Devoir de français

Publié le 20 oct. 2016 il y a 7A par Anonyme - Fin › 31 oct. 2016 dans 7A
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Sujet du devoir

Bonjour,
J'ai un dm de français pour après les vacances et je n'y arrive vraiment pas, je bloque. Sa serait gentil à vous de m'aider rapidement.
Énoncé: Pour chacun des extraits suivants, souligner les mots ou expressions sur lesquels insiste le texte et donner un titre à chaque extrait. Faire le portrait de Jeanne à partir des ces extraits.

Extrait 1:Mais Jeanne, sous ce ruissellement tiède, se sentait revivre ainsi qu'une plante enfermée qu'on vient de remettre à l'air ; et l'épaisseur de sa joie, comme un feuillage, abritait son cœur de la tristesse. Bien qu'elle ne parlât pas, elle avait envie de chanter, de tendre au-dehors sa main pour l'emplir d'eau qu'elle boirait ; et elle jouissait d'être emportée au grand trot des chevaux, de voir la désolation des paysages, et de se sentir à l'abri au milieu de cette inondation.(...)La nuit était si claire qu'on y voyait comme en plein jour ; et la jeune fille reconnaissait tout ce pays aimé jadis dans sa première enfance.

Extrait 2:Dans cet apaisement du soleil absent, toutes les senteurs de la terre se répandaient. Un jasmin grimpé autour des fenêtres d'en bas exhalait continuellement son haleine pénétrante qui se mêlait à l'odeur plus légère des feuilles naissantes. De lentes rafales passaient, apportant les saveurs fortes de l'air salin et de la sueur visqueuse des varechs. La jeune fille s'abandonna au bonheur de respirer ; et le repos de la campagne la calma comme un bain frais.

Extrait 3:Elle savait seulement qu'elle l'adorerait de toute son âme et qu'il la chérirait de toute sa force. Ils se promèneraient par les soirs pareils à celui-ci, sous la cendre lumineuse qui tombait des étoiles. Ils iraient, les mains dans les mains, serrés l'un contre l'autre, entendant battre leurs coeurs, sentant la chaleur de leurs épaules, mêlant leur amour à la simplicité suave des nuits d'été, tellement unis qu'ils pénétreraient aisément, par la seule puissance de leur tendresse, jusqu'à leurs plus secrètes pensées. Et cela continuerait indéfiniment, dans la sérénité d'une affection indescriptible. Et il lui sembla soudain qu'elle le sentait là, contre elle ; et brusquement un vague frisson de sensualité lui courut des pieds à la tête. Elle serra ses bras contre sa poitrine, d'un mouvement inconscient, comme pour étreindre son rêve ; et sur sa lèvre tendue vers l'inconnu quelque chose passa qui la fit presque défaillir, comme si l'haleine du printemps lui eût donné un baiser d'amour.

Extrait 4:Et Jeanne se sentait devenir folle de bonheur. Une joie délirante, un attendrissement infini devant la splendeur des choses noya son coeur qui défaillait. C'était son soleil ! son aurore ! le commencement de sa vie ! le lever de ses espérances ! Elle tendit les bras vers l'espace rayonnant, avec une envie d'embrasser le soleil ; elle voulait parler, crier quelque chose de divin comme cette éclosion du jour ; mais elle demeurait paralysée dans un enthousiasme impuissant. Alors, posant son front dans ses mains, elle sentit ses yeux pleins de larmes ; et elle pleura délicieusement. Lorsqu'elle releva la tête, le décor superbe du jour naissant avait déjà disparu.

Extrait 5:Une vie charmante et libre commença pour Jeanne. Elle lisait, rêvait et vagabondait, toute seule, aux environs. Elle errait à pas lents le long des routes, l’esprit parti dans les rêves ; ou bien, elle descendait, en gambadant, les petites vallées tortueuses, dont les deux croupes portaient, comme une chape d’or, une toison de fleurs d’ajoncs. Leur odeur forte et douce, exaspérée par la chaleur, la grisait à la façon d’un vin parfumé ; et, au bruit lointain des vagues roulant sur une plage, une houle berçait son esprit.Une mollesse parfois la faisait s’étendre sur l’herbe drue d’une pente ; et parfois, lorsqu’elle apercevait tout à coup, au détour du val, dans un entonnoir de gazon, un triangle de mer bleue étincelante au soleil avec une voile à l’horizon, il lui venait des joies désordonnées, comme à l’approche mystérieuse de bonheurs planant sur elle.

Extrait 6:Elle se mettait souvent à courir sur la falaise, fouettée par l'air léger des côtes, toute vibrante d'une jouissance exquise à se mouvoir sans fatigue comme les poissons dans l'eau ou les hirondelles dans l'air.Elle semait partout des souvenirs comme on jette des graines en terre, de ces souvenirs dont les racines
tiennent jusqu'à la mort. Il lui semblait qu'elle jetait un peu de son coeur à tous les plis de ces vallons.Elle se mit à prendre des bains avec passion.

