exercice français urgent

Publié le 28 mars 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 4 avr. 2011 dans 13A
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Sujet du devoir

Bonjour je dois me préparé pour mon devoir commun qui aura lieu la semaine prochaine . ma professeur ma données des exercice a faire mais je n'y arrive pas du tout voici les questions :

quels sont les procédé comiques utilisé dans les 3 scènes de théâtre ?
quelles sont les fonctions du comique dans les 3 scène du théâtre ?

Vous répondrez a chaque questions dans un développement organisé en vous appuyant sur citation ou référence précise .

Premier texte "molière l'avare"

LA FLÈCHE: Mon maître, votre fils, m'a donné ordre de l'attendre.

HARPAGON: Va-t'en l'attendre dans la rue, et ne sois point dans ma maison planté tout droit comme un piquet, à observer ce qui se passe, et faire ton profit de tout. Je ne veux point avoir sans cesse devant moi un espion de mes affaires, un traître, dont les yeux maudits assiégent toutes mes actions, dévorent ce que je possède, et furettent de tous côtés pour voir s'il n'y a rien à voler.

LA FLÈCHE: Comment diantre voulez-vous qu'on fasse pour vous voler? Êtes-vous un homme volable, quand vous renfermez toutes choses, et faites sentinelle jour et nuit?

HARPAGON: Je veux renfermer ce que bon me semble, et faire sentinelle comme il me plaît. Ne voilà pas de mes mouchards, qui prennent garde à ce qu'on fait? Je tremble qu'il n'ait soupçonné quelque chose de mon argent. Ne serais-tu point homme à aller faire courir le bruit que j'ai chez moi de l'argent caché?

LA FLÈCHE: Vous avez de l'argent caché?

HARPAGON: Non, coquin, je ne dis pas cela. (à part.) J'enrage. Je demande si malicieusement tu n'irais point faire courir le bruit que j'en ai.

LA FLÈCHE: Hé! que nous importe que vous en ayez ou que vous n'en ayez pas, si c'est pour nous la même chose?

HARPAGON: Tu fais le raisonneur. Je te baillerai de ce raisonnement-ci par les oreilles. (Il lève la main pour lui donner un soufflet.) Sors d'ici, encore une fois.

LA FLÈCHE: Hé bien! je sors.

HARPAGON: Attends. Ne m'emportes-tu rien?

LA FLÈCHE: Que vous emporterais-je?

HARPAGON: Viens çà, que je voie. Montre-moi tes mains.

LA FLÈCHE: Les voilà.

HARPAGON: Les autres.

LA FLÈCHE: Les autres?

HARPAGON: Oui.

LA FLÈCHE: Les voilà.

HARPAGON: N'as-tu rien mis ici dedans?

LA FLÈCHE: Voyez vous-même.

HARPAGON. Il tâte le bas de ses chausses: Ces grands hauts-de-chausses sont propres à devenir les recéleurs des choses qu'on dérobe; et je voudrais qu'on en eût fait pendre quelqu'un.

LA FLÈCHE: Ah! qu'un homme comme cela mériterait bien ce qu'il craint! et que j'aurais de joie à le voler!

HARPAGON: Euh?

LA FLÈCHE: Quoi?

HARPAGON: Qu'est-ce que tu parles de voler?

LA FLÈCHE: Je dis que vous fouilliez bien partout, pour voir si je vous ai volé.

HARPAGON: C'est ce que je veux faire.
Il fouille dans les poches de LA FLÈCHE.

LA FLÈCHE: La peste soit de l'avarice et des avaricieux!

HARPAGON: Comment? que dis-tu?

LA FLÈCHE: Ce que je dis?

HARPAGON: Oui: qu'est-ce que tu dis d'avarice et d'avaricieux?

LA FLÈCHE: Je dis que la peste soit de l'avarice et des avaricieux.

HARPAGON: De qui veux-tu parler?

LA FLÈCHE: Des avaricieux.

HARPAGON: Et qui sont-ils ces avaricieux?

LA FLÈCHE: Des vilains et des ladres.

HARPAGON: Mais qui est-ce que tu entends par là?

LA FLÈCHE: De quoi vous mettez-vous en peine?

HARPAGON: Je me mets en peine de ce qu'il faut.

