Commentaire Composé : Molière, Le Malade Imaginaire, Acte I, scène 1

Publié le 3 déc. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 24 sept. 2016 dans 7A
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Sujet du devoir

Bonjour à tous,


Je dois faire un commentaire composé sur le Malade Imaginaire, de Molière


 


Les axes sont :


I. Une comédie comique


1) Une comédie


2) Les comiques utilisés


II. Une satire sociale


1) La satire des médecins


2) La satire de la peur de la mort


 


Voilà le texte :


ACTE PREMIER, Scène première


ARGAN, seul dans sa chambre assis, une table devant lui, compte des parties d'apothicaire avec des jetons ; il fait, parlant à lui-même, les dialogues suivants :


Trois et deux font cinq, et cinq font dix, et dix font vingt. Trois et deux font cinq. Plus, du vingt-quatrième, un petit clystère insinuatif, préparatif, et rémollient, pour amollir, humecter, et rafraîchir les entrailles de Monsieur. Ce qui me plaît de Monsieur Fleurant, mon apothicaire, c'est que ses parties sont toujours fort civiles : les entrailles de Monsieur, trente sols ". Oui, mais, Monsieur Fleurant, ce n'est pas tout que d'être civil, il faut être aussi raisonnable, et ne pas écorcher les malades. Trente sols un lavement : je suis votre serviteur, je vous l'ai déjà dit. Vous ne me les avez mis dans les autres parties qu'à vingt sols, et vingt sols en langage d'apothicaire, c'est à dire dix sols ; les voilà, dix sols."


Plus, dudit jour, un bon clystère détersif, composé avec catholicon double, rhubarbe, miel rosat, et autres, suivant l'ordonnance, pour balayer, laver, et nettoyer le bas-ventre de Monsieur, trente sols."Avec votre permission, dix sols." Plus, dudit jour, le soir, un julep hépatique, soporatif, et somnifère, composé pour faire dormir Monsieur, trente-cinq sols. "Je ne me plains pas de celui-là, car il me fit bien dormir. Dix, quinze, seize et dix-sept sols, six deniers."


Plus, du vingt-cinquième, une bonne médecine purgative et corroborative, composée de casse récente avec séné levantin, et autres, suivant l'ordonnance de Monsieur Purgon, pour expulser et évacuer la bile de Monsieur, quatre livres. "Ah! Monsieur Fleurant, c'est se moquer ; il faut vivre avec les malades. Monsieur Purgon ne vous a pas ordonné de mettre quatre francs. Mettez, mettez trois livres, s'il vous plaît. Vingt et trente sols." Plus, dudit jour, une potion anodine, et astringente, pour faire reposer Monsieur, trente sols. "Bon, dix et quinze sols."


Plus, du vingt-sixième, un clystère carminatif, pour chasser les vents de Monsieur, trente sols. "Dix sols, Monsieur Fleurant." Plus, le clystère de Monsieur réitéré le soir, comme dessus, trente sols. "Monsieur Fleurant, dix sols."


Plus, du vingt-septième, une bonne médecine composée pour hâter d'aller, et chasser dehors les mauvaises humeurs de Monsieur, trois livres. "Bon, vingt et trente sols : je suis bien aise que vous soyez raisonnable."


Plus, du vingt-huitième, une prise de petit-lait clarifié, et édulcoré, pour adoucir, lénifier, tempérer, et rafraîchir le sang de Monsieur, vingt sols. "Bon, dix sols." Plus, une potion cordiale et préservative, composée avec douze grains de bézoard, sirops de limon et grenade, et autres, suivant l'ordonnance, cinq livres. "Ah ! Monsieur Fleurant, tout doux, s'il vous plaît ; si vous en usez comme cela, on ne voudra plus être malade : contentez-vous de quatre francs. Vingt et quarante sols. Trois et deux font cinq, et cinq font dix, et dix font vingt. Soixante et trois livres, quatre sols, six deniers. Si bien donc que de ce mois j'ai pris une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept et huit médecines ; et un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze et douze lavements ; et l'autre mois il y avait douze médecines, et vingt lavements. Je ne m'étonne pas si je ne me porte pas si bien ce mois-ci que l'autre. Je le dirai à Monsieur Purgon, afin qu'il mette ordre à cela. Allons, qu'on m'ôte tout ceci. Il n'y a personne : j'ai beau dire, on me laisse toujours seul ; il n'y a pas moyen de les arrêter ici. Il sonne une sonnette pour faire venir ses gens.


