iles des esclaves scène2

Sujet du devoir

vous ferez le commentaire de l'extrait des esclaves à partir du parcours suivant
vous montrerez d'abord que la société utopique de l'ile repose sur une expérimentation destinées à donner une leçon à l'humanité, mais qu'elle est aussi l'occasion d'élaborer une critique du monde réel de l'époque

Où j'en suis dans mon devoir

L’œuvre de Marivaux propose un autre modèle de société, l île des esclaves, île utopique qui n'a ni nom, ni lieu est le cadre d'une expérimentation, cette invention permet à l'auteur d'imaginer le devenir d'un groupe de personnes si les rapports de forces devaient s'inverser. C'est Trivelin qui met en place les conditions expérimentales au nom de l'auteur dans un monologue, nous n'avons que très peu d'information sur la vie menée sur cette île. Située dans l'Antiquité,le régime politique de l'île est une république Trivelin emploie le terme de "citoyennes", fondée par les esclaves de la Grèce qui se sont révoltés contre leurs maîtres. Ils ont instauré des lois différents de celles en vigueur à Athènes. Les anciens esclaves qui échouent sur l'île deviennent libres et forment une nouvelle société, tandis que les anciens maîtres connaissent un autre sort. Les nouveaux venus doivent obéir aux nouvelles lois expérimentales à savoir maîtres et esclaves doivent échanger leurs rôles, noms et habits, les premiers expriment leur colère et laissent tomber les masques du statut social les autres sont heureux de leur nouvelle situation.Marivaux montre bien qu'il existe une oppression et qu'il y a nécessité à soigner les maîtres même si cela doit prendre du temps. L'expérience , la "thérapie" ne doit se faire sur une durée de trois ans au bout desquels les maîtres ayant été guéris de la maladie d'orgueil, repartiraient et retrouveraient leur condition première.

Lîle des esclaves est le reflet d'une société qui commence à exploser, Marivaux ne fait que transcrire ce qu'il voit et comment la société sera après la "Révolution", dans cette pièce c'est la soumission du Tiers-État envers la Noblesse qu'il fait ressortir ces derniers tenant le pouvoir que "grâce" à leur nom.