LA FLÈCHE: Est-ce que vous croyez que je veux parler de vous?

HARPAGON: Je crois ce que je crois; mais je veux que tu me dises à qui tu parles quand tu dis cela.

LA FLÈCHE: Je ne nomme personne.

HARPAGON: Je te rosserai, si tu parles.

LA FLÈCHE: Qui se sent morveux, qu'il se mouche.

TEXTE 2 : La cantatrice chauve

Intérieur bourgeois anglais, avec des fauteuils anglais. Soirée anglaise. M. Smith, Anglais, dans son fauteuil et ses pantoufles anglais, fume sa pipe anglaise et lit un journal anglais, près d'un feu anglais. Il a des lunettes anglaises, une petite moustache grise, anglaise. À côté de lui, dans un autre fauteuil anglais, Mme Smith, Anglaise, raccommode des chaussettes anglaises. Un long moment de silence anglais. La pendule anglaise, frappe dix-sept coups anglais.
MME SMITH - Tiens, il est neuf heures. Nous avons mangé de la soupe, du poisson, des pommes de terre au lard,
de la salade anglaise. Les enfants ont bu de l'eau anglaise. Nous avons bien mangé, ce soir. C'est parce que nous habitons dans les environs de Londres et que notre nom est Smith...

M. SMITH, continuant sa lecture, fait claquer sa langue.

MME SMITH - Les pommes de terre sont très bonnes avec le lard, l'huile de la salade n'étaient pas rance. L'huile
de l'épicier du coin est de bien meilleure qualité que l'huile de l'épicier d'en face, elle est même meilleure que l'huile de l'épicier d'en bas de la côte. Mais je ne veux pas dire que leur huile à eux soit mauvaise.
M. SMITH continuant sa lecture, fait claquer sa langue.

MME SMITH - Pourtant, c'est toujours l'huile de l'épicier du coin qui est la meilleure…

M. SMITH continuant sa lecture, fait claquer sa langue

MME SMITH - Mary a bien cuit les pommes de terre, cette fois-ci. La dernière fois elle ne les avait pas bien fait
cuire. Je ne les aime que lorsqu'elles sont bien cuites.

M. SMITH, continuant sa lecture, fait claquer sa langue. - Le poisson était frais. Je m'en suis léché les babines.
J'en ai pris deux fois. Non, trois fois. Ça me fait aller aux cabinets. Toi aussi tu en as pris trois fois. Cependant la troisième fois, tu en as pris moins que les deux premières fois, tandis que moi j'en ai pris beaucoup plus. J'ai mieux mangé que toi, ce soir. Comment ça se fait? D'habitude, c'est toi qui manges le plus. Ce n'est pas l'appétit qui te manque.

M. SMITH fait claquer sa langue.

Cependant, la soupe était peut-être un peu trop salée. Elle avait plus de sel que toi. Ah, ah, ah. Elle avait aussi trop de poireaux et pas assez d'oignons. Je regrette de ne pas avoir conseillé à Mary d'y ajouter un peu d'anis étoilé. La prochaine fois, je saurai m'y prendre.

M. SMITH continuant sa lecture, fait claquer sa langue.

MME SMITH - Notre petit garçon aurait bien voulu boire de la bière, il aimera s'en mettre plein la lampe, il te
ressemble. Tu as vu à table, comme il visait la bouteille? Mais moi, j'ai versé dans son verre de l'eau de la carafe. Il avait soif et il l'a bue. Hélène me ressemble : elle est bonne ménagère, économe, joue du piano. Elle ne demande jamais à boire de la bière anglaise. C'est comme notre petite fille qui ne boit que du lait et ne mange que de la bouillie. Ça se voit qu'elle n'a que deux ans. Elle s'appelle Peggy.
La tarte aux coings et aux haricots a été formidable. On aurait bien fait peut-être de prendre, au dessert, un petit verre de vin de Bourgogne australien mais j'ai pas apporté le vin à table afin de ne pas donner aux enfants une mauvaise preuve de gourmandise. Il faut leur apprendre à être sobre et mesuré dans la vie.

