Plan de commentaire littéraire La Curée de Zola

Publié le 18 janv. 2015 il y a 9A par Anonyme - Fin › 21 janv. 2015 dans 9A
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Sujet du devoir

Bonjour, mardi en 3h de DS nous devons rédiger un commentaire littéraire sur un des passages de La Curée d'Emile Zola, brièvement abordés en classe. Ainsi, pour m'entraîner je travaille ces textes et élabore un plan pour chacun d'entre eux. 

Où j'en suis dans mon devoir

J'aimerais donc un avis sur un de mes plans, qui ne constitue que deux axes et pas trois, car notre prof ne nous en demande pas plus. 

Voici le texte : 

Un amour immense, un besoin de volupté, flottait dans cette nef close, où bouillait la sève ardente des tropiques. La jeune femme était prise dans ces noces puissantes de la terre, qui engendraient autour d’elle ces verdures noires, ces tiges colossales ; et les couches âcres de cette mer de feu, cet épanouissement de forêt, ce tas de végétations, toutes brûlantes des entrailles qui les nourrissaient, lui jetaient des effluves troublants, chargés d’ivresse. A ses pieds, le bassin, la masse d’eau chaude, épaissie par les sucs des racines flottantes, fumait, mettait à ses épaules un manteau de vapeurs lourdes, une buée qui lui chauffait la peau, comme l’attouchement d’une main moite de volupté. Sur sa tête, elle sentait le jet des Palmiers, les hauts feuillages secouant leur arôme. Et plus que l’étouffement chaud de l’air, plus que les clartés vives, plus que les fleurs larges, éclatantes, pareilles à des visages riant ou grimaçant entre les feuilles, c’étaient surtout les odeurs qui la brisaient. Un parfum indéfinissable, fort, excitant, traînait, fait de mille parfums : sueurs humaines, haleines de femmes, senteurs de chevelures ; et des souffles doux et fades jusqu’à l’évanouissement, étaient coupés par des souffles pestilentiels, rudes, chargés de poisons. Mais, dans cette musique étrange des odeurs, la phrase mélodique qui revenait toujours, dominant, étouffant les tendresses de la Vanille et les acuités des Orchidées, c’était cette odeur humaine, pénétrante, sensuelle, cette odeur d’amour qui s’échappe le matin de la chambre close de deux jeunes époux.

Renée, lentement, s’était adossée au socle de granit. Dans sa robe de satin vert, la gorge et la tête rougissantes, mouillées des gouttes claires de ses diamants, elle ressemblait à une grande fleur, rose et verte, à un des Nymphéas du bassin, pâmé par la chaleur. A cette heure de vision nette, toutes ses bonnes résolutions s’évanouissaient à jamais, l’ivresse du dîner remontait à sa tête, impérieuse, victorieuse, doublée par les flammes de la serre. Elle ne songeait plus aux fraîcheurs de la nuit qui l’avaient calmée, à ces ombres murmurantes du jardin, dont les voix lui avaient conseillé la paix heureuse. Ses sens de femme ardente, ses caprices de femme blasée s’éveillaient. Et, au-dessus d’elle, le grand sphinx de marbre noir riait d’un rire mystérieux, comme s’il avait lu le désir enfin formulé qui galvanisait ce coeur mort, le désir longtemps fuyant, « l’autre chose » vainement cherchée par Renée dans le bercement de sa calèche, dans la cendre fine de la nuit tombante, et que venait brusquement de lui révéler sous la clarté crue, au milieu de ce de feu, la vue de Louise et de Maxime, riant et jouant, les mains dans les mains.

 

Voici mon plan :

Comment l'auteur, par le biais de cet extrait, évoque-t-il une atmosphère sensuelle et influente?

 

1.Une description expressive et lyrique de l'atmosphère

A. Saturation sensorielle

B. Une végétation luxuriante

C. ?????

2. L'influence de la serre sur Renée

A. La description d'une femme changée

B. La naissance d'une sensualité

C. Des sentiments particuliers et leurs symboliques

 

Voilà, j'ai du mal pour définir ma problématique et mes sous axes, souvent pas très équilibrés et bancals.. si jamais vous avez des conseils! Merci




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