devoirs type bac

Publié le 2 nov. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 5 nov. 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

Bonjour à tous, je dois faire un sujet type bac, voici les consignes:
_Quelles visions d l'homme et de la société les trois extraits proposent-ils?
_Vous commenterez le texte 1 le Meilleur des mondes. (introduction et conclusion)


« Abolir l'amour de la nature », Le Meilleur des mondes, Huxley
L'un des étudiants leva la main ; et, bien qu'il comprît fort bien pourquoi l'on ne pouvait pas tolérer que des gens de caste inférieure gaspillassent le temps de la communauté avec des livres, et qu'il y avait toujours le danger qu'ils lussent quelque chose qui fît indésirablement « déconditionner » un de leurs réflexes, cependant... en somme, il ne concevait pas ce qui avait trait aux fleurs. Pourquoi se donner la peine de rendre psychologiquement impossible aux Deltas l'amour des fleurs ? Patiemment, le D.I.C. donna des explications. Si l'on faisait en sorte que les enfants se missent à hurler à la vue d'une rose, c'était pour des raisons de haute politique économique. Il n'y a pas si longtemps (voilà un siècle environ), on avait conditionné les Gammas, les Deltas, voire les Epsilons, à aimer les fleurs - les fleurs en particulier et la nature sauvage en général. Le but visé, c'était de faire naître en eux le désir d'aller à la campagne chaque fois que l'occasion s'en présentait, et de les obliger ainsi à consommer du transport. - Et ne consommaient-ils pas de transport ? demanda l'étudiant. - Si, et même en assez grande quantité, répondit le D.I.C., mais rien de plus. Les primevères et les paysages, fit-il observer, ont un défaut grave : ils sont gratuits. L'amour de la nature ne fournit de travail à nulle usine. On décida d'abolir l'amour de la nature, du moins parmi les basses classes, d'abolir l'amour de la nature, mais non point la tendance à consommer du transport. Car il était essentiel, bien entendu, qu'on continuât à aller à la campagne, même si l'on avait cela en horreur. Le problème consistait à trouver à la consommation du transport une raison économiquement mieux fondée qu'une simple affection pour les primevères et les paysages. Elle fut dûment découverte. - Nous conditionnons les masses à détester la campagne, dit le Directeur pour conclure, mais simultanément nous les conditionnons à raffoler de tous les sports en plein air. En même temps, nous faisons le nécessaire pour que tous les sports de plein air entraînent l'emploi d'appareils compliqués. De sorte qu'on consomme des articles manufacturés, aussi bien que du transport. D'où ces secousses électriques.
-Je comprends, dit l’étudiant; et il resta silencieux, éperdu d'admiration.


1984, Orwell
Comme un criminel, il avait emporte dans sa serviette ce livre qui même sans aucun texte, était compromettant.
Ce qu'il allait commencez, c’était son journal, Ce n' était pas illégal (rien n’était illégal, puisqu’il n'y avait plus de lois), mais s'il était découvert, il serait, sans doute, puni de mort ou de vingt-cinq ans au moins de travaux forcés dans un camp, Winston adapta une plume au porte-plume et la suça pour en enlever la graisse, Une plume était un article archaïque, rarement employé, même pour les signatures, il s'en était procure une, furtivement et avec quelque difficulté, simplement parce qu'il avait le sentiment que le beau papier crémeux appelait le trace d'une réel plume plutôt que les éraflures d'un crayon a encre. A dire vrai, il n'avait pas l habitude d'écrire à la main. En dehors de tres courtes notes, il était d'usage de tout dicter au phonoscript, ce qui, naturellement, était impossible pour ce qu'il projetait, il plongea la plume dans l'encre puis esita une seconde, un tremblement lui parcourait les entrailles, faire un trait sur un papier était un acte décisif. En petite lettre maladroite il écrivit: 4 avril 1984
il se redressa un sentiment de complète impuissance c'était empare de lui, Pour commencer, il n'avait aucune certitude que ce fut vraiment 1984, On devait être aux alentours de cette date, car il était trente-neuf ans, et il croyait être en 1944 ou 1945. Mais, par les temps qui courraient, il n'était possible de fixer une date qu'à deux près,
pour qui écrivit-il se journal? Cette question, brusquement, s'imposa à lui. Pour l'avenir, pour des gens qui n’étaient pas nés. Son esprit erra un moment autour de la date approximative écrite sur la page, puis bondit sur un mot novlangue: double pense pour la première fois, l'empleur de son entreprise lui apparut comment communiquer avec l'avenir? C'était impossible intrinsèquement, Ou l’avenir ressemblerait au présent et on ne l’écouterait pas ou il serait différent, et son enseignement, dans ce cas, n'aurait aucun sens.
Pendant un moment, il fixa stupidement. Le papier l’émission du télécran c’était changée en une stridente musique militaire,


