UNE QUESTION - 1ERE

Publié le 18 déc. 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 20 déc. 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

Bonjour , je dois répondre a cette question : A votre avis , quels sont les element qui permettent de faire diminuer ou d'éviter les conduites à risques chez les adolescents ?

Voici le texte : «Au lieu d'exprimer un désarroi, les ados utilisent leur corps»

INTERVIEW
LASTERADE Julie

Aux Etats-Unis, l'incidence des automutilations a presque doublé en vingt ans. En France, aucune étude épidémiologique n'est capable de chiffrer précisément cette pratique pathologique, mais les automutilations seraient de plus en plus nombreuses, de l'ordre quelques dizaines de milliers par an. Elles s'exerceraient principalement chez les filles, et de façon plus précoce. Aujourd'hui, la Société française de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent débattra des nouvelles formes de souffrance psychique des jeunes. Maurice Corcos, pédopsychiatre à l'Institut Montsouris (Paris), spécialiste des troubles du comportement de l'adolescent, s'alarme du nombre de jeunes qui consultent pour des automutilations.

Piercings et tatouages sont-ils des automutilations ?

Non, car ils s'inscrivent plutôt dans une sorte de rite d'initiation au passage à l'âge adulte. Les vraies automutilations sont les écorchures, les coups, les morsures, les brûlures, le fait de s'arracher les ongles ou les cheveux. Mais ce sont aussi l'anorexie ou la boulimie, et l'ensemble des conduites toxicomaniaques. Ces blessures infligées à soi-même sont d'autant plus inquiétantes qu'elles commencent tôt, qu'elles se répètent et que l'adolescent ne peut pas les contrôler.

Le nombre d'adolescents qui s'automutilent aurait doublé en quarante ans. Ont-ils trouvé là un nouveau mode d'expression de leur souffrance ?

Les générations actuelles ont l'air d'avoir du mal à contenir leur souffrance dans leur tête. Avant, on recevait des jeunes pour des obsessions, des phobies, des conduites d'opposition à la famille. On en observe de moins en moins. Au lieu d'exprimer verbalement une anxiété,un désarroi, maintenant, les ados utilisent leur corps. Il n'est jamais bon que des passages à l'acte exercés contre soi remplacent une expression verbale. D'autant qu'ils vont de pair avec l'augmentation des suicides chez les jeunes.

Comment expliquez-vous cette évolution ?

Nous sommes dans une société avec des familles plus éparpillées et plus désemparées. Nous recevons des parents qui ont une extrême difficulté à contenir leurs ados, voire qui en ont peur. Or, à cet âge-là, les jeunes n'ont pas tous les critères pour choisir, il faut que les familles et la société puissent les guider, c'est-à-dire témoigner d'une aspiration ou d'un désir pour eux. Car, si aujourd'hui l'ado est plus libre de se construire, il est aussi plus libre de se détruire s'il va mal.

Ces adolescents consultent-ils parce qu'ils souffrent de leurs blessures ?

Lorsqu'ils viennent, ils n'exhibent pas leurs cicatrices. Ils disent : «Ça ne me fait pas mal, ne vous inquiétez pas.» Un ado demande rarement explicitement de l'aide, car témoigner de sa souffrance à un adulte est vécu comme une faiblesse. Souvent, sa demande est dans le symptôme. Par exemple, une anorexique ou un jeune qui se scarifie ne dit pas qu'il va mal, mais il le montre avec ses 25 kilos ou son bras lacéré. Si la demande n'est pas entendue, l'ado va continuer à maigrir, à se scarifier, jusqu'à ce que quelqu'un réagisse. Les parents ont souvent du mal à voir la souffrance de leur enfant, parce qu'elle les fait eux-mêmes souffrir, mais aussi parce qu'elle les renvoie à leur propre souffrance. Mais il ne faut pas banaliser ces symptômes autoagressifs.

Ce ne sont pas seulement les signes d'une crise d'adolescence ?

Non, cela ne passe pas tout seul. Plus l'adolescent qui s'automutile est pris en charge tardivement, plus son comportement est devenu comme une habitude. Ces cicatrices sur le corps renvoient à des cicatrices psychiques résultant de traumatismes ou de souffrances qui datent de l'enfance. Ces plaies se manifestent à la puberté, lorsque l'adolescent doit gérer ses transformations physiques et psychiques.

Où j'en suis dans mon devoir




2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 19 déc. 2010
Tu n'as aucune idées? Base toi sur le texte et sur ton vécu, sur ce que tu vois autour de toi, à la télé etc. Tu peux également faire des recherches sur l'automutilation sur internet tu trouvera pas mal de chose, voici un article par exemple: http://ange-noir84.skyrock.com/187314206-automutilation.html

Tu peux parler des divers palliatifs qui pourraient remplacer la scarification comme les anti-dépresseurs, une psychothérapie... Tu peux aussi parler de l'importance du dialogue avec les proches en prévention.
Ce sera peut être un peu plus compliqué mais tu peux faire des sortes de catégories d'ados qui se scarifient: ceux qui le font pour se libérer physiquement d'une douleur psychique, ceux qui le font parce que c'est à la mode, ceux pour qui c'est un appel à l'aide. Et tu peux aussi te poser la question de savoir si c'est l'acte d'automutilation qui est vraiment une conduite à risque ou si cela ne permet pas pour certains de soulager une souffrance et ainsi d'éviter le pire. En gros l'automutilation est-elle réellement un problème? N'est-ce pas plutôt ce qui pousse la personne à s'automutiler le vrai problème? Tu peux parler des moines qui se flagellaient pour expier leurs pêchés, des animaux qui s'automutilent quand ils ne vont pas bien pour dire qu'au final c'est une pratique ancestrale et qui fait partie de nos instincts.
J'espère t'avoir donné quelques idées... Bon courage.
Anonyme
Posté le 19 déc. 2010
Merci bien mais je voudrais savoir ce que tu m'a dit : est ce que je peux mettre sa en problematique dans mon introduction .

Car je ne sais pas quoi mettre : ( tu peux regarder les 4 question , il se trouve sur une autre page intitutlé : aide pour problematique etc....)

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