M. SMITH continuant sa lecture, Fait claquer sa langue.

Mme SMITH - Mrs Parker connaît un épicier roumain, nommé Popesco Rosenfeld, qui vient d'arriver de Constan­tinople. C'est un grand spécialiste en yaourt. I1 est diplômé de l'école des fabricants de yaourt d'Andri­nople. J'irai demain lui acheter une grande marmite de yaourt roumain folklorique. On n'a pas souvent des choses pareilles ici, dans les environs de Londres.

M. SMITH, continuant sa lecture fait claquer sa langue.

Mme SMITH - Le yaourt est excellent pour l'estomac, les reins, l'appendicite et l'apothéose. C'est ce que m'a dit le docteur Mackenzie-King qui soigne les enfants de nos voisins, les Johns. C'est un bon médecin. On peut avoir confiance en lui. Il ne recommande jamais d'autres médicaments que ceux dont il a fait l'expé­rience sur lui-même. Avant de faire opérer Parker, c'est lui d'abord qui s'est fait opérer du foie, sans être aucunement malade.

M. SMITH - Mais alors comment se fait-il que le docteur s'en soit tiré et que Parker en soit mort?

Mme SMITH - Parce que l'opération a réussi chez le docteur et n'a pas réussi chez Parker.


TEXTE 3 : ubu roi de alfred jarry

Où j'en suis dans mon devoir

Svp je n'y arrive vraiment pas
croyez moi j'ai beaucoup de difficulté aidé moi svp






30 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 30 mars 2011
je n'est pas clairement compris la question 1
Procédé ? il faut relever des figure de style ou pas ?
Anonyme
Posté le 31 mars 2011
bonjour Puli.31

Quand dans la première question on te demande de relever des procédés comiques il s'agit que tu trouves à travers :

- le comique de situation : des quiproquos, des coups de théâtre, une intervention inattendue d’un personnage...
- le comique de caractères : des personnages stéréotypés.
- Le comique de gestes : Mimiques pour imiter ses maîtres par exemple,un personnage qui gesticule dans tous les sens en effectuant des cabrioles par exemple ou aussi évoquer les pantomimes et les coups de bâton, les fessées.....
- le comique de mots : des jeux sur les mots, des paroles à double sens, un mélange des niveaux de langue, des interruptions volontaires, des impertinences dans le langage, des insultes.

As tu compris ?


flower

Anonyme
Posté le 31 mars 2011
ahh d'accord oui j'ai compris
par exemple pour la cantatrice chauve c'est le comique de mot avec le mot " anglais " je dois relever des citation mais le problème est que je dois argumenté maximum une feuille simple
mais je ne sait pas comment m y faire y a pas tant de chose n'empêche pourriez vous me donnez des exemple svp
5
Anonyme
Posté le 31 mars 2011
bonsoir,

Il me semble que je t'ai déjà aidé pour la cantatrice chauve non ?

flower93
Anonyme
Posté le 31 mars 2011
je n'ai pas le temps ce soir de t'aider mais demain je me pencherai sur ton devoir. Je dois partir au sport.

A demain donc.
Anonyme
Posté le 31 mars 2011
Oui mais la prof nous a dit qu'il faut répondre a ces deux question pour pouvoir bien le faire ..
Mais je veux de l'aide supplémentaire svp
d'accord merci beaucoup bon cour de sport ^^
Anonyme
Posté le 1 avr. 2011
bonjour Puli.31

Comme promis, je reviens vers toi pour de l'aide.

Je fais déjà l'Avare de Molière :

Nous sommes en présente de plusieurs comiques dans cette scène. Il y a le COMIQUE DE GESTES, empruntée à la gestuelle de la comédie dell'Arte. On peut prendre l'exemple quand Harpagon fouille La Flèche : - Harpagon : il tâte le haut de ses chausses" ou - Harpagon : "c'est ce que je veux faire" (il fouille les poches de la Flèche)
Anonyme
Posté le 1 avr. 2011
Quand La Flèche montre ses mains, puis fait mine d'en montrer une autre paire cela relève aussi du comique de geste.

Quand Harpagon veut frapper La Flèche : "il lève la main pour lui donner un coup de soufflet" c'est aussi un comique de geste

Nous trouvons dans cette scène un COMIQUE DE CARACTERE. Quand Harpagon dit (à par) "j'enrage", il exprime ici même sa nervosité en sauvant les apparences devant La Flèche.Ce vieil avare fait preuve d'un extrême méfiance dictée toujours par son avarice.

