Corpus

Publié le 30 avr. 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 7 mai 2011 dans 13A
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Sujet du devoir

Texte A: Gustave Flaubert Madame Bovary (extrait en 1857)
Flaubert, Madame Bovary, première partie, chapitre III. (La demande en mariage) Lorsqu'il s'aperçut donc que Charles avait les pommettes rouges près de sa fille, ce qui signifiait qu'un de ces jours on la lui demanderait en mariage, il rumina d'avance toute l'affaire. Il le trouvait bien un peu gringalet, et ce n'était pas là un gendre comme il l'eût souhaité ; mais on le disait de bonne conduite, économe, fort instruit, et sans doute qu'il ne chicanerait pas trop sur la dot. Or, comme le père Rouault allait être forcé de vendre vingt-deux acres de son bien, qu'il devait beaucoup au maçon, beaucoup au bourrelier, que l'arbre du pressoir était à remettre : - S'il me la demande, se dit-il, je la lui donne.

Texte B:Emile Zola l'assomoir .(extrait en 1877)
"Oui, je vous veux, répétait-il, en tapant son poing sur son genou d'un martèlement continu. Vous entendez bien, je vous veux... Il n'y a rien à dire à ça, je pense ?" Gervaise, peu à peu, s'attendrissait. Une lâcheté du coeur et des sens la prenait, au milieu de ce désir brutal dont elle se sentait enveloppée. Elle ne hasardait plus que des objections timides, les mains tombées sur ses jupes, la face noyée de douceur. Du dehors, par la fenêtre entrouverte, la belle nuit de juin envoyait des souffles chauds, qui effaraient la chandelle, dont la haute mèche rougeâtre charbonnait ; dans le grand silence du quartier endormi, on entendait seulement les sanglots d'enfant d'un ivrogne, couché sur le dos, au milieu du boulevard ; tandis que, très loin, au fond de quelque restaurant, un violon jouait un quadrille canaille à quelque noce attardée, une petite musique cristalline, nette et déliée comme une phrase d'harmonica. Coupeau, voyant la jeune femme à bout d'arguments, silencieuse et vaguement souriante, avait saisi ses mains, l'attirait vers lui. Elle était dans une de ces heures d'abandon dont elle se méfiait tant, gagnée, trop émue pour rien refuser et faire de la peine à quelqu'un. Mais le zingueur ne comprit pas qu'elle se donnait ; il se contenta de lui serrer les poignets à les broyer, pour prendre possession d'elle ; et ils eurent tous les deux un soupir, à cette légère douleur, dans laquelle se satisfaisait un peu de leur tendresse. "Vous dites oui, n'est-ce pas ? demanda-t-il ? - Comme vous me tourmentez ! murmura-t-elle. Vous le voulez ? eh bien, oui... Mon Dieu, nous faisons là une grande folie, peut-être." Il s'était levé, l'avait empoigné par la taille, lui appliquait un rude baiser sur la figure, au hasard. Puis, comme cette caresse faisait un gros bruit, il s'inquiéta le premier, regardant Claude et Etienne, marchant à pas de loup, baissant la voix. "Chut ! soyons sages, dit-il, il ne faut pas réveiller les gosses... À demain." Et il remonta à sa chambre. Gervaise, toute tremblante, resta près d'une heure assise au bord de son lit, sans songer à se déshabiller. Elle était touchée, elle trouvait Coupeau très honnête ; car elle avait bien cru un moment que c'était fini, qu'il allait coucher là.

Texte C: La dentellière de Pascal Lainé (extrait en 1974)
Et ça aurait pu être ça le mariage de Pomme:ç'aurait été dans son village ,dans le nord ,qu'elle n'aurait jamais dû quitter Il y'aurait eu d'abord la mairie ;les témoins tout frais tondus ,rougeset fébriles ;le fiancé légèrement empesé .Ensuite l'église ,car elle aurait été en blanc ,Pomme .Elle aurait eu des gants blancs ,très fins ,très longs .Elle aurait eu du mal à les enlver à l'église .Elle ne les aurait pas remis ,ses gants ,pour ne pas caher l'alliance .Plus tard ,elle les aurait gardés avec le bouquet de fleurs qu'elle avait à la main ,dans un carton à chaussures .On serait allés déjeuner .Un déheuner jusqu'à la nuit ,à la terrase du bistrot ,devant le monument aux morts .Coquilles Sain Jacques pour commencer .Il boirait énormement ,le père du marié .Sa femme l'encourage <>,elle lui dit .Elle remplit encore son verre .qu'il soit saoul comme les autres ! Mais celui -là ,il à l'habitude .Il tient le coup .Maintenant ,c'est fait .Les voilà ,les maris ,absent très loin dans leur monde où tout est mou ,glissant .Les femmes sont enfins veuves ,pour un momment .Elles sont entres elles .Sec plaisr .Les enfants aussi sont entre eux ,à l'assaut du monument aux morts .Le jeune marié n'est pas ivre .Il n'aime pas le vin Il s'ennuie .C'est long la fête .Il n'a rien à dire à personne .

Texte D :Sophie Calle histoires vraies (extrait 1988-2003)
"Notre hymen improvisé, au bord de la route qui traverse Las Vegas, ne m'avait pas permis de réaliser le rêve inavoué que je partage avec tant de femmes : porter un jour une robe de mariée. En conséquence, je décidai de convier famille et amis, le samedi 20 juin 1992, pour une photographie de mariage sur les marches d'une église de quartier à Malakoff. Le cliché fut suivi d'une fausse cérémonie civile prononcée par un vrai maire et d'un banquet. Le riz, les dragées, le voile blanc... rien ne manquait. Je couronnais d'un faux mariage l'histoire la plus vraie de ma vie.

Où j'en suis dans mon devoir

Présentez les 4 textes du corpus en indiquant ce qu'il les réuinies (titre ,auteur ,époque ,genre littéraire ,thème)
Je sais comment rédiger et les mettre à la suite .le thème je crois que c'est le mariage .

2) La vision du mariage est-elle identique dans les 4textes ?Justifier votre réponse en indiquant avec précision et en vous reportant aux textes .
Justifer votre texte ,en quoi elle cette vision du marige ,montrer pourquoi!

Pouvez -vous m'aider je n'y arrive pas s'il vous plait
merci d'avance .



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