Devoir n°3 de Français

Publié le 6 mai 2015 il y a 8A par Anonyme - Fin › 9 mai 2015 dans 8A
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Sujet du devoir

Bonjour, j'aurais besoin d'aide sur le devoir n°3 du CNED en première. J'aurais besoin d'aide pour  le travail d'écriture. Je pense partir sur l'écriture d'invention, il s'agit de commenter les extraits des scènes 1 et 2 de L’île des esclaves de Marivaux. Or je n'y arrive pas du tout donc si quelqu'un pourrais m'aider ce serait très très cool.

Voici le texte à commenter :

Après un naufrage, Arlequin et son maître Iphicrate, venus d’Athènes, échouent sur une
île dont les habitants ont échangé leurs milieux sociaux : les maîtres sont, soit tués, soit
devenus les esclaves et les valets ont pris la place des maîtres. Cette île est en effet peuplée d’anciens esclaves révoltés. L’objectif de cet échange étant de faire prendre conscience aux maîtres des conditions de vie de leurs propres valets. Dans cette fi n de

scène 1, Arlequin
vient de découvrir comment vivent ces insulaires.
Arlequin. − Mon cher patron, vos compliments me charment ; vous avez coutume de m'en
faire à coups de gourdin qui ne valent pas ceux-là ; et le gourdin est dans la chaloupe.
Iphicrate. − Eh ne sais-tu pas que je t'aime ?
Arlequin. − Oui ; mais les marques de votre amitié tombent toujours sur mes épaules, et
cela est mal placé. Ainsi, tenez, pour ce qui est de nos gens, que le ciel les bénisse ! S'ils
sont morts, en voilà pour longtemps ; s'ils sont en vie, cela se passera, et je m'en goberge.
Iphicrate, un peu ému.− Mais j'ai besoin d'eux, moi.
Arlequin, indifféremment. − Oh ! Cela se peut bien, chacun a ses affaires : que je ne vous
dérange pas !
Iphicrate. − Esclave insolent !
Arlequin, riant.− Ah ! ah ! vous parlez la langue d'Athènes ; mauvais jargon que je n'entends
plus.
Iphicrate. − Méconnais-tu ton maître, et n'es-tu plus mon esclave ?
Arlequin, se reculant d'un air sérieux. − Je l'ai été, je le confesse à ta honte, mais va, je te
le pardonne ; les hommes ne valent rien. Dans le pays d'Athènes, j'étais ton esclave ; tu me traitais comme un pauvre animal, et tu disais que cela était juste, parce que tu étais
le plus fort. Eh bien ! Iphicrate, tu vas trouver ici plus fort que toi ; on va te faire esclave à
ton tour ; on te dira aussi que cela est juste, et nous verrons ce que tu penseras de cette
justice-là ; tu m'en diras ton sentiment, je t'attends là. Quand tu auras souffert, tu seras plus
raisonnable ; tu sauras mieux ce qu'il est permis de faire souffrir aux autres. Tout en irait
mieux dans le monde, si ceux qui te ressemblent recevaient la même leçon que toi. Adieu,
mon ami ; je vais trouver mes camarades et tes maîtres.
Il s'éloigne.


Iphicrate, au désespoir, courant après lui, l'épée à la main.− Juste ciel ! peut-on être plus
malheureux et plus outragé que je le suis ? Misérable ! tu ne mérites pas de vivre.
Arlequin. − Doucement ; tes forces sont bien diminuées, car je ne t'obéis plus, prends-y
garde.
Scène II. − Trivelin, avec cinq ou six insulaires, arrive, conduisant une Dame et la suivante,
et ils accourent à Iphicrate qu'ils voient l'épée à la main.
Trivelin, faisant saisir et désarmer Iphicrate par ses gens. − Arrêtez, que voulez-vous faire ?
Iphicrate. − Punir l'insolence de mon esclave.
Trivelin. − Votre esclave ! vous vous trompez, et l'on vous apprendra à corriger vos termes.
(Il prend l'épée d'Iphicrate et la donne à Arlequin.) Prenez cette épée, mon camarade ; elle
est à vous.
Arlequin. − Que le ciel vous tienne gaillard, brave camarade que vous êtes !
Trivelin. − Comment vous appelez-vous ?
Arlequin. − Est-ce mon nom que vous demandez ?
Trivelin. − Oui vraiment.
Arlequin. − Je n'en ai point, mon camarade.
Trivelin. − Quoi donc, vous n'en avez pas ?
Arlequin. − Non, mon camarade ; je n'ai que des sobriquets qu'il m'a donnés ; il m'appelle
quelquefois Arlequin, quelquefois Hé.
Trivelin. − Hé ! le terme est sans façon ; je reconnais ces Messieurs à de pareilles licences.
Et lui, comment s'appelle-t-il ?
Arlequin. − Oh, diantre ! il s'appelle par un nom, lui ; c'est le seigneur Iphicrate.
Trivelin. − Eh bien ! changez de nom à présent ; soyez le seigneur Iphicrate à votre tour ; et
vous, Iphicrate, appelez-vous Arlequin, ou bien Hé.
Arlequin, sautant de joie, à son maître. − Oh, oh, que nous allons rire ! seigneur Hé !
Trivelin, à Arlequin. − Souvenez-vous en prenant son nom, mon cher ami, qu'on vous le
donne bien moins pour réjouir votre vanité, que pour le corriger de son orgueil.
Arlequin. − Oui, oui, corrigeons, corrigeons !
Iphicrate, regardant Arlequin.− Maraud !

Voila ;)

Où j'en suis dans mon devoir

Pour les questions sur le corpus de texte c'est fini par contre le travail d'écriture m'est impossible à faire

Merci de faire au mieux

 




3 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 6 mai 2015

c'est quoi les sujets stp ?

Anonyme
Posté le 6 mai 2015

Les sujets de quoi ?

L'objet d'étude de ce devoir est :

Le texte théâtral et sa représentation, du XVIIe siècle à nos jours

J'espère que c'était ça la réponse à ta question

Anonyme
Posté le 8 mai 2015

Premièrement,  tu  devrais associer le fond et la forme en plus de te renseigner  sur Marivaux (La vie de Marianne ).


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