Nana d'emile Zola ! Je dois Rendre mon devoir AUJOURD'Hui ! Help me Please !!

Publié le 21 mars 2014 il y a 10A par Anonyme - Fin › 24 mars 2014 dans 10A
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Sujet du devoir

 Fille de Gervaise et de Coupeau, Nana a connu une brève carrière de
 comédienne et de prostituée de luxe. Elle ruine et humilie de nombreux
 amants. Puis, elle les quitte peu à peu et disparaît. Elle part sans doute
 en Russie d’où elle revient pour voir son fils. Atteinte par la syphilis, elle
 meurt, dans d’atroces souffrances, dans un hôtel situé dans le quartier
 des grands boulevards. Elle a été veillée par quelques amies, à la fois
 fidèles et curieuses de voir à quoi ressemble le cadavre de celle qui fut
 l’une des plus jolies femmes de Paris. Au même moment, Napoléon III
 déclare la guerre à la Prusse.
 Objet
 d’étude
 Ce premier devoir évalue votre apprentissage de la lecture méthodique sur un extrait d’un roman
 naturaliste.
 Pour réaliser ce devoir, vous devez donc maîtriser les connaissances acquises dans la première
 séquence sur le roman et la nouvelle réalistes et naturalistes :
  savoir reconnaître les caractéristiques du mouvement naturaliste à partir des études menées
 dans la séquence ;
  connaître les caractéristiques des genres narratifs que sont la nouvelle et le roman ;
  savoir expliquer un texte narratif.
 Vous devez donc avoir au préalable réalisé les exercices autocorrectifs qui vous ont entraîné(e)
 à la technique de la lecture analytique, avoir lu et assimilé les Fiches Méthode.
 Objectifs du devoir
 Attention  Collez l’étiquette codée FR20 – DEVOIR 01 sur la 1re page de
 votre devoir. Si vous ne l’avez pas reçue, écrivez le code FR20
– DEVOIR 01, ainsi que vos nom et prénom.
 Important  La saisie informatisée des devoirs ne permet aucune erreur de
 code.
  Veuillez réaliser ce devoir après avoir étudié la séquence 1.
 318 Devoir 1 – FR20-11
 Le cadavre commençait à empoisonner la chambre. Ce fut une panique,
 après une longue insouciance.
— Filons, filons, mes petites chattes, répétait Gaga. Ce n’est pas sain.
 Elles sortaient vivement, en jetant un regard sur le lit. Mais, comme Lucy,
 Blanche et Caroline étaient encore là, Rose donna un dernier coup d’oeil
 pour laisser la pièce en ordre. Elle tira un rideau devant la fenêtre ; puis,
 elle songea que cette lampe n’était pas convenable, il fallait un cierge ;
 et, après avoir allumé l’un des flambeaux de cuivre de la cheminée, elle
 le posa sur la table de nuit, à côté du corps. Une lumière vive éclaira
 brusquement le visage de la morte. Ce fut une horreur. Toutes frémirent
 et se sauvèrent.
— Ah ! elle est changée, elle est changée, murmurait Rose Mignon,
 demeurée la dernière.
 Elle partit, elle ferma la porte. Nana restait seule, la face en l’air, dans
 la clarté de la bougie. C’était un charnier, un tas d’humeur et de sang,
 une pelletée de chair corrompue, jetée là, sur un coussin. Les pustules
 avaient envahi la figure entière, un bouton touchant l’autre ; et, flétries,
 affaissées, d’un aspect grisâtre de boue, elles semblaient déjà une moisissure
 de la terre, sur cette bouillie informe, où l’on ne retrouvait plus
 les traits. Un oeil, celui de gauche, avait complètement sombré dans le
 bouillonnement de la purulence ; l’autre, à demi ouvert, s’enfonçait,
 comme un trou noir et gâté. Le nez suppurait encore. Toute une croûte
 rougeâtre partait d’une joue, envahissait la bouche, qu’elle tirait dans
 un rire abominable. Et, sur ce masque horrible et grotesque du néant, les
 cheveux, les beaux cheveux, gardant leur flambée de soleil, coulaient en
 un ruissellement d’or. Vénus1 se décomposait. Il semblait que le virus
 pris par elle dans les ruisseaux, sur les charognes tolérées2, ce ferment
 dont elle avait empoisonné un peuple, venait de lui remonter au visage
 et l’avait pourri.
 La chambre était vide. Un grand souffle désespéré monta du boulevard3
 et gonfla le rideau.
- À Berlin ! à Berlin ! à Berlin !
 1. Nana débute sa carrière de comédienne en interprétant la Blonde Vénus au Théâtre des variétés, où son succès
 tient moins à son bien médiocre talent d’actrice qu’à son audace et à la séduction de son corps nu, voilé d’une
 simple gaze.
 2. On peut voir dans cette expression une allusion aux maisons de tolérance, établissements offrant les services
 de prostituées.
 3. L’un des boulevards dessinés par Haussmann, préfet de Paris, sous Napoléon III. Haussmann a, en effet, présidé
 aux énormes changements qu’a connu la capitale sous le Second Empire. Il est ainsi responsable du percement
 des grands boulevards Sébastopol, Magenta, Arago, Voltaire, Diderot, Cours de Vincennes, Malesherbes, Saint-
Germain, puis de celui des avenues Kléber, Foch, Victor Hugo, Niel, Friedland, Iéna, etc.
