Plan détaillé horace de corneille

Publié le 10 févr. 2012 il y a 12A par Anonyme - Fin › 15 févr. 2012 dans 12A
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Sujet du devoir

Il faut que je fasse un plan détaillé du commentaire.
La problématique est : En quoi cette scène est-elle éminemment tragique?
Il nous donne les deux grandes parties qui sont :
1-Montrez que cette scène semble précipiter la fin de la tragédie
2-Étudiez le portrait du Vieil Horace tel qu'il se révèle dans cette scène : celui d'un père intransigeant et sans compassion.
J'aimerais recevoir votre aide pour trouver les sous-parties
Merci d'avance !

Où j'en suis dans mon devoir

(acte 3 scène 6)
Voici le texte:

Le vieil Horace
Nous venez-vous, Julie, apprendre la victoire ?


Julie
Mais plutôt du combat les funestes effets :
Rome est sujette d’Albe, et vos fils sont défaits ;
Des trois les deux sont morts, son époux seul vous reste.


Le vieil Horace
Ô d’un triste combat effet vraiment funeste !
Rome est sujette d’Albe, et pour l’en garantir
Il n’a pas employé jusqu’au dernier soupir !
Non, non, cela n’est point, on vous trompe, Julie ;
Rome n’est point sujette, ou mon fils est sans vie :
Je connais mieux mon sang, il sait mieux son devoir.


Julie
Mille, de nos remparts, comme moi l’ont pu voir.
Il s’est fait admirer tant qu’ont duré ses frères ;
Mais comme il s’est vu seul contre trois adversaires,
Près d’être enfermé d’eux, sa fuite l’a sauvé.


Le vieil Horace
Et nos soldats trahis ne l’ont point achevé ?
Dans leurs rangs à ce lâche ils ont donné retraite ?


Julie
Je n’ai rien voulu voir après cette défaite.


Camille
Ô mes frères !


Le vieil Horace
Tout beau, ne les pleurez pas tous ;
Deux jouissent d’un sort dont leur père est jaloux.
Que des plus nobles fleurs leur tombe soit couverte ;
La gloire de leur mort m’a payé de leur perte :
Ce bonheur a suivi leur courage invaincu,
Qu’ils ont vu Rome libre autant qu’ils ont vécu,
Et ne l’auront point vue obéir qu’à son prince,
Ni d’un état voisin devenir la province.
Pleurez l’autre, pleurez l’irréparable affront
Que sa fuite honteuse imprime à notre front ;
Pleurez le déshonneur de toute notre race,
Et l’opprobre éternel qu’il laisse au nom d’Horace.


Julie
Que vouliez-vous qu’il fît contre trois ?


Le vieil Horace
Qu’il mourût,
Ou qu’un beau désespoir alors le secourût.
N’eût-il que d’un moment reculé sa défaite,
Rome eût été du moins un peu plus tard sujette ;
Il eût avec honneur laissé mes cheveux gris,
Et c’était de sa vie un assez digne prix.
Il est de tout son sang comptable à sa patrie ;
Chaque goutte épargnée a sa gloire flétrie ;
Chaque instant de sa vie, après ce lâche tour,
Met d’autant plus ma honte avec la sienne au jour.
J’en romprai bien le cours, et ma juste colère,
Contre un indigne fils usant des droits d’un père,
Saura bien faire voir dans sa punition
L’éclatant désaveu d’une telle action.



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