Ecriture d'invention

Publié le 19 nov. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 30 nov. 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

Bonjour , ma prof de français veut que nous transformions "Une lettre" de Danièle Sallenave en une lettre de reproche , où la veille dame reprocherait donc à son fils de ne pas venir lui rendre visite souvent , voir l’abandonner dans sa maison de retraite. Si vous pouviez m'aidé , je vous en serais très reconnaissante. Merci.

Voici le texte "Une lettre" de Danièle Sallenave :

" Mon cher petit,

" Cela ne fait rien, je comprends bien. Vois-tu je ne m'y attendais pas trop : c'est comme à Noël dernier, vous avez si peu de vacances ! Et je suis bien ici, très bien même. Sais-tu que, pour mon anniversaire, les sœurs (je dis les sœurs mais ce ne sont pas des religieuses, même pas des infirmières non plus, ce sont " les jeunes filles " comme on les appelle ici, deux d'entre elles sont mariées et la petite est fiancée, je l'ai rencontrée l'autre jour avec le jeune homme, il est venu me dire bonjour très poliment), donc les petites ont fait un grand gâteau. Sans les bougies, heureusement, car à mon âge, il y en aurait, hélas ! trop. Et au dessert, le champagne, enfin, du mousseux, mais deux ou trois étaient légèrement pompettes. Enfin, c'est encore un bon moment de passé.
" Il y a plusieurs choses qu'il faudrait que je te demande, ça n'a d'ailleurs pas beaucoup d'importance, ce sont des questions relatives à la maison de Saint-Julien. Je ne sais plus bien s'il y avait des poiriers au fond du jardin. Oui, n'est-ce pas? Ou bien est-ce que ton père les avait fait arracher après la guerre ? Mais je ne vais pas t'ennuyer maintenant avec ça, j'ai tout noté sur un papier. Depuis fin juin (ce n'est pas un reproche) la liste commence à être longue. Dis aussi à Madeleine de m'envoyer les mesures exactes de Jean-François : sans quoi je ne peux pas terminer son pull. Remarque, je ne m'y tiens guère, j'ai pris l'habitude de regarder la télévision l'après-midi, il n'y a personne (elles dorment !) au petit parloir. Le parloir ! Tu te souviens, quand tu nous attendais au parloir, et si nous avions un peu de retard, comme tu étais nerveux. Dans la voiture, je disais à ton père : doucement, ne vas pas si vite, et lui : mais tu sais bien qu'il va s'énerver. Ah oui, pour être nerveux, tu étais nerveux.
" Ta dernière lettre a mis neuf jours à me parvenir : il faut dire qu'elle était d'abord allée à Nyons, on se demande pourquoi ! J'ai beaucoup lu ces temps derniers, malgré mes pauvres yeux, et pourtant la bibliothèque laisse bien à désirer, aussi ton envoi a-t-il été le bienvenu. J'ai surtout aimé les nouvelles, et le roman de Thomas Hardy, du fait qu'il se passe à la campagne, c'est tout à fait les sentiments d'autrefois. Je le passerai à Mme Christian ; les autres, n'en parlons pas.
" Sais-tu qui m'a écrit ? Mme Larue ! Je n'en croyais pas mes yeux. Elle ne va pas fort, la pauvre, enfin elle est toujours chez elle. Pour combien de temps encore ? m'écrit-elle. Ses deux fils sont aux Etats-Unis ; tu vois que je ne suis pas seule à être seule, si j'ose dire. Je suis beaucoup mieux depuis que j'ai une chambre pour moi, à l'étage. J'ai mis la table devant la fenêtre, j'ai repoussé le lit de l'autre côté (il est vrai que tu n'as jamais vu la chambre, mais cela ne fait rien, je t'explique) ce qui fait que, quand je suis dans mon fauteuil, j'ai vue sur la Mayenne - quoiqu'en ce moment, la nature ne soit pas bien gaie. Il paraît qu'au printemps on va raccorder la route à celle de Laval : bien des tracas en perspective, et pourvu qu'on ne coupe pas ma belle rangée de peupliers ! Quand tu étais petit et que nous t'emmenions à la pêche, je te faisais toujours dormir à l'ombre des peupliers, c'est une ombre qui n'est pas dangereuse.
" Si la fille de Mme Christian vient la semaine prochaine, je lui dirai de m'acheter du carton, et une vitre pour encadrer la jolie gravure de Madeleine, je n'ai pas le courage de prendre le car pour aller à Laval. Remercie Madeleine pour moi, et dis-lui que j'ai coupé le titre : La maison aveugle, c'est trop triste pour une vieille femme comme moi. Allez, je vous quitte. Soyez bien prudents sur la route, et je ne veux pas que vous me rapportiez un cadeau, comme à chaque fois. Sur mon étagère, c'est une véritable exposition, j'en ai presque honte. " Vos enfants voyagent beaucoup " m'a dit la doctoresse. Des bonbons, à la rigueur, des " Quality street ", la boîte est bien pratique pour ma couture.

"Je vous embrasse tous les trois."

Où j'en suis dans mon devoir

Le registre de cette nouvelle est pathétique , elle dénonce par la pitié et la souffrance/douleur de la veille dame , l'abandon des personne âgées dans les maisons de retraite.



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