La population active, reflet des mutations économiques et sociales depuis 1850 en France

Sujet du devoir

Bonjour, j’ai une composition à corriger sur le sujet : « La population active, reflet des mutations économiques et sociales depuis 1850 en France ». J’ai commencé mais je ne trouve pas de conclusion… Et je voudrais savoir si ce que j’ai fais est bien. Pouvez vous m’aider svp ?

Où j'en suis dans mon devoir

L’industrialisation provoque d’importantes mutations sociales que l’on peut voir à travers l’évolution de la population active depuis 1850. Comment la population active et le monde du travail évoluent-ils pendant les révolutions industrielles ?
Tout d’abord, la population active est en pleine croissance. D’abord lente, cette croissance augmente à partir de 1954. En effet, pendant les trente glorieuses, la population active augmente fortement grâce au baby boom, à la féminisation du travail et à l’arrivée des travailleurs immigrés. La féminisation du travail compense les départs en retraite à 60 ans et le moins grand nombre de jeune en activité dû à l’allongement des études. Elle s’engage au début des années 60 et s’accompagne de l’émancipation des femmes. Elles sont de plus en plus nombreuses à occuper des postes d’encadrement mais aussi des emplois peu qualifiés. Cependant, à niveau de qualification égal, elles sont payées 10 à 30% moins cher, leur carrière évolue plus lentement et elles subissent le plafond de verre.
De plus, le recul de la paysannerie s’opère avec la mécanisation qui déverse les travailleurs du primaires vers le secondaire : c’est la thèse du déversement d’Alfred Sauvy.
Aussi, la croissance industrielle amène une nouvelle catégorie sociale : le monde ouvrier. Il vit dans des conditions de vie difficile et représente entre 1/3 et 1/2 de la population active. A partir de 1970, ce monde connaît une crise face à la troisième révolution industrielle qui laisse plus de place aux services, à la concurrence, à la robotisation et aux délocalisations.
Les services deviennent alors le principal secteur d’activité. L’amélioration des conditions de vie et l’informatisation créent des emplois de cols blancs. Le niveau de qualification augmente grâce à la massification de l’enseignement secondaire à partir de 1950, puis des études supérieures à partir de 1960. Cependant, cela s’accompagne de précarité. Le chômage augmente de 75 à 95 face à la croissance plus faible et à la substitution du capital au travail. Les emplois précaires se multiplient tout comme le chômage qui touche surtout les jeunes, les personnes peu qualifiées et les seniors.