Ils n'entendent point, et ma sonnette ne fait pas assez de bruit. Drelin, drelin, drelin : point d'affaire. Drelin, drelin, Drelin : ils sont sourds. Toinette ! Drelin, drelin, drelin : tout comme si je ne sonnais point. Chienne, coquine ! Drelin, drelin, drelin: j'enrage. Il ne sonne plus, mais il crie.


Drelin, drelin, drelin : carogne, à tous les diables ! Est-il possible qu'on laisse comme cela un pauvre malade tout seul ? Drelin, drelin, drelin : voilà qui est pitoyable ! Drelin, drelin, drelin : ah, mon Dieu ! Ils me laisseront ici mourir. Drelin, drelin, drelin.

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai déjà fait l'introduction :


Jean-Baptiste Poquelin, plus réputé sous le pseudonyme de Molière, est un dramaturge français du XVIIème siècle. Auteur de nombreuses comédies, c'est un acteur et le chef de la troupe de Théâtre Français. Il décèdera après la quatrième représentation du Malade Imaginaire. Cette pièce de théâtre classique est une comédie-ballet représentée pour la première fois en 1673. L'acte I, scène 1 met en scène le personnage d'Argan comptabilisant ses parties d'apothicaire. Comment cette scène d'exposition nous place-t-elle dans une comédie comique qui réalise néanmoins une satire sociale ? Nous analyserons tout d'abord le genre et le registre de cette oeuvre puis nous nous attarderons sur la critique sociale réalisée.


 


Voila les citations et les analyses que j'ai trouvé pour chaque sous-parties, mais je bloque beaucoup pour les procédés utilisés :


 


I. Une comédie comique


 


1) Une comédie :


Le thème de l'argent abordé :


"Trois et deux font cinq, et cinq font dix, et dix font Vingt."


"Mettez, mettez trois livres, s'il vous plaît. Vingt et trente sols"


"Soixante et trois livres, quatre sols, six deniers."


"Plus, dudit jour" (anaphore ?)


(Ici champ lexical de l'argent non ?)


Le langage courant :


"Chienne, coquine"


"Carogne, à tous les diables !"


Le lieu :


"ARGAN, seul dans sa chambre assis"


 


2) Les genres de comiques


Comique de geste :


"Il sonne une sonnette pour faire venir ses gens."


"Il ne sonne plus, mais il crie."


Comique de mots :


"un petit clystère insinuatif, préparatif, et rémollient, pour amollir, humecter, et rafraîchir les entrailles de Monsieur." (Accumulation ?)


"Vous ne me les avez mis dans les autres parties qu'à vingt sols, et vingt sols en langage d'apothicaire, c'est à dire dix sols; les voilà, dix sols" (Le fait que Argan négocie les prix tout seul)


"on me laisse toujours seul ; il n'y a pas moyen de les arrêter ici." (Antithèse ?)


"Drelin, drelin, drelin" (Gradation du bruit + répétition ?)


 


II. Une satire sociale


 


1) Critique des médecins :


"une bonne médecine composée pour hâter d'aller, et chasser dehors les mauvaises humeurs de Monsieur" (Inutilité des traitements des médecins)


"bonne médecine purgative et corroborative, composée de casse récente avec séné levantin, et autres, suivant l'ordonnance de Monsieur Purgon, pour expulser et évacuer la bile de Monsieur" (Incompréhensible ; accumulation ?)


"on ne voudra plus être malade" (Là je ne sais pas du tout)


 


2) Critique de la peur de la mort


"Ils me laisseront ici mourir" (Exagération/hyperbole ?)


"j'ai pris une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept et huit médecines ; et un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze et douze lavements ; et l'autre mois il y avait douze médecines, et vingt lavements" (Accumulation ?)


"Je ne m'étonne pas si je ne me porte pas si bien ce mois-ci que l'autre" (Je n'ai aucune idée sur le procédé ici)


 


Voilà, espérant que vous puissiez m'aider, en tout cas, merci d'avance (:


Noella.




Fiche de Révision

Le Malade Imaginaire est une comédie-ballet qui a été écrite par Jean-Baptiste Poquelin, plus connu sous le nom de Molière.

 

Cette comédie raconte l'histoire d'Argan, le malade imaginaire. C'est donc un personnage éponyme. Argan est veuf, il a une nouvelle femme, Béline, qui fait semblant de le soigner alors qu'en fait elle n'attend que sa mort. 

 

Cette pièce de théâtre se moque des médecins pédants. Elle renvoie également à la peur de mourir. 


1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 3 déc. 2011
C'est ca, mais aurais-tu des idées sur les procédés utilisés ?

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