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Sujet du devoir
bon jour voilà j'ai une premiére question c'est quoi la différence entre le commentaire littéraire et la lecture analytique et la seconde c'est que on me demande de faire un commentaire littéraire sur le texte si desus mais je sais pas comment mis prendre meme en m'aidant des fiche méthode merci de vouloir m'aider et je souhaite a la bonne année a tout se qui liront ce message voilà merciOù j'en suis dans mon devoir
Texte B : Balzac, Le Colonel ChabertL’excipit
(pp. 128 et130 de l’édition Garnier-Flammarion)
- Quelle destinée ! s’écria Derville. Sorti de l’hospice des Enfants trouvés,
il revient mourir à l’hospice de la Vieillesse, après avoir, dans l’intervalle,
aidé Napoléon à conquérir l’Égypte et l’Europe.
- Savez-vous, mon cher, reprit Derville après une pause, qu’il existe dans
notre société trois hommes, le Prêtre, le Médecin et l’Homme de justice,
qui ne peuvent pas estimer le monde? Ils ont des robes noires, peut-être
parce qu’ils portent le deuil de toutes les vertus, de toutes les illusions.
Le plus malheureux des trois est l’avoué. Quand l’homme vient trouver le
prêtre, il arrive poussé par le repentir, par le remords, par des croyances
qui le rendent intéressant, qui le grandissent, et consolent l’âme du
médiateur1, dont la tâche ne va pas sans une sorte de jouissance: il purifie,
il répare, et réconcilie. Mais, nous autres avoués, nous voyons se
répéter les mêmes sentiments mauvais, rien ne les corrige, nos études
sont des égouts qu’on ne peut pas curer2. Combien de choses n’ai-je pas
apprises en exerçant ma charge! J’ai vu mourir un père dans un grenier,
sans sou ni maille, abandonné par deux filles auxquelles il avait donné
quarante mille livres de rente !3 J’ai vu brûler des testaments4; j’ai vu
des mères dépouillant leurs enfants, des maris volant leurs femmes, des
femmes tuant leurs maris en se servant de l’amour qu’elles leur inspiraient pour les rendre fous ou imbéciles, afin de vivre en paix avec un
amant. J’ai vu des femmes donnant à l’enfant d’un premier lit5 des goûts
qui devaient amener sa mort, afin d’enrichir l’enfant de l’amour. Je ne
puis vous dire tout ce que j’ai vu, car j’ai vu des crimes contre lesquels
la justice est impuissante. Enfin, toutes les horreurs que les romanciers
croient inventer sont toujours au-dessous de la vérité. Vous allez
connaître ces jolies choses-là, vous; moi, je vais vivre à la campagne
avec ma femme, Paris me fait horreur.
3 commentaires pour ce devoir
ok merci beaucoup
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je suis au cned en 2nd je l'ai fait je peux t'aider voici mon adr mail
val51.barre@sfr.fr