Lecture analytique l'oeuvre de Zola

Publié le 20 déc. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 3 janv. 2012 dans 12A
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Sujet du devoir

Je dois rédigez un commentaire sur ce texte; d'abord pour me guidé je dois répondre à quelques questions ..

Voilà le texte :" Claude resta un moment immobile. L’ombre avait envahi l’atelier, une ombre violâtre qui pleuvait de la baie vitrée en un mélancolique crépuscule, noyant les choses. Il ne voyait plus nettement le parquet, où les meubles, les toiles, tout ce qui traînait vaguement, semblait se fondre, comme dans l’eau dormante d’une mare, Mais, assise au bord du divan, se détachait une forme sombre, raidie par l’attente, anxieuse et désespérée au milieu de cette agonie du jour. C’était Christine, il l’avait reconnue.
Elle tendit les mains, elle murmura d’une voix basse et entrecoupée : « Il y a trois heures, oui, trois heures que je suis là, toute seule, à écouter… Au sortir de là-bas, j’ai pris une voiture, et je ne voulais que venir, puis rentrer vite…
Mais je serais restée la nuit entière, je ne pouvais pas m’en aller, sans vous avoir serré les mains. », Elle continua, elle dit son désir violent de voir le tableau, son escapade au Salon, et comment elle était tombée dans la tempête des rires, sous les huées de tout ce peuple. C’était elle qu’on sifflait ainsi, c’était sur sa nudité que crachaient les gens, cette nudité dont le brutal étalage, devant la blague de Paris, l’avait étranglée dès la porte. Et, prise d’une terreur folle, éperdue de souffrance et de honte, elle s’était sauvée, comme si elle avait senti ces rires s’abattre sur sa peau nue, la cingler au sang de coups de fouet. Mais elle s’oubliait maintenant, elle ne songeait qu’à lui, bouleversée par l’idée du chagrin qu’il devait avoir, grossissant l’amertume de cet échec de toute sa sensibilité de femme, débordant d’un besoin de charité immense. « Ô mon ami, ne vous faites pas de peine !… Je voulais vous voir et vous dire que ce sont des jaloux, que je le trouve très bien, ce tableau, que je suis très fière et très heureuse de vous avoir aidé, d’en être un peu, moi aussi… » Il l’écoutait bégayer ardemment ces tendresses, toujours immobile ; et, brusquement, il s’abattit devant elle, il laissa tomber la tête sur ses genoux, en éclatant en larmes.
Toute son excitation de l’après-midi, sa bravoure d’artiste sifflé, sa gaieté et sa violence, crevaient là, en une crise de sanglots qui le suffoquait. Depuis la salle où les rires l’avaient souffleté, il les entendait le poursuivre comme une meute aboyante, là-bas aux Champs-Élysées, puis le long de la Seine, puis à présent encore chez lui, derrière son dos. Sa force entière s’en était allée, il se sentait plus débile qu’un enfant ; et il répéta, roulant sa tête, la voix éteinte, le geste vague : « Mon Dieu ! que je souffre ! » Alors, elle, des deux poings, le remonta jusqu’à sa bouche, dans un emportement de passion. Elle le baisa, elle lui souffla jusqu’au cœur, d’une haleine chaude :
« Tais-toi, tais-toi, je t’aime ! » Ils s’adoraient, leur camaraderie devait aboutir à ces noces, sur ce divan, dans l’aventure de ce tableau qui peu à peu les avait unis. Le crépuscule les enveloppa, ils restèrent aux bras l’un de l’autre, anéantis, en larmes sous cette première joie d’amour. Près d’eux, au milieu de la table, les lilas qu’elle avait envoyés le matin embaumaient la nuit ; et les parcelles d’or éparses, envolées du cadre, luisaient seules d’un reste de jour, pareilles à un fourmillement d’étoiles. ""


1) A quel moment se passe la scéne ? Pourquoi ce choix de Zola ?
2) " Au sortir de là bas " dit Christine. Que suggère l'emploi de cet adverbe spatial ?
3) Quels sentiments affleurent dans le discours que Christine adresse à Claude ? Quel mot est répété ? Que montre t'il ?
4) Quel champ lexical utilise Christine pour retranscrire son expérience au salon ?
5) A quoi peut faire songer l'attitude de Claude envers Christine ? Quelle comparaison le souligne ? Quelle dimension prend ainsi Christine ?
6) Quelle comparaison est employée pour souligner l'angoisse à laquelle est en proies Claude ?
7) Montrez que Christine est là sous un jour nouveau dans cette scéne .

Où j'en suis dans mon devoir

1) Vers le soir. Cela rappel leurs rencontre.
2)Cela montre quelle est perdu dans Paris, qu'elle ne sais pas trop ou elle etait
3)'' Voir '' Elle voulais à tout prix le voir elle se cherche une ' excuse ' ..

Je ne suis pas bonne en Français et encore moins pour analyser :/ Aidez moi svp !!



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