AIDEZ MOI A RETROUEVER LES COMPARAISONS, METAPHORES DANS CET EXTRAIT

Publié le 19 sept. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 26 sept. 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

Mais comment exprimer cette foule de sensations fugitives, que j'éprouvais dans mes promenades ? Les sons que rendent les passions dans le vide d'un coeur solitaire ressemblent au murmure que les vents et les eaux font entendre dans le silence d'un désert ; on en jouit, mais on ne peut les peindre.

L'automne me surprit au milieu de ces incertitudes : j'entrai avec ravissement dans les mois des tempêtes. Tantôt j'aurais voulu être un de ces guerriers errant au milieu des vents, des nuages et des fantômes, tantôt j'enviais jusqu'au sort du pâtre que je voyais réchauffer ses mains à l'humble feu de broussailles qu'il avait allumé au coin d'un bois. J'écoutais ses chants mélancoliques, qui me rappelaient que dans tout pays le chant naturel de l'homme est triste, lors même qu'il exprime le bonheur. Notre coeur est un instrument incomplet, une lyre où il manque des cordes, et où nous sommes forcés de rendre les accents de la joie sur le ton consacré aux soupirs.

Le jour je m'égarais sur de grandes bruyères terminées par des forêts. Qu'il fallait peu de choses à ma rêverie ! une feuille séchée que le vent chassait devant moi, une cabane dont la fumée s'élevait dans la cime dépouillée des arbres, la mousse qui tremblait au souffle du nord sur le tronc d'un chêne, une roche écartée, un étang désert où le jonc flétri murmurait ! Le clocher solitaire, s'élevant au loin dans la vallée, a souvent attiré mes regards; souvent j'ai suivi des yeux les oiseaux de passage qui volaient au-dessus de ma tête. Je me figurais les bords ignorés, les climats lointains où ils se rendent ; j'aurais voulu être sur leurs ailes. Un secret instinct me tourmentait; je sentais que je n'étais moi-même qu'un voyageur, mais une voix du ciel semblait me dire : "Homme, la saison de ta migration n'est pas encore venue ; attends que le vent de la mort se lève, alors tu déploieras ton vol vers ces régions inconnues que ton coeur demande."

"Levez-vous vite, orages désirés, qui devez emporter René dans les espaces d'une autre vie !" Ainsi disant, je marchais à grands pas, le visage enflammé, le vent sifflant dans ma chevelure, ne sentant ni pluie ni frimas, enchanté, tourmenté, et comme possédé par le démon de mon coeur.

Où j'en suis dans mon devoir

BONSOIR, C'EST POUR UN COMMENTAIRE OU JE DOIS JUSTIFIER POURQUOI C'EST UN TEXTE LYRIQUE ET ÉGOCENTRIQUE ET ON M'A DIT DE RELEVER LES METAPHORES ET FIGURES QUI KE PROUVENT



3 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 20 sept. 2011

Tu as des personnification je crois:la mousse qui tremblait

Je ne suis pas sure que cela en soit une, mais il me seble qu'il ya beaucoup de personnfications!
Anonyme
Posté le 20 sept. 2011
Bonjour,

Afin de se réviser les figures de styles qui te serviront tout au long de tes études, rends-toi sur le site suivant :

www.etudes-litteraires.com/bac-francais/figures-de-style.php

flower
Anonyme
Posté le 20 sept. 2011
oui, en fait c'est pour citer et justifier une sous partie de mon commentaire, haha

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