Commentaire de Texte , Phédre acte V scéne 6 .

Publié le 28 févr. 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 7 mars 2011 dans 13A
5

Sujet du devoir

Bonjour , je dois rendre un Commentaire pour la rentrée et je n'y arrive vraiment pas , il s'agit du texte de Racine ::

Le ciel avec horreur voit ce monstre sauvage , La terre s'en émeut, l'air en est infecté ; Le flot qui l'apporta recule épouvanté. Tout fuit ; et sans s'armer d'un courage inutile, Dans le temple voisin chacun cherche un asile. Hippolyte lui seul, digne fils d'un héros, Arrête ses coursiers, saisit ses javelots, Pousse au monstre, et d'un dard lancé d'une main sûre, Il lui fait dans le flanc une large blessure. De rage et de douleur le monstre bondissant Vient aux pieds des chevaux tomber en mugissant, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu, de sang et de fumée. La frayeur les emporte, et sourds à cette fois, Ils ne connaissent plus ni le frein ni la voix ; En efforts impuissants leur maître se consume ; Ils rougissent le mors d'une sanglante écume. On dit qu'on a vu même, en ce désordre affreux, Un dieu qui d'aiguillons pressait leur flanc poudreux. A travers des rochers la peur les précipite. L'essieu crie et se rompt : l'intrépide Hippolyte Voit voler en éclats tout son char fracassé ; Dans les rênes lui?même, il tombe embarrassé. Excusez ma douleur. Cette image cruelle Sera pour moi de pleurs une source éternelle. J'ai vu, Seigneur, j'ai vu votre malheureux fils Traîné par les chevaux que sa main a nourris. Il veut les rappeler, et sa voix les effraie ; Ils courent ; tout son corps n'est bientôt qu'une plaie. De nos cris douloureux la plaine retentit. Leur fougue impétueuse enfin se ralentit ; Ils s'arrêtent non loin de ces tombeaux antiques Où des rois ses aïeux sont les froides reliques, J'y cours en soupirant, et sa garde me suit. De son généreux sang la trace nous conduit, Les rochers en sont teints, les ronces dégouttantes Portent de ses cheveux les dépouilles sanglantes. J'arrive, je l'appelle, et me tendant la main, Il ouvre un oeil mourant qu'il referme soudain : "Le ciel, dit?il, m'arrache une innocente vie. Prends soin après ma mort de la triste Aricie. Cher ami, si mon père un jour désabusé Plaint le malheur d'un fils faussement accusé, Pour apaiser mon sang et mon ombre plaintive, Dis?lui qu'avec douceur il traite sa captive, Qu'il lui rende..." A ce mot, ce héros expiré N'a laissé dans mes bras qu'un corps défiguré, Triste objet, où des dieux triomphe la colère. Et que méconnaîtrait l'oeil même de son père.

Pouvez vous m'aidez a faire ce commentaire de texte Svp ?

Où j'en suis dans mon devoir

Un quatrain, toujours à rimes suivies, conclut sur la mort épique du héros humain pourtant " intrépide ", ce qui accroît l’injustice de son sort, prisonnier et victime de son char . Un quatrain fait de 4 courtes phrases qui hachent le rythme, notamment cet alexandrin fortement coupé à l’hémistiche : " L'essieu crie et se rompt. L'intrépide Hippolyte ", coupure dramatisante.
On note que le cri de souffrance de l’essieu (avant celui de la troupe : " De nos cris douloureux ") répond à celui du monstre, de même que sa chute (" il tombe ") inverse le mouvement du dragon (" S’élève "), par antithèse.




1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 28 févr. 2011
:: Mais le probléme c'est que j'etais absente pendant ce cours la , donc je n'ai rien compris du tout . Pouvez-vous m'aider d'avantage ?

Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte