Fable les obsèques de la lionne commentaire

Sujet du devoir

Bonjour,je dois démontrer que 1- la cour est un monde à part
2- Les courtisans sont versatiles.
3- Les courtisans sont manipulés par le roi.

Où j'en suis dans mon devoir

1- La cour est un monde à part.

C’est effectivement un monde à part puisque le narrateur définit la cour en «pays ».Mais aussi, il parle de « peuple » ce qui est très significatif car un champ lexical est déployé autour de cette idée (peuple, gens, pays). De plus, Pour évoquer le monde de la cour, la Fontaine use d'une métaphore: "la cour est un pays", ainsi donc, la Cour est un monde à elle seule qui a ses codes, ses habitudes et ses comportements.

2- Les courtisans sont versatiles.

Les courtisans sont prêts à tout pour plaire au roi. Qu’ils soient vrai ou faux, tout est bon pour plaire à celui-ci. La figure de style « Tristes, gais » est une opposition et une juxtaposition qui nous offre un contraste et prouve que les animaux sont versatiles.
L’antithèse entre être et "paraitre" souligne leur hypocrisie.
Une comparaison à un caméléon est très significative. Un caméléon change de couleur pour se fondre dans le décor. Ici, les courtisans changent selon les désirs du roi. Il est aussi utilisé de façon dépréciative puisqu’il désigne la versatilité et l’opportunisme des courtisans.
Le «singe » est le symbole du théâtre (celui qui fait des grimaces). Là aussi dépréciatif, puisque représentant le paraître des courtisans.
La Fontaine fait une satire des courtisans en les représentant par des animaux symboliques.

3- Les courtisans sont manipulés par le roi.

Le Roi règne sur ces courtisans qui sont "ce qu'il plaît au Prince". Mais la satire va plus loin avec l'image du peuple singe, métaphore péjorative qui montre assez que tout est dans l'imitation. Ex : si le roi pleure, les courtisans également.
La comparaison "on dirait qu'un esprit anime mille corps" et la métaphore du "ressort" transforment le monde de la Cour en un monde d'automates ou de marionnettes.

Merci pour votre correction,
Nico.