Comique de situation : le valet est impertinent et de façon assez carnavalesques il parle de l'avarice "la peste soit de l'avarice et de avaricieux".Malentendu qui s'installe car il parle d'Harpagon mais il ne le nomme pas.Une querelle s'installe alors entre les deux hommes avec une SITUATION DE MOTS, une série d'interrogation :" De qui veux-tu parler?","Des avaricieux?"


Anonyme
Posté le 1 avr. 2011
"Et qui sont-ils ces avaricieux?","Des vilains et des ladres"

La fonction principale ici est de faire rire en mettant en scène la tyrannie, l'avarice, dédramatiser ce vice qu'est l'avarice en optant pour le ridicule. Les effets comiques ont un but didactique et éducatif. Tous les effets, qu'ils soient de gestes, de caractère, de mots etc... dérivent de situation poussées jusqu'au paroxysme du ridicule et du grotesque. Tous ces procédés comiques sont caractérisés par une sorte d'irrationalité, d'absurdité qui provoquent le rire.

Anonyme
Posté le 1 avr. 2011
bon j'avais tout fini mais problème donc je recommence :

La CANTATRICE CHAUVE : ici, le comique se manifeste dans la banalité du quotidien. Le titre se démarque d'emblée car il désigne ni n personnage, ni un sujet. Nous sommes dans l'insolite.

Dans cet extrait, il y a le procédé comique de mots ente les époux Smith. Leurs échanges de paroles sont dénudés de sens, avec des anecdotes absurdes au sujet de la famille Parker.
Anonyme
Posté le 1 avr. 2011

- comique de mots avec des répétitions (surtout recompte car j'ai pu en oublier)

- bruit de la bouche : "fait claquer sa langue" huit fois
- l'huile : six fois
- pomme de terre : trois fois
- poisson : deux fois
- anglais/anglaise :huit fois - (Ionesco insiste)
- poisson : deux fois
- yaourts : quatre fois
Anonyme
Posté le 1 avr. 2011
- Toujours la présence de comique de mots avec des non sens :

- On précise que "la pendule anglais marque dix sept coups anglais" et Mme Smith dit "Tiens il est neuf heures" = non sens total

- adjectif comparatifs, superlatifs etc.. : "moins que", beaucoup plus", "trop""un peu" "mieux que" "le plus" " pas assez" "aussi trop"...

Anonyme
Posté le 1 avr. 2011
- adjectifs numéraux, cardinaux et ordinaux : "deux fois", "non, trois fois" "la troisième".

- une énumération de mots : "l'estomac, les reins, l'appendicite et l'apothéose"
Anonyme
Posté le 1 avr. 2011
que vient faire ici le mot "apothéose" dénudé de sens (certainement arthrose eut-il fallu écrire).

Personnellement, je ne vois que le comique des mots (en ce qui me concerne, je ne trouve pas cela comique mais bon ns sommes bien obligées d'aller dans le sens du devoir).

Les fonctions du comique dans la Cantatrice Chauve :

Ionesco suscite le rire, son décalage avec la réalité, caractère ridicule et l'ineptie de ses propos mais il nous montre l'absurdité du monde avec l'impossibilité pour les gens de communiquer entre eux. Il les confirme dans un petit appartement et les scrute à la loupe et met en évidence ainsi l'absurdité de leur existence dénuée de sens.

On peut en conclure que les procédés de la Cantatrice Chauve ne servent pas qu'à faire rire mais aussi réfléchir.


