Paragraphe argumenté sur "Thérèse Raquin" d'Emile Zola

Publié le 9 avr. 2014 il y a 10A par Anonyme - Fin › 14 avr. 2014 dans 10A
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Sujet du devoir

Sujet : "Laurent parlait d’une voix tranquille. Il venait, en quelques mots, de conter une histoire caractéristique qui le peignait en entier. Au fond, c’était un paresseux, ayant des appétits sanguins, des désirs très arrêtés de jouissances faciles et durables. Ce grand corps puissant ne demandait qu’à ne rien faire, qu’à se vautrer dans une oisiveté et un assouvissement de toutes les heures.
Il aurait voulu bien manger, bien dormir, contenter largement ses passions, sans remuer de place, sans courir la mauvaise chance d’une fatigue quelconque.
La profession d’avocat l’avait épouvanté, et il frissonnait à l’idée de piocher la terre. Il s’était jeté dans l’art, espérant y trouver un métier de paresseux ; le pinceau lui semblait un instrument léger à manier ; puis il croyait le succès facile. Il rêvait une vie de voluptés à bon marché, une belle vie pleine de femmes, de repos sur des divans, de mangeailles et de soûleries. Le rêve dura tant que le père Laurent envoya des écus. Mais, lorsque le jeune homme, qui avait déjà trente ans, vit la misère à l’horizon, il se mit à réfléchir ; il se sentait lâche devant les privations, il n’aurait pas accepté une journée sans pain pour la plus grande gloire de l’art.
Comme il le disait, il envoya la peinture au diable, le jour où il s’aperçut qu’elle ne contenterait jamais ses larges appétits. Ses premiers essais étaient restés au-dessous de la médiocrité ; son oeil de paysan voyait gauchement et salement la nature ; ses toiles, boueuses, mal bâties, grimaçantes, défiaient toute critique.
D’ailleurs, il ne paraissait point trop vaniteux comme artiste, il ne se désespéra pas outre mesure, lorsqu’il lui fallut jeter les pinceaux. Il ne regretta réellement que l’atelier de son camarade de collège, ce vaste atelier dans lequel il s’était si voluptueusement vautré pendant quatre ou cinq ans. Il regretta encore les femmes qui venaient poser, et dont les caprices étaient à la portée de sa bourse. Ce monde de jouissances brutales lui laissa de cuisants besoins de chair.
Il se trouva cependant à l’aise dans son métier d’employé ; il vivait très bien en brute, il aimait cette besogne au jour le jour, qui ne le fatiguait pas et qui endormait son esprit. Deux choses l’irritaient seulement : il manquait de femmes, et la nourriture des restaurants à dix-huit sous n’apaisait pas les appétits gloutons de son estomac."

Paragraphe argumenté.
Plan :
En quoi le personnage de Laurent est un sujet d'expérience ?
1) Laurent, un temperament sanquin.
2) L'expérience de Zola : Un temperament sanguin a un paresseux.
3) La Théorie de l’hérédité.

Où j'en suis dans mon devoir

Je n'ai fait que le 1), et encore, je n'est pas fait grand chose. Quelques exemple c'est tout...




1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 14 avr. 2014

Dans la 1ère partie de ton commentaire, tu peux noter tous les mots relatifs aux pulsions, tu as raison de dire qu'il a un tempérament sanguin, justifie le par le texte.

Pareil pour la 2ème partie, il y a tout un champ lexical de la paresse, à toi de nous le décrire.

Pour la 3ème partie, tu peux énoncer son envie de ne rien faire, tout comme son père, qui ne fait que lui envoyer des écus et ne le motive pas.


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