Commentaire de texte "L'aventure Ambiguë" HAMIDOU KANE

Publié le 6 déc. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 13 déc. 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

Bonjour, j'ai besoin d'aide sur un commentaire de texte à écrire sur l'oeuvre d'Hamidou KANE : "L'aventure ambigue". Je n'ai jamais fais de commentaire de texte donc j'ai vraiment beaucoup de mal ...

On m'a donné des axes :
I. Un regard étranger
A. La focalisation interne
B. La référence à un monde connu
C. Le manque et la mise à distance ironique
II. Une vision critique : un monde déshumanisé.
A. ...
B. ...
C. ...

Le texte :

« Un Africain – nommé Le Fou dans le roman – raconte sa première arrivée dans une grande ville européenne et l’angoisse qu’il éprouve devant un paysage inconnu. Il s’est assis sur une de ses valises dans le renfoncement d’une porte.

Un homme, passant à côté de moi, voulut s’arrêter. Je tournai la tête. L’homme hésita puis, hochant la tête, poursuivit son chemin. Je le suivis du regard. Son dos carré se perdit parmi d’autres dos carrés. Sa gabardine grise, parmi les gabardines. Le claquement sec de ses souliers se mêla au bruit de castagnettes qui courait à ras d’asphalte. L’asphalte… Mon regard parcourait toute l’étendue et ne vit pas de limite à la pierre. Là-bas, la glace du feldspath, ici, le gris clair de la pierre, ce noir mat de l’asphalte. Nulle part la tendre mollesse d’une terre nue. Sur l’asphalte dur, mon oreille exacerbéex, mes yeux avides guettèrent, vainement, le tendre surgissement d’un pied nu. Alentour, il n’y avait aucun pied. Sur la carapace dure, rien que
le claquement d’un millier de coques dures. L’homme n’avait-il plus de pieds de chair ? Une femme passa dont la chair rose des mollets se durcissait monstrueusement en deux noires conques terminales, à ras d’asphalte. Depuis que j’avais débarqué, je n’avais pas vu un seul pied. La marée des conques sur l’étendue de l’asphalte courait à ras. Tout autour, du sol au faîte des immeubles, la coquille nue et sonore de la pierre faisait de la rue une vasque de granit. Cette vallée de pierre était parcourue, dans son axe, par un fantastique fleuve de mécaniques enragées. Jamais, autant que ce jour-là, les voitures automobiles – que je connaissais cependant – ne m’étaient apparues ainsi souveraines et enragées, si sournoises bien qu’obéissantes encore. Sur le haut du pavé qu’elles tenaient pas un être humain
qui marchât. »

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai juste réussi à écrire une petite introduction d'une dizaine de lignes, même si je sais ce que n'est pas suffisant (je répète que je n'ai jamais fais de commentaire).



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