Voilà, j'espère t'avoir apporté l'aide attendue. Il y a certainement beaucoup de chose à dire. Pour ton dernier texte, tu dois suivre la même trame. Lire plusieurs fois le texte et le décortiquer.L'exercice n'est pas difficile.

flower93
Anonyme
Posté le 1 avr. 2011
faute d'orthographe :

- il les confine et non pas il les confirme
Anonyme
Posté le 1 avr. 2011
Je vous dit un grand merci de m'avoir éclairci sur ce sujet personnellement moi qui a des difficulté en français car la prof n'explique pas grand chose au moindre bruit elle arrête de nous expliquer vraiment merci beaucoup ,oui j'ai lu les textes au moins 5 fois surtout "ubu le roi" que je n'ai pas vraiment compris le sens du texte, mais ça l'air d'aller après votre explication :D merci encore
Anonyme
Posté le 1 avr. 2011
Je vais essayé de le faire seule avec votre méthode d'analyse de texte :)
Anonyme
Posté le 1 avr. 2011
*Ubu le roi
Anonyme
Posté le 1 avr. 2011
ok, ça me fait plaisir. Si tu rencontres un problème, reviens pour de l'aide. Je n'ai pas lu le texte donc je suis dans le néant pour le moment mais n'hésite pas et je découvrirai alors !

bon courage je pense que si tu rédiges correctement, tu es vers la bonne note.

flower93
Anonyme
Posté le 1 avr. 2011
ok, ça me fait plaisir. Si tu rencontres un problème, reviens pour de l'aide. Je n'ai pas lu le texte donc je suis dans le néant pour le moment mais n'hésite pas et je découvrirai alors !

bon courage je pense que si tu rédiges correctement, tu es vers la bonne note.

flower93
Anonyme
Posté le 1 avr. 2011
Un petit conseil : si tu veux "décortiquer" le texte et si cela te semble fastidieux, tu le fais en plusieurs fois. Tu prends une feuille vierge et des colonnes où tu indiques "comique de situation", "comique de gestes" etc... et au fur et à mesure tu y places ce que tu trouves.

Et à la fin du texte, quand tes procédés comiques ont été placés sur ta feuille pose-toi la question à "chaud" : quelle en est la fonction ? informer, rire, éduquer, réfléchir etc...

ça devrait aller tout seul ...

flower93
Anonyme
Posté le 1 avr. 2011
ACTE III scène 7
PERE UBU
Messieurs, la séance est ouverte et tâchez de bien écouter et de vous tenir tranquilles. D'abord, nous allons faire le chapitre des finances, ensuite nous parlerons d'un petit système que j'ai imaginé pour faire venir le beau temps et conjurer la pluie.
UN CONSEILLER
Fort bien, monsieur Ubu.
MERE UBU
Quel sot homme.
PERE UBU
Madame de ma merdre, garde à vous, car je ne souffrirai pas vos sottises. Je vous disais donc, messieurs, que les finances vont passablement. Un nombre considérable de chiens à bas de laine se répand chaque matin dans les rues et les salopins font merveille. De tout côtés on ne voit que des maisons brûlées et des gens pliant sous le poids de nos phynances.
LE CONSEILLER
Et les nouveaux impôts, monsieur Ubu, vont-ils bien?
MERE UBU
Point du tout. L'impôt sur les mariages n'a encore produit que 11 sous, et encore le Père Ubu poursuit les gens partout pour les forcer à se marier.
PERE UBU
Sabre à finances, corne de ma gidouille, madame la financière, j'ai des oneilles pour parler et vous une bouche pour m'entendre. (Eclats de rire.) Ou plutôt non! Vous me faites tromper et vous êtes cause que je suis bête! Mais, corne d'Ubu! (Un messager entre.) Allons, bon, qu'a-t-il encore celui-là? Va-t'en, sagouin, ou je te poche avec décollation et torsion des jambes.
MERE UBU
Ah! le voilà dehors, mais il y a une lettre.
PERE UBU
Lis-la. Je crois que je perds l'esprit ou que je ne sais pas lire. Dépêche-toi, bouffresque, ce doit être de Bordure.
MERE UBU
Tout justement. Il dit que le czar l'a accueilli très bien, qu'il va envahir tes Etats pour rétablir Bougrelas et que toi tu seras tué.
PERE UBU
Ho! ho! J'ai peur! J'ai peur! Ha! je pense mourir. O pauvre homme que je suis. Que devenir, grand Dieu? Ce méchant homme va me tuer. Saint Antoine et tout les saints, protégez-moi, je vous donnerai de la phynance et je brûlerai des cierges pour vous. Seigneur, que devenir?
Il pleure et sanglote.
MERE UBU
Il n'y a qu'un parti à prendre, Père Ubu.
PERE UBU
Lequel, mon amour?
MERE UBU
La guerre!!
TOUS
Vive Dieu! Voilà qui est noble!
PERE UBU
Oui, et je recevrai encore des coups.
PREMIER CONSEILLER
Courons, courons organiser l'armée.
DEUXIEME
Et réunir les vivres.
TROISIEME
Et préparer l'artillerie et les forteresses.
QUATRIEME
Et prendre l'argent pour les troupes.
PERE UBU
Ah! non, par exemple! Je vais te tuer, toi, je ne veux pas donner d'argent.
En voilà d'une autre! j'étais payé pour faire la guerre et maintenant il faut la faire à mes dépens. Non, de par ma chandelle verte, faisons la guerre, puisque vous en êtes enragés, mais ne déboursons pas un sou.
TOUS
Vive la guerre!
Anonyme
Posté le 1 avr. 2011
Voici le texte que j'essaye de comprendre certain mots sont très compliqué a comprendre surtout le sens
"Madame de ma merdre"
"De tout côtés on ne voit que des maisons brûlées et des gens pliant sous le poids de nos phynances."

