lecture analytique 2

Publié le 1 déc. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 8 déc. 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

Eh bien! voilà deux Anglais qui ont fait le voyage du tour du monde. Ils ont découvert que la Nouvelle-Hollande est une île plus grande que l’Europe, et que les hommes s’y mangent encore les uns les autres ainsi que dans la Nouvelle-Zélande. D’où provient cette race, supposé qu’elle existe? Descend-elle des anciens Égyptiens, des anciens peuples de l’Éthiopie, des Africains, des Indiens, ou des vautours, ou des loups? Quelle distance des Marc-Aurèle, des Épictète aux anthropophages de la Nouvelle-Zélande! cependant ce sont les mêmes organes, les mêmes hommes. J’ai déjà parlé de cette propriété de la race humaine: il est bon d’en dire encore un mot.

Voici les propres paroles de saint Jérôme dans une de ses lettres: Quid loquor de ceteris nationibus, quum ipse adolescentulus in Gallia viderim Scotos, gentem Britannicam, humanis vesci carnibus; et quum per silvas porcorum greges, et armentorum pecudumque reperiant, pastorum nates et feminarum papillas solere abscindere, et has solas ciborum delicias arbitrari! « Que vous dirai-je des autres nations, puisque moi-même, étant encore jeune, j’ai vu des Écossais dans la Gaule, qui, pouvant se nourrir de porcs et d’autres animaux dans les forêts, aimaient mieux couper les fesses des jeunes garçons, et les tétons des jeunes filles! C’étaient pour eux les mets les plus friands. »

Pelloutier, qui a recherché tout ce qui pouvait faire le plus d’honneur aux Celtes, n’a pas manqué de contredire saint Jérôme, et de lui soutenir qu’on s’était moqué de lui. Mais Jérôme parle très sérieusement; il dit qu’il a vu. On peut disputer avec respect contre un père de l’Église sur ce qu’il a entendu dire; mais sur ce qu’il a vu de ses yeux, cela est bien fort. Quoi qu’il en soit, le plus sûr est de se défier de tout, et de ce qu’on a vu soi-même.

Encore un mot sur l’anthropophagie. On trouve dans un livre(25) qui a eu assez de succès chez les honnêtes gens, ces paroles ou à peu près:

Du temps de Cromwell une chandelière de Dublin vendait d’excellentes chandelles faites avec de la graisse d’Anglais. Au bout de quelque temps un de ses chalands se plaignit de ce que sa chandelle n’était plus si bonne. « Monsieur, lui dit-elle, c’est que les Anglais nous ont manqué. »

Je demande qui était le plus coupable, ou ceux qui assassinaient des Anglais, ou la pauvre femme qui faisait de la chandelle avec leur suif? Je demande encore quel est le plus grand crime, ou de faire cuire un

Anglais pour son dîner, ou d’en faire des chandelles pour s’éclairer à souper? Le grand mal, ce me semble, est qu’on nous tue. Il importe peu qu’après notre mort nous servions de rôti ou de chandelle; un honnête homme même n’est pas fâché d’être utile après sa mort.

Sujet : Après avoir reformulez la thèse de Voltaire, vous analysez les stratégies argumentatives qu'il met en oeuvre pour y faire adhérer a son lecteur. Vous présenterez vos réflexions sous la forme d'un paragraphe organisé, reposant sur des références précises au texte.

Où j'en suis dans mon devoir



J'ai seulement fait mon introduction, qui est pas mal, le reste c'est du chinois, trop complexe pour moi, help !



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