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Sujet du devoir
Le texte : Il avait mis ses lèvres tout près de l’oreille de sa femme :– Voyons… voyons… avoue-le.
Elle s’éloigna d’un mouvement sec et déclara brusquement :
– Mais tu es stupide. Est-ce qu’on répond à des questions pareilles ?
Elle avait dit cela d'un ton si singulier qu'un frisson de froid courru dans les veines de son mari et il demeura interdit,effaré, un peu essouflé , comme si il avait reçu une commotion morale.
Le fiacre maintenant longeait le lac, ou le ciel semblait avoir égrené ses étoiles . Deux cygnes vagues nageaient très lentement,à peine visible dans l'ombre, georges Duroy cria au cocher :
"retournons."Et la voiture s'en revint, croisant les autres, qui allaient au pays, et dont les grosses lanternes brillaient comme des yeux dans la nuit du bois .
Comme elle avait dit cela d'une étrange façon!Duroy se demandait :"est-ce un aveu?" Et cette presque certitude qu'elle avait trompé son premier mari l'affolait de colère à présent .Il avait envie de la battre, de l'étrangler , de lui arracher les cheveux !
Oh ! si elle lui eu répondu : " Mais, mon chéri, si j'avais du le tromper, c'est avec toi que je l'aurais fait ." Comme il l'aurait embrassée, étreinte, adorée !
Il demeurait immobile, les bras croisés, les yeux au ciel, l’esprit trop agité pour réfléchir encore. Il sentait seulement en lui fermenter cette rancune et grossir cette colère qui couvent au cœur de tous les mâles devant les caprices du désir féminin. Il sentait pour la première fois cette angoisse confuse de l’époux qui soupçonne ! Il était jaloux enfin, jaloux pour le mort, jaloux pour le compte de Forestier ! jaloux d’une étrange et poignante façon, où entrait subitement de la haine contre Madeleine. Puisqu’elle avait trompé l’autre, comment pourrait-il avoir confiance en elle, lui !
Puis, peu à peu, une espèce de calme se fit en son esprit, et se roidissant contre sa souffrance, il pensa : « Toutes les femmes sont des filles, il faut s’en servir et ne rien leur donner de soi. »
L’amertume de son cœur lui montait aux lèvres en paroles de mépris et de dégoût. Il ne les laissa point s’épandre cependant. Il se répétait : « Le monde est aux forts. Il faut être fort. Il faut être au-dessus de tout. »
Où j'en suis dans mon devoir
Le plan a compléter : je solicite vraiment une aide car c'est un exercice que notre prof nous a donner pour se préparer au COMT et j'aurais vraiment voulu avoir de l'aide car je ne comprend pas le COMT1°) LES REMOUS D'UNE AME : mettez en évidence les étapes d'une délibération intérieure
- Le choc
- La réaction
-La tentation
-La jalousie posthume
2°) LES RESOLUTIONS : vers le CYNISME
- Etapes d'un raisonnement
-Interprétation du Lecteur : quelle autre voir possible aurait pu choisir Duroy ?
3°) CONCLUSION : Rédigez :
1 commentaire pour ce devoir
Ils ont besoin d'aide !
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Le plan que l'on t'a donné analyse le texte en 2 parties:
1/La découverte, la révélation avec les diverses émotions qui en résultent et leur cheminement, leur évolution.
Comme un constat, une nouvelle que l'on prend en pleine figure et qui nous ferait réagir par étapes.
Tout ce qu'il y a dans l'immédiat, dans l'émotionnel.
2/L'acceptation des faits.
Que faire ? Quelles conséquences ? Tout ce qui construit une réflexion permettant de rebondir, de réagir.
Bref, tu devrais pouvoir analyser ton texte en suivant ce plan donné...sans oublier une ouverture possible avec ton avis de lecteur, à savoir te mettre à la place du personnage et voir comment tu aurais pu réagir...
Courage.