Commentaire composé sur Emile Zola

Publié le 17 déc. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 13 févr. 2014 dans 10A
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Sujet du devoir

Une simple haie entoure le cimetière. Des ronces ont poussé, où les gamins viennent, les soirs de septembre, manger des mûres. C’est un jardin en rase campagne. Au fond, il y a des gro- seilliers énormes; un poirier, dans un coin, a grandi comme un chêne ; une courte allée de tilleuls, au milieu, fait un ombrage, sous lequel les vieux en été fument leur pipe. Le soleil brûle, des sauterelles s’effarent, des mouches d’or ronflent dans le frisson de la chaleur. Le silence est tout frémissant de vie, la sève de cette terre grasse coule avec le sang rouge des coquelicots. On a posé le cercueil près du trou. Le gamin qui porte la croix vient la planter aux pieds du mort, pendant que le prêtre, debout à la tête, continue de lire du latin dans son livre. Mais les assis- tants s’intéressent surtout au travail du fossoyeur. Ils entourent la fosse, suivent la pelle des yeux ; et, quand ils se retournent, le curé s’en est allé avec les deux enfants; il n’y a plus là que la famille, qui attend d’un air de patience. Enfin, la fosse est creusée. — C’est assez profond, va! crie l’un des paysans qui ont porté le corps. Et tout le monde aide pour descendre le cercueil. Le père Lacour sera bien, dans ce trou. Il connaît la terre, et la terre le connaît. Ils feront bon ménage ensemble. Voici près de soixante ans qu’elle lui a donné ce rendez-vous, le jour où il l’a entamée de son premier coup de pioche. Leurs tendresses devaient finir par là, la terre devait le prendre et le garder. Et quel bon repos! Il entendra seulement les pattes légères des oiseaux plier les brins d’herbe. Personne ne marchera sur sa tête, il restera des années chez lui, sans qu’on le dérange. C’est la mort ensoleillée, le som- meil sans fin dans la paix des campagnes. Les enfants se sont approchés. Catherine, Antoine, Joseph ramassent une poignée de terre et la jettent sur le vieux. Jac- quinet, qui a cueilli des coquelicots, jette aussi son bouquet. Puis, la famille rentre manger la soupe, les bêtes reviennent des champs, le soleil se couche. Une nuit chaude endort le village.

Où j'en suis dans mon devoir

Rédigez entièrement le commentaire composé des axes suivants: I. Un décor naturaliste II. Une mort placée sous le signe de l'indifférence III. La représentation d'une mort sereine




1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 18 déc. 2011
ça n'est toujours pas très clair j'ai déjà un peu avancer mais je n'arrive pas du tout a analyser que se soit grammaticalement ou autre !
Je ne sais pas du tout quoi mettre dans le premier et le deuxième axe le troisième je peux me débrouillée.

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