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Sujet du devoir
Bonjour je dois faire un corpus mais je galère un peu...voici la question et merci pour votre aide
question: Comment la forme de ces textes permet-elle de prendre en compte le point de vue de peuples considérés comme sauvage ?
1er texte de jean de Léry
Au reste, parce que nos Toüoupinambaoults sont fort ébahis de voir les
Français et autres des pays lointains prendre tant de peine d'aller quérir leur
Arabotan, c'est-à-dire, bois de Brésil, il y eut une fois un vieillard d'entre eux, qui
sur cela me fit telle demande : Que veut dire que vous autres Mairs et Peros,
c'est-à-dire Français et Portugais, veniez de si loin quérir du bois pour vous
chauffer? n'en y a-t-il point en votre pays ? A quoi lui ayant répondu que oui, et
en grande quantité, mais non pas de telles sortes que les leurs, ni même du bois
de Brésil, lequel nous ne brûlions pas comme il pensait, mais (comme euxmêmes
en usaient pour rougir leurs cordons de coton, plumages et autres
choses) les nôtres l'emmenaient pour faire de la teinture, il me répliqua soudain
: Voire, mais vous en faut-il tant ? Oui, lui dis-je, car (en lui faisant trouver bon)
y ayant tel marchand en notre pays qui a plus de frises et de draps rouges, voire
même (m'accommodant toujours à lui parler des choses qui lui étaient connues)
de couteaux, ciseaux, miroirs et autres marchandises que vous n'avez jamais
vues par deçà, un tel seul achètera tout le bois de Brésil dont plusieurs navires
s'en retournent chargés de ton pays. Ha, ha, dit mon sauvage, tu me contes
merveilles. Puis ayant bien retenu ce que je lui venais de dire, m'interrogeant
plus outre dit, Mais cet homme tant riche dont tu me parles, ne meurt-il point ?
Si fait, si fait, lui dis-je, aussi bien que les autres. Sur quoi, comme ils sont aussi
grands discoureurs, et poursuivent fort bien un propos jusqu'au bout, il me
demanda derechef, Et quand donc il est mort, à qui est tout le bien qu'il laisse ?
A ses enfants, s'il en a, et à défaut d'iceux à ses frères, soeurs, ou plus prochains
parents. Vraiment, dit lors mon vieillard (lequel comme vous jugerez n'était
nullement lourdaud) à cette heure connais-je que vous autres Mairs, c'est-à-dire
Français, êtes de grands fols : car vous faut-il tant travailler à passer la mer, sur
laquelle (comme vous nous dites étant arrivés par-deçà) vous endurez tant de
maux, pour amasser des richesses ou à vos enfants ou à ceux qui survivent
après vous ? La terre qui vous a nourris n'est-elle pas aussi suffisante pour les
nourrir ? Nous avons (ajouta-t-il) des parents et des enfants, lesquels, comme tu
vois, nous aimons et chérissons ; mais parce que nous nous assurons qu'après
notre mort la terre qui nous a nourri les nourrira, sans nous en soucier plus
avant nous nous reposons sur cela."
2ème texte de Montaigne
En côtoyant la mer à la quête de leurs mines, aucuns Espagnols prirent
terre en une contrée fertile et plaisante, fort habitée, et firent à ce peuple leurs
remontrances accoutumées : Qu'ils étaient gens paisibles, venant de lointains
voyages, envoyés de la part du Roi de Castille, le plus grand Prince de la terre
habitable, auquel le Pape, représentant Dieu en terre, avait donné la
principauté de toutes les Indes ; que, s'ils voulaient lui être tributaires, ils
seraient très bénignement traités ; leur demandaient des vivres pour leur
nourriture et de l'or pour le besoin de quelque médecine, leur remontraient au
demeurant la créance d'un seul Dieu et la vérité de notre religion, laquelle ils
leur conseillaient d'accepter, y ajoutant quelques menaces. La réponse fut
telle : Que, quand à être paisibles, ils n'en portaient pas la mine, s'ils l'étaient ;
quand à leur Roi, puisqu'il demandait, il devait être indigent et nécessiteux ; et
celui qui lui avait fait cette distribution, homme aimant dissension, d'aller
donner à un tiers chose qui n'était pas sienne, pour le mettre en débat contre
les anciens possesseurs ; quant aux vivres, qu'ils leur en fourniraient ; d'or, ils
en avaient peu, et que c'était chose qu'ils mettaient en nulle estime, d'autant
qu'elle était inutile au service de leur vie, là où tout leur soin regardait
seulement à la passer heureusement et plaisamment ; pourtant, ce qu'ils en
pourraient trouver, sauf ce qui était employé au service de leurs dieux, qu'ils le
prissent hardiment ; quant à un seul Dieu, le discours leur en avait plu, mais
qu'ils ne voulaient changer leur religion, s'en étant si utilement servis si
longtemps, et qu'ils n'avaient accoutumé prendre conseil que de leurs amis et
connaissants. Quant aux menaces, c'était signe de faute de jugement d'aller
menaçant ceux desquels la nature et les moyens étaient inconnus ; ainsi qu'ils
se dépêchassent promptement de vider leur terre, car ils n'étaient pas
accoutumés de prendre en bonne part les honnêtetés et remontrances de gens
armés et étrangers ; autrement, qu'on ferait d'eux comme de ces autres — leur
montrant les têtes d'aucuns hommes justiciés autour de leur ville. Voilà un
exemple de la balbutie de cette enfance.
