Question du bonheur

Publié le 21 janv. 2015 il y a 9A par Anonyme - Fin › 24 janv. 2015 dans 9A
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Sujet du devoir

Bonjour je doit trouver sur ce texte ci-dessous en quoi il conduit le lecteur à la question du bonheur. Pouvez-vous m'aidez s'il vous plaît ?

 

Texte  : De l'influence des passions sur le bonheur de l'individu et des nations, Germaine de Staël

On m'objectera, peut-être aussi, qu'en voulant dompter les passions, je cherche à étouffer le principe des plus belles actions des hommes, des découvertes sublimes, des sentiments généreux : quoique je ne sois pas entièrement de cet avis, je conviens qu'il y a quelque chose de grand dans la passion ; qu'elle ajoute, pendant qu'elle dure, à l'ascendant de l'homme ; qu'il accomplit alors presque tout ce qu'il projette, tant la volonté ferme et suivie est une force active dans l'ordre moral : L'homme alors, emporté par quelque chose de plus puissant que lui, use sa vie, mais s'en sert avec plus
d'énergie. Si l'âme doit être considérée seulement comme une impulsion, cette impulsion est plus vive quand la passion l'excite. S'il faut aux hommes sans passions l'intérêt d'un grand spectacle, s'ils veulent que les gladiateurs s'entre-détruisent à leurs yeux, tandis qu'ils ne seront que les témoins de ces affreux combats, sans doute il faut enflammer de toutes les manières ces êtres infortunés dont les sentiments impétueux animent ou renversent le théâtre du monde : mais quel bien en résultera-t-il pour eux ? quel bonheur général peut-on obtenir par ces encouragements donnés aux passions de l'âme ? Tout ce qu'il faut de mouvement à la vie sociale, tout l'élan nécessaire à la vertu existerait sans ce mobile destructeur. Mais, dira-t-on, c'est à diriger les passions et non à les vaincre qu'il faut consacrer ses efforts. Je n'entends pas comment on dirige ce qui n'existe qu'en dominant ; il n'y a que deux états pour l'homme : ou il est certain d'être le maître au dedans de lui, et alors il n'a point de passions ; ou il sent qu'il règne en lui-même une puissance plus forte que lui, et alors il dépend entièrement d'elle. Tous ces traités avec la passion sont purement imaginaires ; elle est, comme les vrais tyrans, sur le trône ou dans les fers.
Je n'ai point imaginé cependant de consacrer cet ouvrage à la destruction de toutes les passions ; mais j'ai tâché d'offrir un système de vie qui ne fût pas sans quelques douceurs, à l'époque où s'évanouissent les espérances de bonheur positif dans cette vie : ce système ne convient qu'aux caractères naturellement passionnés, et qui ont combattu pour reprendre l'empire ; plusieurs de ces jouissances n'appartiennent qu'aux âmes jadis ardentes, et la nécessité de ces sacrifices ne peut être sentie que par ceux qui ont été malheureux. En effet, si l'on n'était pas né passionné, qu'aurait-on à craindre, de quel effort aurait-on besoin, que se passerait-il en soi qui pût occuper le moraliste, et l'inquiéter sur la destinée de l'homme ?

 

 

Où j'en suis dans mon devoir

                                                                                                                                                                                            




4 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 21 janv. 2015

«Le bonheur ne s’acquiert pas, il ne réside pas dans les apparences, chacun d’entre nous le construit à chaque instant de sa vie avec son coeur»

Anonyme
Posté le 21 janv. 2015

D'accord mais ce n'est pas un élément du texte, je peux juste le mettre dans ma conclusion.

Anonyme
Posté le 21 janv. 2015

Ce n'était pas pour exploiter ton texte, c'était une citation qui te permettra de mieux comprendre certains aspects de celui-ci, réfléchis y.

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Anonyme
Posté le 21 janv. 2015

Autrement dit, pour moi ton auteur explique qu'on ne naît pas heureux, qu'on ne naît pas malheureux.

Le bonheur est quelque chose de dur à atteindre, c'est un idéal très complexe et presque irréalisable ? 
Car au fond, en lisant ce texte on se demande qu'est-ce que le bonheur ? Avoir une société "parfaite" ? même si cela est impossible selon moi et d'autres... Est-ce être amoureux(-se) ? Est-ce être épanoui(-e), avoir une famille ? Est-ce avoir un travail très bien ? Est-ce réussir à l'école ? Est-ce être en bonne santé ? 

Au fond, ce qu'explique ton auteur, c'est que le "bonheur" se construit, qu'il n'est pas donné ; car personne ne peut se qualifier d'être quelqu'un d'heureux, ou alors cette personne est hypocrite. Car il y a forcément ces moments où tout vacille, où on sent que notre monde s'écroule, c'est un passage de la vie inéluctable. Alors évidemment il est plus ou moins "grave" selon les personnes (même si personne ne peut quantifier la gravité d'un malheur par rapport à un autre). Pendant que certaines sont malheureuses parce que leur mec les a larguées, d'autres le sont car elles ont perdu leur père, ou leur mère, ou leur frère ou encore leur soeur ... 

Bref, pour finir on se sent tous malheureux un jour, mais de toute façon, il y aura TOUJOURS pire que nous, il y aura toujours un malheur pire que nous, donc qu'est-ce que le bonheur ? Qu'est-ce que le malheur ? Ce sont deux questions qui n'ont pas de réponse précise et concrète, de réponse universelle ; ce sont deux questions auxquelles les réponses sont personnelles. Chacun a sa vision du bonheur, chaque a sa vision du malheur.

 

J'espère t'avoir plus éclairé cette fois-ci, bonne soirée


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