Ecriture d'invention

Publié le 10 mars 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 14 mars 2011 dans 13A
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Sujet du devoir

Bonjour à tous,
J'ai une écriture d'invention à faire, le sujet est :
Mme de Grancey vient de lire le texte de L'Emile de Rousseau (livre V). Elle décide d'écrire à Rousseau de ce qu'elle a pensé de son essai et plus particulièrement de cet extrait. Elle reprendra certains éléments précis de l'argumentation de Rousseau pour la contre-dire.


Voici le texte de Rousseau:
La femme est faite spécialement pour plaire à l’homme ; si l’homme doit lui plaire à son tour, c’est d’une nécessité moins directe, son mérite est dans sa puissance, il plaît par cela seul qu’il est fort. Ce n’est pas ici la loi de l’amour, j’en conviens ; mais c’est celle de la nature, antérieure à l’amour même. Cultiver dans les femmes les qualités de l’homme et négliger celles qui leur sont propres, c’est donc visiblement travailler à leur préjudice : les rusées le voient trop bien pour en être les dupes ; en tâchant d’usurper nos avantages elles n’abandonnent pas les leurs ; mais il arrive de là que, ne pouvant bien ménager les uns et les autres, parce qu’ils sont incompatibles, elles restent au-dessous de leur portée sans se mettre à la nôtre, et perdent la moitié de leur prix. Croyez-moi, mère judicieuse, ne faites point de votre fille un honnête homme, comme pour donner un démenti à la nature ; faites-en une honnête femme, et soyez sûre qu’elle en vaudra mieux pour elle et pour nous.

L’inconstance des goûts leur*(*les jeunes filles) est aussi funeste que leur excès, et l’un et l’autre leur vient de la même source. Ne leur ôtez pas la gaieté, les ris, le bruit, les folâtres jeux, mais empêchez qu’elles se rassasient de l’un pour courir à l’autre, ne souffrez pas qu’un seul instant de leur vie elles ne connaissent plus de frein. Accoutumez-les à se voir interrompre au milieu de leurs jeux et ramener à d’autres soins sans murmurer. La seule habitude suffit encore en ceci, parce qu’elle ne fait que seconder la nature.

Il résulte de cette contrainte, une docilité dont les femmes ont besoin de toute leur vie, puisqu’elles ne cessent jamais d’être assujetties ou à un homme ou aux jugements des hommes, et qu’il ne leur est jamais permis de se mettre au-dessus, de ces jugements.

Où j'en suis dans mon devoir

Monsieur Rousseau,

Je vous écris cette lettre pour vous faire part de mon opinion sur votre essai « L ‘Emile » . Pour tout vous dire, cela va probablement vous déplaire mais je trouve vos propos absolument honteux. Qui êtes-vous pour parler ainsi des femmes? Pourquoi les filles devraient être éduquer différemment des garçons? Elles ne sont pas plus faibles qu‘eux. Pour vous l’homme représente la force et le pouvoir alors que la femme représente la passivité et la soumission, et bien je vais vous prouvez le contraire! Ce n’est pas parce qu’ ils ont des muscles plus forts qu’ils doivent se sentir supérieurs. Une princesse allemande se lève à cinq heures du matin pour travailler et diriger ses sujets et toutes les affaires. Alors ne dîtes plus que le pouvoir est réservé aux hommes! Ce n’est pas une loi naturelle, mais une loi qu’on inculque aux femmes pendant leur éducation. On leur apprend à plaire aux hommes et à leur obéir. L’union de ses deux sexes forme l’esclavage. Et vous savez pourquoi? Parce que les hommes sont bien trop fières pour nous aider à avoir une éducation meilleure ! Si elle est ainsi c’est parce que ce sont les femmes qui l’apprennent aux filles et non les hommes.





J'aimerai savoir si pour l'instant ce que j'ai fais est bien. J'ai aussi besoin de votre aide, car là je reste bloqué sur le texte je ne comprends pas les arguments de Rousseau. Pouvez vous m'expliquez ?
Merci d'avance..



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