commentaire composé la mort de virginie dans paul et virginie

Publié le 27 mars 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 3 avr. 2011 dans 13A
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Sujet du devoir

bonjours

je dois faire un commentare composé de la mort de virginie dans paul et virginie et je dois trouver des arguments, pourrez vous m'aider s'il vous plait?

La mer, soulevée par le vent, grossissait à chaque instant, et tout le canal compris entre cette île et l’île d’Ambre n’était qu’une vaste nappe d’écumes blanches, creusées de vagues noires et profondes. Ces écumes s’amassaient dans le fond des anses à plus de six pieds de hauteur, et le vent, qui en balayait la surface, les portait par-dessus l’escarpement du rivage à plus d’une demi-lieue dans les terres. À leurs flocons blancs et innombrables, qui étaient chassés horizontalement jusqu’au pied des montagnes, on eût dit d’une neige qui sortait de la mer. L’horizon offrait tous les signes d’une longue tempête ; la mer y paraissait confondue avec le ciel. Il s’en détachait sans cesse des nuages d’une forme horrible qui traversaient le zénith avec la vitesse des oiseaux, tandis que d’autres y paraissaient immobiles comme de grands rochers. On n’apercevait aucune partie azurée du firmament ; une lueur olivâtre et blafarde éclairait seule tous les objets de la terre, de la mer, et des cieux.Dans les balancements du vaisseau, ce qu’on craignait arriva. Les câbles de son avant rompirent ; et comme il n’était plus retenu que par une seule ansière, il fut jeté sur les rochers à une demi-encâblure du rivage. Ce ne fut qu’un cri de douleur parmi nous. Paul allait s’élancer à la mer, lorsque je le saisis par le bras : « Mon fils, lui dis-je, voulez-vous périr ? - Que j’aille à son secours, s’écria-t-il, ou que je meure ! » Comme le désespoir lui ôtait la raison, pour prévenir sa perte, Domingue et moi lui attachâmes à la ceinture une longue corde dont nous saisîmes l’une des extrémités. Paul alors s’avança vers le Saint-Géran, tantôt nageant, tantôt marchant sur les récifs. Quelquefois il avait l’espoir de l’aborder, car la mer, dans ses mouvements irréguliers, laissait le vaisseau presque à sec, de manière qu’on en eût pu faire le tour à pied ; mais bientôt après, revenant sur ses pas avec une nouvelle furie, elle le couvrait d’énormes voûtes d’eau qui soulevaient tout l’avant de sa carène, et rejetaient bien loin sur le rivage le malheureux Paul, les jambes en sang, la poitrine meurtrie, et à demi noyé. À peine ce jeune homme avait-il repris l’usage de ses sens qu’il se relevait et retournait avec une nouvelle ardeur vers le vaisseau, que la mer cependant entrouvrait par d’horribles secousses. Tout l’équipage, désespérant alors de son salut, se précipitait en foule à la mer, sur des vergues, des planches, des cages à poules, des tables, et des tonneaux. On vit alors un objet digne d’une éternelle pitié : une jeune demoiselle parut dans la galerie de la poupe du Saint-Géran, tendant les bras vers celui qui faisait tant d’efforts pour la joindre. C’était Virginie. Elle avait reconnu son amant à son intrépidité. La vue de cette aimable personne, exposée à un si terrible danger, nous remplit de douleur et de désespoir. Pour Virginie, d’un port noble et assuré, elle nous faisait signe de la main, comme nous disant un éternel adieu. Tous les matelots s’étaient jetés à la mer. Il n’en restait plus qu’un sur le pont, qui était tout nu et nerveux comme Hercule. Il s’approcha de Virginie avec respect : nous le vîmes se jeter à ses genoux, et s’efforcer même de lui ôter ses habits ; mais elle, le repoussant avec dignité, détourna de lui sa vue. On entendit aussitôt ces cris redoublés des spectateurs : « Sauvez-la, sauvez-la ; ne la quittez pas ! » Mais dans ce moment une montagne d’eau d’une effroyable grandeur s’engouffra entre l’île d’Ambre et la côte, et s’avança en rugissant vers le vaisseau, qu’elle menaçait de ses flancs noirs et de ses sommets écumants. À cette terrible vue le matelot s’élança seul à la mer ; et Virginie, voyant la mort inévitable, posa une main sur ses habits, l’autre sur son cœur, et levant en haut des yeux sereins, parut un ange qui prend son vol vers les cieux.Ô jour affreux ! hélas ! tout fut englouti.

voici le plan

AXE1: un tableau épique
1) la description d'une tempête maritime
2)la description des personnages
AXE2: une mort tragique
1)le registre pathétique
2)la mort d'une sainte

Merci d'avance!!