 Devoir 1 – FR20-11 319
 Consignes
 Vous allez réaliser une lecture analytique partielle de ce texte en suivant point par point « la
 méthode à suivre » ci-dessous.
 Cette lecture répondra à la question suivante :
 En quoi le dernier portrait de Nana dépasse-t-il le traitement naturaliste ?
 Vous développerez cette lecture en deux axes :
 1. Un portrait naturaliste
 a) Un ancrage spatio-temporel réaliste
 b) Des personnages réalistes
 c) Une évocation presque médicale du corps de Nana
 2. Un portrait qui dépasse la dimension naturaliste
 a) Un portrait hyperbolique : entre horreur et fascination
 b) Un travail de mise en scène
 c) Un portrait à la portée symbolique et politique
 Méthode à suivre
 Voici une lecture analytique répondant à cette question.
 Vous allez la compléter en rédigeant :
 1. une introduction :
- où vous débuterez par une brève présentation de l’auteur, de l’oeuvre, du type de texte
 et de son thème ;
- où vous vous présenterez la question posée et ferez l’annonce du plan ;
 2. les paragraphes a et c de l’axe 1 et les paragraphes a et b de l’axe 2 :
- une phrase d’introduction présentera chaque axe étudié ;
- chaque paragraphe comportera une idée générale, son explication et sa justification par
 l’analyse du texte ;
 3. une conclusion.
 Lecture analytique à compléter
 [Introduction à rédiger]
 [Axe 1 : phrase d’introduction et paragraphe a à rédiger]
 [Paragraphe b] Ensuite, les personnages féminins, présents autour du cadavre, présentent
 un caractère réaliste. Elles sont identifiables socialement : il s’agit de cinq courtisanes,
 représentatives de leur époque. En effet, il n’est pas de personnage important, sous le
 Second Empire qui n’entretienne une courtisane. Elles sont désignées ici par leur surnom,
 qui est aussi souvent un pseudonyme : Gaga, Lucy, Caroline, Blanche et Rose Mignon. L’uti320
 Devoir 1 – FR20-11
 lisation du discours direct permet à Zola de « faire entendre » de façon immédiate les personnages
 par le lecteur et d’imiter les tournures familières de leur milieu : « Filons, filons,
 mes petites chattes ». Enfin, les réactions successives de ces femmes, qui passent brusquement
 d’une « longue insouciance » à la « panique » en apercevant le corps de leur amie en
 train de se décomposer, contribuent elles aussi à ce portrait réaliste. Les mots « panique »
et « insouciance », utilisés en contraste dans la même phrase traduisent bien le mouvement
 affolé des femmes qui prennent soudain conscience de la situation.
 [Paragraphe c à rédiger]
 [Axe 2 : phrase d’introduction et paragraphe a à rédiger]
 [Paragraphe b à rédiger]
 [Paragraphe c] Enfin, la scène décrite comporte une visée symbolique et politique. En effet,
 Zola ne se contente pas de décrire les effets de la maladie et de la mort mais il ajoute des
 termes à connotations morales très négatives : « corrompue », « horrible et grotesque »,
« dont elle avait empoisonné venait de lui remonter au visage et l’avait pourrie », « dans un
 rire abominable ». De fait, la décomposition du corps de Nana, symbolise la décomposition
 du régime. La référence à la pourriture rappelle un thème développé tout au long du roman :
 celui de la contamination de la société par la vénalité. Tout s’achète et tout se vend, y compris
 l’amour, comme en témoigne la présence de ces prostituées dans la chambre. Zola
 développe ainsi toute une thématique de la corruption, qui est aussi celle de ce régime : «
charognes tolérées » (allusion aux maisons de tolérance), «ferment », avec des références
 à la boue, à la pourriture et à la moisissure. Nana a « empoisonné un peuple » et sa mort,
 sa décomposition coïncident avec la décomposition et l’effondrement du Second Empire.
 Métonymiquement, Nana est le régime entier, travaillé par la prostitution et la corruption et
 il y a bien, chez Zola, une visée politique évidente qui va au-delà de l’objectivité naturaliste.
 [Conclusion à rédiger]

 

Où j'en suis dans mon devoir

Emile Zola est un écrivain français qui appartient au mouvement littéraire du
Naturalisme. Il travaille chez Hachette pendant 4 ans et commence par publier
ses 1ére chroniques. Puis il devient Chroniqueur à « l'événement » et défend
les peintres impressionnistes. Puis il publia petit à petit ce qui fut une suite de
livre de la famille des « Rougon – Macquart », qui connu un très grand succès.
Nana en est le IXème Tome qu'il publia en 1880. En 1898 il publie « J'accuse »
et écrit une lettre au président pour clamer l'innocence de Dreyfus. Le 29
septembre 1902 il meurt à Paris.

Emile Zola fait un portrait naturaliste de Nana. L’ancrage spatio-temporel et les personnages sont réalistes et l’évocation du corps de Nana est presque médicale.

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