Extrait 7: Trois seules choses étaient vraiment belles dans la création : la lumière, l'espace et l'eau.

Où j'en suis dans mon devoir

Ce que j'ai fait: j'ai déjà fait le portrait de Jeanne mais je n'arrive pas à trouver les mots ou expressions à souligner.




11 commentaires pour ce devoir


willffy
willffy
Posté le 20 oct. 2016

Extrait 1:Mais Jeanne, sous ce ruissellement tiède, se sentait revivre ainsi qu'une plante enfermée qu'on vient de remettre à l'air ; et l'épaisseur de sa joie, comme un feuillage, abritait son cœur de la tristesse. Bien qu'elle ne parlât pas, elle avait envie de chanter, de tendre au-dehors sa main pour l'emplir d'eau qu'elle boirait ; et elle jouissait d'être emportée au grand trot des chevaux, de voir la désolation des paysages, et de se sentir à l'abri au milieu de cette inondation.(...)La nuit était si claire qu'on y voyait comme en plein jour ; et la jeune fille reconnaissait tout ce pays aimé jadis dans sa première enfance.

Anonyme
Posté le 20 oct. 2016

merciiiiii beaucoup mais du coup le titre serait quoi? je pense à la joie, la vie ou la renaissance comme a dis prairiale

Anonyme
Posté le 20 oct. 2016

et pour l'extrait 2 je viens de souligner : senteurs de la terre, exhalait, haleine pénétrante,l'odeur plus légère des feuilles naissantes, les saveurs fortes, bonheur de respirer

et comme titre je pensais à odeurs de la campagne

niogret2m
niogret2m
Posté le 20 oct. 2016

Texte 1 : "Jeanne ... se sentait revivre".
Titre : Renaissance

Texte 2 : "La jeune fille s'abandonna au bonheur de respirer ; et le repos de la campagne la calma comme un bain frais."

Titre : La campagne apaisante

Anonyme
Posté le 20 oct. 2016

merciiiiiii mais je pense que pour le deux odeurs de la campagne serait mieux non?

willffy
willffy
Posté le 20 oct. 2016

Titre : La campagne apaisante

beaucoup plus approprié : le repos de la campagne la calma comme un bain frais.

Anonyme
Posté le 20 oct. 2016

d'accord merci

Anonyme
Posté le 31 oct. 2016

je pense un peux comme gamy essai

Anonyme
Posté le 31 oct. 2016

 

Extrait 1:Mais Jeanne, sous ce ruissellement tiède, se sentait revivre ainsi qu'une plante enfermée qu'on vient de remettre à l'air ; et l'épaisseur de sa joie, comme un feuillage, abritait son cœur de la tristesse. Bien qu'elle ne parlât pas, elle avait envie de chanter, de tendre au-dehors sa main pour l'emplir d'eau qu'elle boirait ; et elle jouissait d'être emportée au grand trot des chevaux, de voir la désolation des paysages, et de se sentir à l'abri au milieu de cette inondation.(...)La nuit était si claire qu'on y voyait comme en plein jour ; et la jeune fille reconnaissait tout ce pays aimé jadis dans sa première enfance.

Anonyme
Posté le 31 oct. 2016

Extrait 2:Dans cet apaisement du soleil absent, toutes les senteurs de la terre se répandaient. Un jasmin grimpé autour des fenêtres d'en bas exhalait continuellement son haleine pénétrante qui se mêlait à l'odeur plus légère des feuilles naissantes. De lentes rafales passaient, apportant les saveurs fortes de l'air salin et de la sueur visqueuse des varechs. La jeune fille s'abandonna au bonheur de respirer ; et le repos de la campagne la calma comme un bain frais.

Anonyme
Posté le 31 oct. 2016

Extrait 3:Elle savait seulement qu'elle l'adorerait de toute son âme et qu'il la chérirait de toute sa force. Ils se promèneraient par les soirs pareils à celui-ci, sous la cendre lumineuse qui tombait des étoiles. Ils iraient, les mains dans les mains, serrés l'un contre l'autre, entendant battre leurs coeurs, sentant la chaleur de leurs épaules, mêlant leur amour à la simplicité suave des nuits d'été, tellement unis qu'ils pénétreraient aisément, par la seule puissance de leur tendresse, jusqu'à leurs plus secrètes pensées. Et cela continuerait indéfiniment, dans la sérénité d'une affection indescriptible. Et il lui sembla soudain qu'elle le sentait là, contre elle ; et brusquement un vague frisson de sensualité lui courut des pieds à la tête. Elle serra ses bras contre sa poitrine, d'un mouvement inconscient, comme pour étreindre son rêve ; et sur sa lèvre tendue vers l'inconnu quelque chose passa qui la fit presque défaillir, comme si l'haleine du printemps lui eût donné un baiser d'amour.

 

Merci d'aider et d'accompagner, mais de ne pas faire le devoir dans son intégralité.

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