3ème texte de Diderot
A. 0 Aotourou ! que tu seras content de revoir ton père ta mère, tes frères,
tes soeurs, tes compatriotes, que leur diras-tu de nous ?
B. Peu de choses, et qu'ils ne croiront pas.
A. Pourquoi peu de choses ?
B. Parce qu'il en a peu conçues, et qu'il ne trouver ; dans sa langue aucun
terme correspondant à celles dont il a quelques idées.
A. Et pourquoi ne le croient-ils pas ?
B. Parce qu'en comparant leurs moeurs aux nôtres, il aimeront mieux
prendre Aotourou pour un menteur, que de nous croire si fous.
A. En vérité ?
B. Je n'en doute pas : la vie sauvage est si simple, et nos sociétés sont des
machines si compliquées ! Le Tahitien touche à l'origine du monde, et
l'Européen touche ; sa vieillesse. L'intervalle qui le sépare de nous est plus
grand que la distance de l'enfant qui naît à l'homme décrépit. Il n'entend
rien à nos usages, à nos lois, ou il n'y voit que des entraves déguisées sous
cent formes diverses, entraves qui ne peuvent qu'exciter l'indignation et le
mépris d'un être en qui le sentiment de la liberté est le plus profond des
sentiments.
Où j'en suis dans mon devoir
J'ai déja réussi à présenter le corpus et à reformuler la question mais ma prof veut qu'on fasse un plan détaillé afin de répondre à la question. Pourriez vous m'aider à faire mon plan
merci
14 commentaires pour ce devoir
écris ce que a reformulé :
Par quels moyens les auteurs arivent-t-ils a nous donner la vision des peuples "sauvages"
ceci est ma reformulation mais je n'arive pas a trouver de plan avec cela
est ce que ton professeur a donné un plan général a respecté pour faire un corpus...
sinon :
Par quels moyens les auteurs arivent-t-ils a nous donner la vision des peuples "sauvages"
les moyens dans la question de départ : il est question de la forme de ces textes .
-comment sont ils rédigés (quel ton employé) ce sont des monologues ?...
-quels en sont le contexte
-quels visions on en tire
ok merci beaucoup de ton aide mais qu'est ce que tu entends par "quel en sont le contexte"
sinon penses tu vraiment que je puisse consacrer une partie entière à la vision des "sauvages"? est ce que je ne m'éloigne pas de la question de départ qui est : comment la forme de ces textes permet elle de prendre en compte le point de vue des peuples considérés comme "sauvages" ??
non il ne nous a pas donné de plan général pour le corpus je sais juste qu'il ne faut pas faire un plan avec I.Texte 1 II.Texte 2 III.Texte3... mais plutôt confronter les textes et montrer leurs similitudes et leurs différences
tu doit qualifié les époques ou ont été écris ces textes ce qui peu être l'introduction
ce sont bien entendu pas des monologues et pour un d'entre eux, tape Montaigne dans Wikipédia pour savoir ce que c'est...
a tu remarqué la forme grammaticale de: Que veut dire que vous autres Mairs et Peros
ça me fait pensé a ko ça zot y veux dire...
comment je parle moi le sauvage ?
ces textes en sont truffés..
oui la vision des sauvages c'est a dire de moi l'indigène est importante a la fin , c'est la conclusion
a laquelle le lecteur doit arrivé en lisant ainsi ces textes ..
tu me contes merveilles
Parce qu'il en a peu conçues, et qu'il ne trouver ; dans sa langue aucun
terme correspondant à celles dont il a quelques idées
c est un monde de xxxxx
la forme de ces textes permet-elle de prendre en compte le point de vue de peuples considérés comme sauvage ?
ok merci pour ta réponse et merci de ton aide
En revanche je ne pense pas avoir bien compris quand tu dit
ça me fait pensé a ko ça zot y veux dire...
comment je parle moi le sauvage ?
ces textes en sont truffés..