Où j'en suis dans mon devoir

c pour que vous puissiez me donnez des piste pour trouver les arguments



3 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 27 mars 2011
oui je sais trouvé les procéder
Anonyme
Posté le 27 mars 2011
J'ai un commentaire aussi, on s'entraide ? http://devoirs.fr/francais/commentaire-kean-ii-4--alexandre-dumas-65300.html
Anonyme
Posté le 30 mars 2011
voici mon travail


Préparation du commentaire
Introduction : Paul et Virginie , court roman est publié par Bernardin de Saint Pierre en 1788. Deux jeunes gens grandissent ensemble dans le cadre enchanteur et paisible de L’Ile de France, l’île Maurice actuelle, s’aiment, sont séparés par la civilisation et se retrouvent dans le drame. L’extrait de notre étude se situe à la fin de l’œuvre. Virginie qui revient de France sur le bateau Le Saint-Géran va être engloutie sous les yeux de Paul qui a essayé de la sauver. Nous verrons dans une analyse qui suit la progression de la scène, comment le tableau est épique se combinent pour composer une véritable martyre de Virginie.

I/ Un tableau épique
1) La description d’une tempête martine
Arg1 : de nombreuses expansions des noms enrichissent la description du narrateur
Ex1 : la mer, soulevée (Ligne 1), vagues noires (ligne 3), vaste nappe (ligne 2)
Arg2 : les champs lexicaux font la preuve d’une description
Ex2 le champ lexical de la nature :
Vague, vent, montagne, neige, mer
Arg3 : le narrateur utilise l’imparfait descriptif par de nombreuses actions de la tempête


2) La description des personnages
Arg1 : Les spectateurs réagissent à la scène par des encouragements au matelot
Ex1 :« Sauvez-la, sauvez-la, ne la quittez pas ! ». Ces cris sont touchants et redonnent à la tentative du marin toute son innocence
Arg2 : La beauté et la pureté du visage de virginie
Ex2 : Les métaphores florales appartiennent au style précieux traditionnel.
Arg3 :
I/un mort tragique

1) Le registre pathétique
Arg1 : l’expression de la souffrance
Ex1 : métaphore (ligne 40-41) elle nous faisait signe de la main, comme nous disant éternel adieu.
Arg2 : la multiplication des tournures complexes Ex2 : question rhétorique : (ligne 19) phrases exclamatives : (ligne 20) …ou que je mure !, (ligne 56) sauvez la ! Sauvez la ! (répétition), ne la quittez !
Arg3 : La scène se vide, le vaisseau est déserté et l’apparition de Virginie n’en est que plus poignante
Ex3 : Le passé simple marque le changement d’optique : le verbe de perception (« vit ») insiste sur le côté spectaculaire de la scène qui est caractérisée par l’expression« éternelle pitié », un des ressorts du pathétique et du tragique

2) Un mort d’une sainte
Arg1 : La mer retrouve alors toute sa violence de bête sauvage
Ex1 :L’animal auquel la mer est comparée semble bien être un taureau furieux (« rugissant … ses flancs noirs … écumants »). C’est un symbole de force aveugle, de passions déchaînées ;
Arg2 : On assiste alors à la dernière posture de Virginie
Ex2 : « et Virginie, voyant la mort inévitable, posa une main sur ses habits, l’autre sur son cœur, et levant en haut des yeux sereins, parut un ange qui prend son vol vers les cieux. » Le rythme de la phrase est croissant en deux temps avec un arrêt sur « le cœur », mimant l’envol vers le paradis de l’ange auquel elle est comparée. Virginie est transfigurée (« Yeux sereins »), et assimilée à un ange, motif chrétien qui s’oppose aux images mythologiques de Hercule ou de la mer-taureau.
Agr3 : La déploration finale résonne comme celle d’un chœur antique ou d’un requiem
Ex3 :(« Ô jour affreux ! hélas ! Tout fut englouti »). Les habitants de l’île, impuissants, ne peuvent que se lamenter et le matelot, qui avait tenté de la sauver, que regretter dans une prière à Dieu d’avoir échoué

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