"Sabre à finances, corne de ma gidouille, madame la financière, j'ai des oneilles pour parler"

je ne comprend même pas le sens du texte --' de plus c'est un sujet type Bac

Anonyme
Posté le 1 avr. 2011
je ne t'oublie pas, je reviendrai ce soir après mon sport.

A +
Anonyme
Posté le 1 avr. 2011
d'accord merci
je l'ai commencé a le faire mais chui pas du tout sure
Anonyme
Posté le 1 avr. 2011
De retour...

Ici, nous sommes en présence d'une caricature complétement bouffonne de la stupidité bourgeoise avec d'étranges rapport de force dans le couple.

- satire politique : réunion de personnages : roi, reine et conseillers.

Nous sommes dans la présence de COMIQUE DE MOTS : en effet, alors qu'il s'agit d'une réunion de travail PERE UBU nous précise qu'il vont parler des finances mais ensuite il discuteront d'un système pour faire venir le beau temps et conjurer la pluie.

Anonyme
Posté le 1 avr. 2011
- des mots dérivés du vulgaire comme "Merdre". Le "R" a été rajouté au mot pour attirer l'attention et renforcer la provocation."
PERE UBU parle de "finances" (1ère réplique)= "phynance" (3ième réplique) = provocation
invention de mots :
"salopins" - "bouffresque" "czar" au lieu du tsar

-propos qui ne veulent rien dire : "j'ai des oreilles pour parler et vous une bouche pour entendre" (identique que la Cantatrice Chauve).Quand l'auteur écrit "(éclats de rire)" il insiste pour nous montrer le comique.

Il y a aussi de nombreuses exclamation "Ho! ho! J'ai peur! J'ai peur! Ha!" donnent un effet d'agitation assez comique

Anonyme
Posté le 1 avr. 2011
- "Vous me faites tromper et vous êtes cause que je suis bête!"nous montre par les mots la sottise.

Dans cet extrait, le langage est complètement inadapté : PERE UBU et MERE UBU n'ont pas du tout le langage adapté à leur statut. Leur vocabulaire est beaucoup trop familier.Il n'ont aucun charisme, est aucune étoffe.

Les fonctions ici c'est montrer que l'on peut dévoiler ses opinions avec des formes différentes de comique. Jarry ici dénonce d'étranges rapport de force dans le couple.

Voilà, pour l'Avare et la Cantatrice Chauve c'est OK mais ici ce texte est plus complexe. Ce que je t'ai mis est bon (c'est sûr à 100 %) mais je pense qu'il manque certains éléments mais je ne vois pas plus.

Qu'en penses-tu ?


bon week end Puli.31

flower93

Anonyme
Posté le 2 avr. 2011
Waaooo c'est déjà énorme ce que vous avait fait
je pensé pas que l'on pouvait créer des mot vulgaire qui n'existai pas dans un texte ou roman :o
Je pense que c'est vraiment gentille de votre part de m'avoir consacrée du temps je vais mettre tous sa au complet et pour pouvoir complété mon commentaire littéraire encore un grand merci a vous :D
Anonyme
Posté le 2 avr. 2011
merci du compliment et bon devoir.

flower93

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