient un bonheur plein, continu, sans angoisses.
Malgré ces bonnes pensées, il ne se sentit pas le courage de venir confesser la foi des âmes pures à Delphine, en lui ordonnant la Vertu au nom de l'Amour.
Déjà son éducation commencée avait porté ses fruits. Il aimait égoïstement déjà. Son tact lui avait permis de reconnaître la nature du coeur de Delphine.
Il pressentait qu'elle était capable de marcher sur le corps de son père pour aller au bal, et il n'avait ni la force de jouer le rôle d'un raisonneur, ni le courage de lui déplaire, ni la vertu de la quitter.
" Elle ne me pardonnerait jamais d'avoir eu raison contre elle dans cette circonstance ", se dit-il.
Puis il commenta les paroles des médecins, il se plut à penser que le père Goriot n'était pas aussi dangereusement malade qu'il le croyait; enfin,
il entassa des raisonnements assassins pour justifier Delphine.

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai déjà fais l'intro mais j'ai pas d'idée pour le plan et le développement.
Que dénonce Balzac dans cet extrait?
sa pourrait être une bonne problématique?
Vos idées ainsi que votre aide sont les bienvenues.
Je vous remercie d'avance.



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