nouvelle "un mariage d'amour" emile zola

décrit ne présente pas d'apostrophe.

Voici un résumé de la Nouvelle.

L’auteur se propose de raconter l’histoire d’un couple adultère qui, après avoir assassiné le mari, n’est pas poursuivi par la justice. Zola s’inspire en fait d’un roman à succès dont il modifie la fin : les deux amants avaient été envoyés au bagne, où la femme était morte.
Michel et Suzanne sont mariés et vivent heureux jusqu’au jour où la jeune femme éprouve une passion partagée pour Jacques, un ami de son époux. Les amants décident alors d’organiser l’assassinat de ce dernier, ce qui leur permettrait « de s’aimer en liberté et selon la loi ».
Au cours d’une promenade en barque sur la Seine, Jacques pousse Michel, qui ne sait pas nager, dans l’eau et fait chavirer l’embarcation pour faire croire à un accident, après que le mari ait violemment mordu Jacques à la joue en se défendant. Le cadavre est retrouvé quelques jours plus tard. Pendant dix-huit mois, à chacune de leurs rencontres, les
amants ressentent un profond malaise qu’ils attribuent au désir d’en finir avec cette histoire. Ils
décident donc de se marier. Cependant, le jour de leur mariage, dans la chambre nuptiale, ils ne peuvent s’empêcher d’évoquer le noyé : leur nuit de noces se passe en plaintes et reproches amers. Peu à peu, les deux époux finissent par se haïr, en se rejetant mutuellement la responsabilité du crime. Suzanne se met même à regretter Michel et vante ses mérites à son nouveau mari, qui finit par la battre. La vision de la cicatrice sur la joue de Jacques leur rappelle sans cesse le meurtre commis.Tous deux craignent que l’autre ne le dénonce à la police
; ils passent donc leur temps à se surveiller. Un jour, alors qu’ils se surprennent à verser chacun du poison dans le verre de l’autre, ils comprennent enfin leur infamie. Ils boivent alors
tous les deux le poison et meurent en laissant une confession écrite, dont l’auteur prétend avoir tiré l’histoire qu’il vient de raconter.

Petite analyse

Le double drame, à l’origine un fait divers, constitue le point de départ de la nouvelle.
Le récit est fait par un narrateur témoin qui raconte le crime des deux amants , Suzanne et Jacques, puis leur double suicide. Il se pose en simple intermédiaire qui dit avoir eu connaissance de la confession, ce qui permet de contribuer à l’illusion du réel.

Suzanne et Jacques commettent un meurtre mais le meurtre ne permet pas aux deux amants d’être heureux, bien au contraire. Rongés par les remords et la culpabilité , ils se reprochent mutuellement le crime duquel ils sont prisonniers.

Aucune morale n’est donnée par le texte mais celui-ci invite à se demander :
Jusqu’où peut aller la passion ? Jusqu'où peut-on aller par amour ? Qu’est-ce que l’amour ?
Finalement : Le crime ne paie pas.