Question de corpus+plan dissertation et commentaire et sujet d'invention complet

Publié le 26 févr. 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 5 mars 2011 dans 13A
18.00 / 20
5

Sujet du devoir

I.Question de corpus(AIDE)
Dites en quoi chacun de ces textes se distingue des autres en fonction des registres choisis. Votre réponse n’excèdera pas une vingtaine de lignes.

Où j'en suis dans mon devoir

I. Question de corpus :
Les trois textes du corpus sont des extraits de pièce de théâtre dont Shakespeare, Alfred Jarry et Eugène Ionesco sont les auteurs. William Shakespeare compose Macbeth, pièce de théâtre de 1606 dont le genre est la tragédie et où le sujet est inspiré d'un personnage des chroniques : Macbeth, roi d'Écosse. Dans l’acte I scène 7, le lieu prend place dans une cour au château de Macbeth, il récite un monologue dans lequel il hésite à passer à l'acte devant la bonté de son roi mais d’un autre côté est poussé par Lady Macbeth ce qui finit par un complot de meurtre entre les deux amants. Ubu roi est notamment une pièce de théâtre de 1896, Son nom pourrait être inspiré de la tragédie de Sophocle, Œdipe Roi. Cette pièce est considérée comme précurseur du mouvement surréaliste et du théâtre de l'absurde. Ainsi, Jarry y mêle provocation, absurde, farce, parodie et humour gras. Cette comédie burlesque dont le héros est le ‘Père Ubus’ est enfaite une caricature bouffonne de la stupidité bourgeoise et de la sauvagerie humaine. Ubu Roi met en scène une facilité de prise de pouvoir, vers une chute grotesque d'un inquiétant personnage. Eugène Ionesco a conçu Macbeth en 1972, cette pièce inspirée de Shakespeare est à la fois drôle et intrigante. L’emploi immodéré de la répétition caractérise le théâtre de Ionesco : « Jamais » « De nos brebis/De nos cochons » « exterminer » ; cependant Macbeth est aussi une réécriture parodique du Macbeth de Shakespeare. La répétition, qui est l’un des procédés permettant à Ionesco de transformer la sombre tragédie de Macbeth en une farce grotesque. La parodie quitte l’univers de la tragédie, où les répétitions sont au service de la manifestation du destin, pour celui d’une comédie ubuesque, où les répétitions révèlent la puissance dévastatrice de l’appétit de pouvoir partagé par tous les hommes. Le comique dérisoire et pessimiste de Macbett souligne ainsi l’ambivalence de la répétition, qui produit des effets à la fois euphoriques et dysphoriques. Dans cette œuvre, l’auteur se livre alors à un exercice de réécriture méthodique d’une pièce antérieure, dans ce cas de Macbeth de Shakespeare. Malgré la similarité dans les titres de ces deux œuvres, Ionesco est sans doute attiré par le mélange des genres qui caractérise l’écriture dramatique de Shakespeare par opposition à la tradition classique mais le Macbett d’Ionesco semble être moins malveillant que celui de l’original dans Shakespeare ; Macbett est alors un Macbeth plus excessif, plus éxagéré.
La pièce de Jarry est une farce parodique dont le titre évoque la tragédie grecque de Sophocle Œdipe roi, dont l’intrigue rappelle en partie celle du Macbeth de Shakespeare. La présence des deux personnages principaux, Mère Ubu et Père Ubu, introduit le spectateur in medias res, dans une conversation qui commence et se poursuit en brèves répliques alternées, créant une dynamique. On y retrouve notamment un langage grossier, familier : « MERDRE » par lequel l’auteur souligne sa volonté de mettre à mal les conventions théâtrales et de provoquer le spectateur par une esthétique bouffonne. De plus, les nombreuses exclamations : « Oh !, Hé !, Eh ! » ainsi que les autres exclamatives créent un effet d'agitation qui est en soi comique. La diversité des niveaux de langue et l'abondance des grossièretés ainsi que l'expression des personnages créent la surprise, voire le scandale. Cependant, cette scène présente aussi, quoique de façon burlesque, les données dramatiques et psychologiques d'une scène d'exposition, préparant de manière structurée la suite de l'action. Cette scène comprend les principaux éléments d’une exposition telle que la fonction informative des personnages et la fonction dramatique avec les enjeux de l’intrigue à travers une parodie de Macbeth de Shakespeare. Le titre renvoyant explicitement à Oedipe-roi de Sophocle reprend alors largement le thème de Macbeth. Macbett et Macbeth étant tous les deux porteurs d’une interrogation essentielle se différencient par l’ajout d’éléments comiques, parmi lesquelles figures la répétition, qui fait passer de la tragédie à la comédie. Le changement de tonalité auquel procède la réécriture convoque un autre intertexte, qui a amorcé la perversion grotesque de la tragédie politique. Il s’agit d’Ubu roi d’Alfred Jarry, qui s’inspire déjà de Macbeth pour mettre en scène l’éternelle tragédie de l’abus de pouvoir. Ionesco réécrit Macbeth en lui faisant subir les transformations nécessaires à l’expression de ses propres conceptions de l’histoire et du pouvoir. Ainsi, la transposition de la tragédie shakespearienne dans l’univers dramatique « absurde » d’Ionesco génère un comique proche du travestissement burlesque.



2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 26 févr. 2011
Enfaite j'ai rédigé la question de corpus mais n'est pas sure si je répond bien à la question(l'objet d'etude est la réécriture), je doit notamment faire le plan de la dissertation et du commentaire ainsi que rediger le sujet d'invention , cela je vai le publier ensuite.
Anonyme
Posté le 27 févr. 2011
Si tu n'arrive pas a comprendre la question , j'ai la 'suite' de ce devoir sinn. je n'arrive pas a trouver des exemples ni a faire le sujet dinvention. merci davance

Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte