Corpus de textes poetiques sur la mer

Publié le 3 nov. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 10 nov. 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

Bonjour, j'aurais besoin d'aide pour les questions sur corpus suivantes:

TEXTE A : GOMBAULD "Je vogue sur la mère"  Je vogue sur la mer, où mon âme craintive
Je vogue sur la mer, où mon âme craintive,
Aux jours les plus sereins, voit les vents se lever.
Pour vaincre leurs efforts, j'ai beau les observer,
Ma force, ou ma prudence, est ou faible, ou tardive.
Je me laisse emporter à l'onde fugitive,
Parmi tous les dangers qui peuvent arriver,
Où tant d'hommes divers se vont perdre, ou sauver,
Et dont la seule mort est le fond, ou la rive.
Le monde est cette mer, où pour me divertir,
Dans un calme incertain, j'écoute retentir
Les accents enchanteurs des perfides Sirènes.
C'est lors que la frayeur me fait tout redouter,
Que je vois les écueils, que je vois les arènes,
Et le gouffre où le Ciel me va précipiter.
TEXTE B : "XVII" Les châtiments  Cette nuit, il pleuvait, la marée était haute…
Cette nuit, il pleuvait, la marée était haute,
Un brouillard lourd et gris couvrait toute la côte,
Les brisants aboyaient comme des chiens, le flot
Aux pleurs du ciel profond joignait son noir sanglot,
L'infini secouait et mêlait dans son urne
Les sombres tournoiements de l'abîme nocturne ;
Les bouches de la nuit semblaient rugir dans l'air.
J'entendais le canon d'alarme sur la mer.
Des marins en détresse appelaient à leur aide.
Dans l'ombre où la rafale aux rafales succède,
Sans pilote, sans mât, sans ancre, sans abri,
Quelque vaisseau perdu jetait son dernier cri.
Je sortis. Une vieille, en passant effarée,
Me dit : – il a péri. C'est un chasse-marée.
Je courus à la grève et ne vis qu'un linceul
De brouillard et de nuit, et l'horreur, et moi seul ;
Et la vague, dressant sa tête sur l'abîme,
Comme pour éloigner un témoin de son crime,
Furieuse, se mit à hurler après moi.
Qu'es-tu donc, Dieu jaloux, Dieu d'épreuve et d'effroi,
Dieu des écroulements, des gouffres, des orages,
Que tu n'es pas content de tant de grands naufrages,
Qu'après tant de puissants et de forts engloutis,
II te reste du temps encor pour les petits,
Que sur les moindres fronts ton bras laisse sa marque,
Et qu'après cette France, il te faut cette barque !
Jersey, avril 1853]
Victor Hugo, Les Châtiments, VII

TEXTE C : Paul VERLAINE "Marine" 
Marine
L'Océan sonore
Palpite sous l'oeil
De la lune en deuil
Et palpite encore,
Tandis qu'un éclair
Brutal et sinistre
Fend le ciel de bistre
D'un long zigzag clair,
Et que chaque lame,
En bonds convulsifs,
Le long des récifs
Va, vient, luit et clame,
Et qu'au firmament,
Où l'ouragan erre,
Rugit le tonnerre
Formidablement
TEXTE D : Charles TRENET "La mer" 
LA MER
La mer qu'on voit danser le long des golfes clairs
A des reflets d'argent, la mer
Des reflets changeants sous la pluie
La mer au ciel d'été confond ses blancs moutons
Avec les anges si purs, la mer
Bergère d'azur infinie
Voyez près des étangs ces grands roseaux mouillés
Voyez ces oiseaux blancs et ces maisons rouillées
La mer les a bercé le long des golfes clairs
Et d'une chanson d'amour, la mer
A bercé mon coeur pour la vie
La mer qu'on voit danser le long des golfes clairs
A des reflets d'argent, la mer
Des reflets changeants sous la pluie
La mer au ciel d'été confond ses blancs moutons
Avec les anges si purs, la mer
Bergère d'azur infinie
Voyez près des étangs ces grands roseaux mouillés
Voyez ces oiseaux blancs et ces maisons rouillées
La mer les a bercé le long des golfes clairs
Et d'une chanson d'amour, la mer
A bercé mon cœur pour la vie
TEXTE E : Guillevic extrait de "Carnac" 
Il y a des hommes
Qui ne voient en toi que la nourricière
Je les envie peut-être,
Car j'aime aussi
Prendre un crabe qui court
Ou sortir des poissons,
Mais j'ai bien peur
Que ce que j'aime alors
Soit de l'ordre de la revanche.
Quand tu parais dormir
Vaincue par le soleil
Ta fatigue ou les songes,
Alors le goéland
Cire durement pour toi.
Ne va pas croire que le spectacle que tu donnes
Soit toujours suffisant.
Ou peut être assis sur tes bords,
Vivre tes vagues, la marée,
Regarder le complot
Que vous mettez au point,
Toi, l'air et l'horizon,
Déplorez que jamais
Tu ne sois là t'ouvrant,
Montrant tes profondeurs,
Et ne pas toujours
Être intéressé.
Je parle et je suis
Obligé de le faire
Je te parme et je fais
Comme si quelquefois
Tu m’entendais parler.
Je te parle et dis-moi
Si tu comprends pourquoi.
I-  Répondre aux Questions suivantes :
   1-Dans ces poèmes, il y a une rencontre entre un poète et la mer. En notant pour chaque texte des différences précises, quelles place occupe le poète dans son poème et comment réagit la mer ?  Tous ces poèmes évoquent la mer.
   2- En donnant des références précises pour chaque texte, comment les poètes réussissent-t-ils, à partir d'images fortes, à nous donner une vision de la mer

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai lu les textes, et apres avoir trouvé qqes points communs et differences, je ne vois vraiment pas comment organiser mes reponses... Des suggestions?? ;)



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