Dm de français

Publié le 28 oct. 2016 il y a 7A par Anonyme - Fin › 3 nov. 2016 dans 7A
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Sujet du devoir

Bonjour,

Énoncé: Pour chacun des extraits suivants, souligner les mots ou expressions sur lesquels insiste le texte et donner un titre à chaque extrait. Faire le portrait de Jeanne à partir des ces extraits.

Extrait 1:Mais Jeanne, sous ce ruissellement tiède, se sentait revivre ainsi qu'une plante enfermée qu'on vient de remettre à l'air ; et l'épaisseur de sa joie, comme un feuillage, abritait son cœur de la tristesse. Bien qu'elle ne parlât pas, elle avait envie de chanter, de tendre au-dehors sa main pour l'emplir d'eau qu'elle boirait ; et elle jouissait d'être emportée au grand trot des chevaux, de voir la désolation des paysages, et de se sentir à l'abri au milieu de cette inondation.(...)La nuit était si claire qu'on y voyait comme en plein jour ; et la jeune fille reconnaissait tout ce pays aimé jadis dans sa première enfance.

Extrait 2:Dans cet apaisement du soleil absent, toutes les senteurs de la terre se répandaient. Un jasmin grimpé autour des fenêtres d'en bas exhalait continuellement son haleine pénétrante qui se mêlait à l'odeur plus légère des feuilles naissantes. De lentes rafales passaient, apportant les saveurs fortes de l'air salin et de la sueur visqueuse des varechs. La jeune fille s'abandonna au bonheur de respirer ; et le repos de la campagne la calma comme un bain frais.

Extrait 3:Elle savait seulement qu'elle l'adorerait de toute son âme et qu'il la chérirait de toute sa force. Ils se promèneraient par les soirs pareils à celui-ci, sous la cendre lumineuse qui tombait des étoiles. Ils iraient, les mains dans les mains, serrés l'un contre l'autre, entendant battre leurs coeurs, sentant la chaleur de leurs épaules, mêlant leur amour à la simplicité suave des nuits d'été, tellement unis qu'ils pénétreraient aisément, par la seule puissance de leur tendresse, jusqu'à leurs plus secrètes pensées. Et cela continuerait indéfiniment, dans la sérénité d'une affection indescriptible. Et il lui sembla soudain qu'elle le sentait là, contre elle ; et brusquement un vague frisson de sensualité lui courut des pieds à la tête. Elle serra ses bras contre sa poitrine, d'un mouvement inconscient, comme pour étreindre son rêve ; et sur sa lèvre tendue vers l'inconnu quelque chose passa qui la fit presque défaillir, comme si l'haleine du printemps lui eût donné un baiser d'amour.

Extrait 4:Et Jeanne se sentait devenir folle de bonheur. Une joie délirante, un attendrissement infini devant la splendeur des choses noya son coeur qui défaillait. C'était son soleil ! son aurore ! le commencement de sa vie ! le lever de ses espérances ! Elle tendit les bras vers l'espace rayonnant, avec une envie d'embrasser le soleil ; elle voulait parler, crier quelque chose de divin comme cette éclosion du jour ; mais elle demeurait paralysée dans un enthousiasme impuissant. Alors, posant son front dans ses mains, elle sentit ses yeux pleins de larmes ; et elle pleura délicieusement. Lorsqu'elle releva la tête, le décor superbe du jour naissant avait déjà disparu.

Extrait 5:Une vie charmante et libre commença pour Jeanne. Elle lisait, rêvait et vagabondait, toute seule, aux environs. Elle errait à pas lents le long des routes, l’esprit parti dans les rêves ; ou bien, elle descendait, en gambadant, les petites vallées tortueuses, dont les deux croupes portaient, comme une chape d’or, une toison de fleurs d’ajoncs. Leur odeur forte et douce, exaspérée par la chaleur, la grisait à la façon d’un vin parfumé ; et, au bruit lointain des vagues roulant sur une plage, une houle berçait son esprit.Une mollesse parfois la faisait s’étendre sur l’herbe drue d’une pente ; et parfois, lorsqu’elle apercevait tout à coup, au détour du val, dans un entonnoir de gazon, un triangle de mer bleue étincelante au soleil avec une voile à l’horizon, il lui venait des joies désordonnées, comme à l’approche mystérieuse de bonheurs planant sur elle.

Extrait 6:Elle se mettait souvent à courir sur la falaise, fouettée par l'air léger des côtes, toute vibrante d'une jouissance exquise à se mouvoir sans fatigue comme les poissons dans l'eau ou les hirondelles dans l'air.Elle semait partout des souvenirs comme on jette des graines en terre, de ces souvenirs dont les racines
tiennent jusqu'à la mort. Il lui semblait qu'elle jetait un peu de son coeur à tous les plis de ces vallons.Elle se mit à prendre des bains avec passion.

Extrait 7: Trois seules choses étaient vraiment belles dans la création : la lumière, l'espace et l'eau.

Où j'en suis dans mon devoir

Beh déjà j'ai vu qu'i y avait le même devoir déjà posté mais moi j'arrive pas à d'autres trucs. Personellement j'ai fait l'extrait 1,2,3,4 et 7 mais je n'ai pas fait le portrait.

J'aimerais savoir si sa serait possible de m'aider pour les autres extraits, de me donner un plan pour l'analyse et de me dire si ce que j'ai fait est juste.

Extrait 1: Renaissance de Jeanne.

Extrait 2: Odeurs de la campagne.

Extrait 3: Amour entre deux êtres.

Extrait 4: Beauté du lever du jour.

Extrait 7: Beauté de la création.

J'ai mis en gras ce que j'ai souligné.




2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 28 oct. 2016

Tu peux dire que Jeanne est quelqu'un qui profite pleinement de la vie, elle est heureuse, elle ne connaît pas la tristesse, elle profite à fond de sa vie, c'est la nature qui la rend joyeuse, l'odeur de la campagne, le ruissellement des eaux, l'odeur plus légère des feuilles naissantes... Il y a l'amour aussi, elle se sent peut-être seule puisqu'elle a carrément envie d'embrasser le soleil, elle est en manque d'affection, de tendresse. Mais malgré cela elle a une vie paisible, elle passe son temps à lire, rêver et vagabonder, toute seule, aux environs. Même si elle est seule elle est quand même pleine de bonheur et profite de sa charmante petite vie.

Anonyme
Posté le 28 oct. 2016

merci sa vas m'aider pour l'analyse


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