Dissertation d'économique et sociale sur le rôle de la socialisation primaire

Publié le 22 févr. 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 1 mars 2011 dans 13A
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Sujet du devoir

En vous appuyant sur le film 'Orange Mécanique" de Stanley Kubrick, vous direz comment une société peut légitiment rattraper l'échec de la socialisation primaire.

Où j'en suis dans mon devoir

Réalisé en 1971, Orange Mécanique demeure l’un de films cultes de la seconde moitié du XXème et plus généralement du cinéma américain. Adaptation du fameux éponyme d’Anthony Burgess, datant de 1962, Kubrick signe au travers de son long métrage l’un des plus sulfureux.
Film d’anticipation, Orange Mécanique retrace le portrait et la jeunesse d’un antihéros violent, détestable interprété à la perfection par l’acteur Malcolm McDowell.
Orange Mécanique est l’histoire d’un jeune homme, Alex, qui s’intéresse principalement au viol, à l’ultra-violence et à Beethoven.
D'après Anthony Burgess lui-même, le titre Orange Mécanique vient d'une vieille expression cockney « il est bizarre comme une orange mécanique » (« He’s as queer as a clockwork orange »), c'est-à-dire très étrange ou inhabituel. En Malaisie, où Burgess a travaillé, « orang » signifie également un « être humain » et cette connotation existe dans le mot, de même que l'anagramme « organ ». Le terme « orange » est d'ailleurs repris dans le vocabulaire Nadsat, dans sa signification « Homme » . Le titre pourrait donc aussi signifier « L'homme Mécanique », ce qui décrirait l'état d'Alex après sa thérapie.
Entouré de ses trois acolytes, il s’amuse d’une façon bien particulière : bagarres, viols, vols, etc. qu’ils exécutent avec un sang-froid et une méchanceté insouciante. Après quelques conflits entre eux, ses droogies (comme les appelle Alex) le trahisse en le livrant à la police.
Après deux ans passés prison, il se retrouve le cobaye d’une expérience inhumaine. C’est une thérapie mise en place dans le cadre d’un programme expérimental d’éradication de la délinquance. Financée par le gouvernement, cette expérience consiste à dégouter à jamais le sujet de toute forme de violence. Pour cela, les médecins le confrontent à des images « choc » soulignant la violence et le sexe pour le mettre face à l’atrocité de ses actes.
A la fin de cette expérience, Alex est complètement métamorphosé ; il est donc libéré. Il se retrouve sans défense face au reste de la société.
Dehors, il retrouve ses deux anciens compagnons devenus policiers. Ils décident de se venger en le passant à tabac. Il survit et trouve refuge chez une de ses anciennes victimes. Tout d’abord elle l’accueille puis le reconnait et décide de lui faire payer ce qu’il lui a fait vivre en tuant sa femme. Alex se retrouve enfermé et « torturé » dans cette maison jusqu’au jour où, ne supportant plus la souffrance, il décide de suicider.
Il survit une nouvelle fois à l’accident et apparait comme une victime aux yeux de tous.
La vision que Stanley Kubrick nous livre de la culture des années 1970 et surtout de l'art est relativement effrayante. Il nous présente une banalisation de la sexualité, de l'érotisme. Il joue sur l'exagération du kitsch, sur le mauvais goût, sur le mariage des couleurs les plus criardes comme dans l'appartement des parents d'Alex par exemple.
Kubrick montre ainsi une société perverse, obsédée, hypocrite voir schizophrène dans son comportement face à la violence d'Alex. Elle fait mine d'être outrée par ses actions, mais admire, puisque c'est de l'art, des œuvres dont le contenu est explicite. Nous allons étudier en quoi l’échec de la socialisation primaire entraîne-t-elle la violence d’un groupe par rapport à la société. Et dans un second temps, comment cette société peut légitimement rattraper cet échec.

On sait que, dans la vie d'un individu, les différents moments de socialisation ne sont pas équivalents. La sociologie s'est efforcée ainsi de différencier les temps et les cadres de la socialisation en séparant notamment la période de socialisation dite primaire, essentiellement familiale, de toutes celles qui suivent et que l'on nomme secondaires (école, groupe de pairs, univers professionnels, institutions politiques, religieuses, culturelles, sportives, etc.). Cette distinction est importante en ce qu'elle rappelle que, dans les premiers moments de la socialisation, l'enfant incorpore dans la plus grande dépendance socio affective à l'égard des adultes qui l'entourent et non un univers perçu comme relatif.

Le rôle des parents dans la construction psychique de leur enfant est très important. Un enfant n’est pas déterminé à la naissance. Ce qu’il va devenir dépend de ce qu’il va vivre à l’adolescence. Son évolution ne peut pas se faire « naturellement », sans éduction. Car, à chaque étape de son développement, l’enfant découvre des plaisirs. Pour lui permettre de passer à l’étape suivante, il va falloir l’aider à lâcher ses plaisirs pour d’autres, plus adaptés à son âge. Or, dans le film, on voit que les parents ont aucune autorité sur leurs enfants ce qui explique leur comportement ignoble vis-à-vis de la société. Les délinquants causent un tort inestimable à leurs victimes et ils seront les adultes criminels de demain.
La plupart deviennent parents et leur comportement aura une influence sur leurs enfants.










1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 28 févr. 2011

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