Sinon j'ai en effet remarqué que le temps de parole venait a la fin pour le sauvages dans le 1er texte
Sinon pour Montaigne j'ai trouvé que c'était un essais philosophique
Jai maintenant beaucoup d'idée pour le développement mais par contre pour le plan je n'arrive que a trouver la première partie qui est comment sont rédigés les textes car je ne suis pas sur d'avoir bien compris :
est ce que je ne risque pas de m'éloigner de la question de départ en integrant dans mon plan une partie consacré a la vision des sauvages ?
merci de ton aide
c'est un ensemble de textes extrait d'ouvrage de la période des Grandes xxxxxxx.
les auteurs nous font découvrir le point de vue réel ou supposé des sauvages.
pour ce faire ils utilise le genre xxxx pour leur donner la parole mais aussi l'essais philosophique .
pour nous faire plonger dans l'esprit du sauvage ils n'hésitent pas a utiliser des style supposer grammaticalement proche des langues sauvages.
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ce faisant l'image qu'on les sauvages du monde européen d'alors est un monde indescriptible....
ps
je suis de langue créole , tape zinfos97411 et regarde les commentaires des articles....
la vision du sauvage est au centre du problème :
tu dois dans chaque partie de l'exercice confronter les textes et montrer leurs similitudes et leurs différences sur ce point car c'est la problématique....
mais seul dans la conclusion final tu va pouvoir donner l'avis qu'il ont en commun sans trop t'attarder
Ok merci beaucoup
que pense tu de ce plan
I. La manière de rédaction des textes( figures de styles, temps de paroles des sauvages..)
II. Les points de vue sauvages ( sur leur manière de vivre et sur la manière dont vivent les européens ...)
III. Comparaisons des différents peuples ( sauvages décrit comme sage plein de qualités et les européens comme barbare, menacant, stupide )
Sinon a t'eu une meilleur idée de plan
merci du temps que tu prends pour m'aider ;)
mon dernier post était un plan à compléter
je pense que ton plan s'y insérerait bien avec quelque mises en forme de part et d'autre
cependant
il faut que tu relise les texte en faisant un grand tableau a 3 colonne
un pour chaque texte .
des que tu vois une forme de style , un genre littéraire grammatical dans un tu le note dans le tableau et vérifie s'il est dans les autres.
afin de vérifié n'avoir rien oublier.
je pense que en tant que créole il y a des choses dans ces textes qui me semble évident que j'ai du mal a voir que les autres ne les voient pas ...
les termes barbare, menaçants, stupide ne sont pas totalement juste , ils ne conteste pas que les européens soit civilisé , il ne les pense pas stupide mais fou ce qui revient au même dans les actes mais pas dans le sens des actes
mais tu touche au but ce sont des textes a charges contre les européens
dans le tableau tu peut mettre
texte 1 a charge
texte 2 a charge
texte 3 a charge
aucun des trois ne les défends
voila j'ai compléter le post est ce cela qu'il fallait mettre ?
peux tu me proposer un plan concret que je pourrai suivre dans mon développement style I. ..., II. ...) merci de ton aide
pour nous faire plonger dans l'esprit du sauvage ils n'hésitent pas a utiliser des style supposer grammaticalement proche des langues sauvages.
. le rythme (binaire)
. accumulation
. échange des roles ( européens présentés plus comme sauvage et sauvage plus comme civilisé)
. périphrase
. champ lexicaux ( par ex des armes ou de la terre idéale )
.énumération
ce faisant l'image qu'on les sauvages du monde européen d'alors est un monde indescriptible....
bonsoir
ce que tu écris dans ton dernier post correspond a mon niveau
je ne peux pas t'aider plus j'ai eu le bac dans les années 90
les épreuves étaient différentes
par contre le corpus ressemble beaucoup a la note de synthèse des concours A et B de l'administration.
lors de cette épreuve une fois qu'on a reformulé la problematique , et avancé une ébauche de plan
on est obligé de faire le tableau que je t'ais dis pour finaliser le plan et commencer a rédiger.
tu relis les textes en construisant sur une feuille un tableau avec autant de colonnes que de textes dans fournis dans l'épreuve
a chaque fois que tu lis une phrase une expression si cela cadre avec la problématique tu note dans la colonne correspondante.
comme ça a la fin tu peut rédiger , suivre le plan et confronter les textes et montrer leurs similitudes et leurs différences
, et enfin la cerise sur le gâteau pouvoir cité cette fameuse vision comme point de convergence des auteurs
ps tu risque de devoir reformulé :
échange des rôles ( européens présentés plus comme sauvage et sauvage plus comme civilisé)
(Montaigne est un précurseur des humanistes des lumières il vois les sauvages comme un être humain digne et doué de raison.
il a eu l'autorisation d'écrire ce qu'il a écrit car on était en guerre lavé avec les espagnols a ce moment...
ce faisant c'est un rare élément qui redonne aux européens des caractères d'êtres civilisés...
CELA ne peut etre mis dans le corpus , c'est pas dans les textes ni dans la problematique )
sache que je te remercie aussi
car ton exercice me permet de me remettre a niveau
Ils ont besoin d'aide !
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tu a reformulé la question
suis donc cette reformulation pour ton plan !
cela ne m'aide pas beaucoup à vrai dire...