« la bonne est pire que la mauvaise », Le Vicomte pourfendu, Calvino
Immunisé contre la contagion (toujours, à ce qu'il semble, grâce aux cures mystérieuses des ermites) il arpentait le village en s'informant minutieusement des besoins de chacun et en ne leur laissant digué pour eux de toutes les façons. Souvent, sur son mulet, il faisait la navette entre Prechampignon et la masure du docteur Trelawney pour demander à celui-ci conseils et médicaments. Non que le docteur eût trouvé le courage d'approcher maintenant les lépreux. Mais il semblait qu'il commençât à s'intéresser à eux, en prenant le bon Médard comme intermédiaire.
Seulement, l'intention de mon oncle allait plus loin. Il ne se proposait pas seulement de soigner les corps des lépreux, mais aussi leur âme. Il était constamment au milieu d'eux à leur faire la moral; à fourrez le nez dans leurs affaires, à se scandaliser et à prêcher. Les lépreux ne pouvaient pas le souffrir. Finis les temps heureux et licencieux de Préchampignon! Avec ce gringalet tout de noir juché sur une seule jambe, cérémonieux et prodige en sentences, personne ne pouvait faire son bon plaisir sans être réprimandé en public, ce qui suscitait des méchancetés et des chocs en retour. Même la musique, à la force d'entendre répéter qu'elle était futile, lascive, sans un bon sentiment pour l'inspirer- leur devint insupportable, et leurs bizarres instruments se couvrirent de poussière. Les lépreux n'ayant plus le soulagement de leurs ripailles se trouvèrent face à face avec leur maladie et passèrent leurs soirées dans les pleurs et le désespoir.
«Des deux moitiés la bonne est pire que la mauvaise», commençait-on de dire à Préchampignon.
Mais ce n'était pas seulement chez les lépreux que l'administration pour le Bon était en diminution.
« Heureusement que son boulet de canon ne l'a coupé qu'en deux, disait tout le monde. S'il en avait fait trois morceau, Dieu sait ce qu'il nous aurait fait voir ! »
Maintenant les huguenots montaient également la garde contre lui parce qu'il avait perdu tout respect pour eux et venait à toute heure espionner le nombre de sacs qu ils avaient dans leurs greniers et et les sur les prix. Après quoi il racontait tout à la ronde et ruinait ainsi leur commerce.
C'est ainsi que les journées passaient à Terralba. Nos sentiments devenaient incolores et obtus parce que nous nous sentions comme perdus entre une vertu et une perversité également inhumaines.

Où j'en suis dans mon devoir

Question,
C'est trois textes sont des extrait de chaque œuvre, le premier texte est un extrait de Le meilleur des mondes écrit par Aldous Huxley en 1935, le deuxième texte est l'extrait de 1984 écrit par Orwell en 1949 et le troisième est l'extrait de Le Vicomte de Pourfendu écrit par Italo Calvino en 1955, c'est trois textes ont une vision de l'homme et de la société, Huxley veut montrer un monde meilleur, avec l'avancé sociétale et scientifique, avec l'enfant qui lève la main et qui une pose une question du système global, il montre une société rigoureuse, les registres employé ici sont didactique car c'est une apologue, épique par le champs lexical de la nature, « fleurs » (ligne 4), « amour des fleurs » (ligne 6), « rose » (ligne 8), « nature sauvage » (ligne 11), « campagne » (ligne 12), « les primevères et les paysages » (ligne 16), « l'amour de la nature » (ligne 17), répétition de « l'amour de la nature » (ligne 6, 17, 18). On peut voir une autre vision de l'homme et de la société, Orwell dénonce la société totalitaire, par une personne qui est un criminel qui reste devant le papier et qui a écrit 1984, les registres présents sont didactique, « mais » (ligne 30) et pathétique par le lexique des sentiments, « un tremblement lui parcourait les entrailles » (ligne 21), « acte décisif » (ligne 22), « un sentiment de compléte impuissance » (ligne 25), Calvino veut faire ressortir les troubles comportementaux de l’homme ainsi que le dédoublement de personnalité, les registres employés sont didactique, « mais » (ligne 23) et tragique, par le champs lexical de la souffrance, « lépreux » (ligne 7, 12,17), « coupé en deux » (ligne 25), « souffrir » (ligne 12). On peut voir que c'est trois textes ont des points communs, il veulent montrer le meilleur des mondes, un monde meilleur, où la population accepte le système politique, présence de l'utopie ainsi que l'apologue qui permet de convaincre le lecteur.

introduction et conclusion,
Ce texte est un extrait d'un roman intitulé Le Meilleur des mondes écrit par Huxley, c'est un texte du XX siècle, son genre est argumentatif, présence de l'apologue, l'auteur a écrit d'autre œuvre comme Les Diables de Loudun ou Le Ciel et l'Enfer. Ce texte appartient aux registres épique et didactique, l'auteur veut mettre en avant l'avancé de la société et scientifique. Comment Huxley perçoit -il la nature humaine par rapport à son monde utopique ? Premièrement, la forme de l'apologue, ensuite la société et l'homme dans le Meilleur des mondes et enfin la leçon implicite de l'apologue.


Pour s'adresser au public Huxley utilise l'apologue plaisant. Il invente un récit qui lui permet d'illustrer par des exemples un monde imaginaire qu'il voudrait avoir, avec un régime conforme à l’intérêt général, il amène le lecteur à comprendre qu'il n'y a pas de monde parfait qui peut exister avec une organisation social équilibré, l’œuvre permet de faire réfléchir le lecteur sur un monde ou tout le monde est content de son statue. Ce texte est en quelque sorte une mise en garde contre une société qui évolue par les techniques et une critique des manières monstrueuse du DIC et le totalitarisme, révélé par la société de consommation, il fait implicitement référence au modèle américain sur la culture occidentale.




1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 2 nov. 2011
Merci d'avoir pris le temps de lire mon travail.

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