Pastiche et parodie HAIKU

Publié le 14 mars 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 16 mars 2011 dans 13A
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Sujet du devoir

Alors voila le sujet est simple , je dois parodier et pasticher des haikus de facon libre mais en respectant les contraintes des haikus

Où j'en suis dans mon devoir

Mais voila , je suis bloque d'une part parce que je ne sais pas ce que veut dire pasticher et parodier et les idees ne viennent pas

Vous avez pas des idées pour m'aider



1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 15 mars 2011
La pastiche c'est quand tu réécris un texte, mes en le modifiant, mais en respectant tout de même le style original.

Et la parodie, c'est quand tu réécris un texte mais en te moquant de lui.

Regarde cette exemple :

LE GITAN ET LE MARQUIS

Le gitan qui aimait s'amuser
Avait fait le fanfaron tout l'été.
Mais il fut bien ennuyé
Lorsque l'hiver est arrivé.
N'ayant plus un sou pour manger,
Il alla toquer chez le marquis
Qui avait fait des économies.
Le Gitan lui promit de le rembourser
Avant l'hiver achevé,
Mais le Marquis lui dit :
"Vous avez fait des folies,
Cette saison-ci"
"Oui, je me suis amusé!"
"Et bien maintenant faites abstinence
Voilà votre récompense"

Il s'agit de la Pastiche de la cigale et la fourmi ( Jean de la fontaine)

Tu vois, tu reconnais la fable, mais ce n'est plus les même personnage qui parle.

et là il s'agit d'une parodie de cette même fable :

LA CIGALE
La cigale ayant chanté
Tout l’été,
Dans maints casinos, maintes boîtes
Se trouva fort bien pourvue
Quand la bise fut venue.
Elle en avait à gauche, elle en avait à droite,
Dans plusieurs établissements.
Restait à assurer un fécond placement.
Elle alla trouver un renard,
Spécialisé dans les prêts hypothécaires
Qui, la voyant entrer l’œil noyé sous le fard,
Tout enfantine et minaudière,
Crut qu’il tenait la bonne affaire.
« Madame, lui dit-il, j’ai le plus grand respect
Pour votre art et pour les artistes.
L’argent, hélas ! n’est qu’un aspect
Bien trivial, je dirais bien triste,
Si nous n’en avions tous besoin,
De la condition humaine.
L’argent réclame des soins.
Il ne doit pourtant pas, devenir une gêne.
À d’autres qui n’ont pas vos dons de poésie
Vous qui planez, laissez, laissez le rôle ingrat
De gérer vos économies,
À trop de bas calculs votre art s’étiolera.
Vous perdriez votre génie.
Signez donc ce petit blanc-seing
Et ne vous occupez de rien. »
Souriant avec bonhomie,
« Croyez, Madame, ajouta-t-il, je voudrais, moi,
Pouvoir, tout comme vous, ne sacrifier qu’aux muses ! »
Il tendait son papier. « Je crois que l’on s’amuse »,
Lui dit la cigale, l’œil froid.
Le renard, tout sucre et tout miel,
Vit un regard d’acier briller sous le rimmel.
« Si j’ai frappé à votre porte,
Sachant le taux exorbitant que vous prenez,
C’est que j’entends que la chose rapporte.
Je sais votre taux d’intérêt.
C’est le mien. Vous l’augmenterez
Légèrement, pour trouver votre bénéfice.
J’entends que mon tas d’or grossisse.
J’ai un serpent pour avocat.
Il passera demain discuter du contrat. »
L’œil perdu, ayant vérifié son fard,
Drapée avec élégance
Dans une cape de renard
(Que le renard feignit de ne pas avoir vue),
Elle précisa en sortant :
« Je veux que vous prêtiez aux pauvres seulement... »
(Ce dernier trait rendit au renard l’espérance.)
« Oui, conclut la cigale au sourire charmant,
On dit qu’en cas de non-paiement
D’une ou l’autre des échéances,
C’est eux dont on vend tout le plus facilement. »
Maître Renard qui se croyait cynique
S’inclina. Mais depuis, il apprend la musique.

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