Préparation à rendre sur Le Monde comme il va pour le 20 novembre

Publié le 17 nov. 2015 il y a 8A par Anonyme - Fin › 20 nov. 2015 dans 8A
1

Sujet du devoir

Répondez en faisant des phrases. Les citations doivent être courtes et entre guillements : elles ne peuvent , à elles seules , remplacer une réponse.

 

Lecture du chapitre 1

1) Que cherche à savoir Babouc ?

Pourquoi lui est-il difficile d'obtenir une réponse ?

Qui connaît la réponse ?

Quelle est cette réponse et qu'en pensez-vous ?

 

2)Relevez la phrase dans laquelle le soldat perse résume son métier : quel est l'effet produit sur le lecteur ?

 

3)Pourquoi le capitaine se bat-il ?

Que dévoilent les raisons qu'il donne ?

 

5)Comment les généraux réagissent-ils à l'annonce de la paix ?

Que pensez-vous de leur réaction ?

 

6)Quel rapport voyez-vous entre les mots <<bassesses>> / <<grandeur>> et <<vertus>> et <<crimes>> à la fin du chapitre 1 ?

Quelle image de l'humanité ces mots donnent-ils ?

 

Lecture des chapitres 2 - 3

 

7) En quoi la ville de Persépolis , telle qu'elle est décrite dans les deux chapitres anticipe t-elle sur la statue que Babouc , à la fin du conte , remet au génie Ituriel ? Appuyez-vous précisément sur les sensations de Babouc.

 

8) Quels liens voyez-vous entre les chapitres 2-3 et le chapitre 1 ?

 

Chapitre 1:

 

Parmi les génies qui président aux empires du monde, Ituriel tient un des premiers rangs, et il a le département de la Haute-Asie. Il descendit un matin dans la demeure du Scythe Babouc, sur le rivage de l’Oxus, et lui dit : Babouc, les folies et les excès des Perses ont attiré notre colère : il s’est tenu hier une assemblée des génies de la Haute-Asie pour savoir si on châtierait Persépolis, ou si on la détruirait. Va dans cette ville, examine tout ; tu reviendras m’en rendre un compte fidèle, et je me déterminerai sur ton rapport à corriger la ville, ou à l’exterminer. Mais, seigneur, dit humblement Babouc, je n’ai jamais été en Perse ; je n’y connais personne. Tant mieux, dit l’ange, tu ne seras point partial ; tu as reçu du ciel le discernement, et j’y ajoute le don d’inspirer la confiance ; marche, regarde, écoute, observe, et ne crains rien ; tu seras partout bien reçu.

Babouc monta sur son chameau, et partit avec ses serviteurs. Au bout de quelques journées, il rencontra vers les plaines de Sennaar l’armée persane, qui allait combattre l’armée indienne. Il s’adressa d’abord à un soldat qu’il trouva écarté. Il lui parla, et lui demanda quel était le sujet de la guerre. Par tous les dieux, dit le soldat, je n’en sais rien ; ce n’est pas mon affaire ; mon métier est de tuer et d’être tué pour gagner ma vie ; il n’importe qui je serve. Je pourrais bien même dès demain passer dans le camp des Indiens ; car on dit qu’ils donnent près d’une demi-drachme de cuivre par jour à leurs soldats de plus que nous n’en avons dans ce maudit service de Perse. Si vous voulez savoir pourquoi on se bat, parlez à mon capitaine.

Babouc ayant fait un petit présent au soldat entra dans le camp. Il fit bientôt connaissance avec le capitaine, et lui demanda le sujet de la guerre. Comment voulez-vous que je le sache ? dit le capitaine, et que m’importe ce beau sujet ? J’habite à deux cents lieues de Persépolis ; j’entends dire que la guerre est déclarée ; j’abandonne aussitôt ma famille, et je vais chercher, selon notre coutume, la fortune ou la mort, attendu que je n’ai rien à faire. Mais vos camarades, dit Babouc, ne sont-ils pas un peu plus instruits que vous ? Non, dit l’officier ; il n’y a guère que nos principaux satrapes qui savent bien précisément pourquoi on s’égorge.

Babouc étonné s’introduisit chez les généraux ; il entra dans leur familiarité. L’un d’eux lui dit enfin : La cause de cette guerre, qui désole depuis vingt ans l’Asie, vient originairement d’une querelle entre un eunuque d’une femme du grand roi de Perse, et un commis d’un bureau du grand roi des Indes. Il s’agissait d’un droit qui revenait à peu près à la trentième partie d’une darique. Le premier ministre des Indes et le nôtre soutinrent dignement les droits de leurs maîtres. La querelle s’échauffa. On mit de part et d’autre en campagne une armée d’un million de soldats. Il faut recruter cette armée tous les ans de plus de quatre cent mille hommes. Les meurtres, les incendies, les ruines, les dévastations se multiplient, l’univers souffre, et l’acharnement continue. Notre premier ministre et celui des Indes protestent souvent qu’ils n’agissent que pour le bonheur du genre humain ; et à chaque protestation il y a toujours quelques villes détruites et quelque province ravagée.

Le lendemain, sur un bruit qui se répandit que la paix allait être conclue, le général persan et le général indien s’empressèrent de donner bataille ; elle fut sanglante. Babouc en vit toutes les fautes et toutes les abominations ; il fut témoin des manœuvres des principaux satrapes, qui firent ce qu’ils purent pour faire battre leur chef. Il vit des officiers tués par leurs propres troupes ; il vit des soldats qui achevaient d’égorger leurs camarades expirants, pour leur arracher quelques lambeaux sanglants, déchirés et couverts de fange. Il entra dans les hôpitaux où l’on transportait les blessés, dont la plupart expiraient par la négligence inhumaine de ceux mêmes que le roi de Perse payait chèrement pour les secourir. Sont-ce là des hommes, s’écria Babouc, ou des bêtes féroces ? Ah ! je vois bien que Persépolis sera détruite. »

Occupé de cette pensée, il passa dans le camp des Indiens ; il y fut aussi bien reçu que dans celui des Perses, selon ce qui lui avait été prédit ; mais il y vit tous les mêmes excès qui l’avaient saisi d’horreur. Oh, oh ! dit-il en lui-même, si l’ange Ituriel veut exterminer les Persans, il faut donc que l’ange des Indes détruise aussi les Indiens. S’étant ensuite informé plus en détail de ce qui s’était passé dans l’une et l’autre armée, il apprit des actions de générosité, de grandeur d’âme, d’humanité, qui l’étonnèrent et le ravirent. Inexplicables humains, s’écria-t-il, comment pouvez-vous réunir tant de bassesse et de grandeur, tant de vertus et de crimes ?

Cependant la paix fut déclarée. Les chefs des deux armées, dont aucun n’avait remporté la victoire, mais qui, pour leur seul intérêt, avaient fait verser le sang de tant d’hommes, leurs semblables, allèrent briguer dans leurs cours des récompenses. On célébra la paix dans des écrits publics, qui n’annonçaient que le retour de la vertu et de la félicité sur la terre. Dieu soit loué ! dit Babouc ; Persépolis sera le séjour de l’innocence épurée ; elle ne sera point détruite, comme le voulaient ces vilains génies : courons sans tarder dans cette capitale de l'Asie.

 

Chapitre 2 :

Il arriva dans cette ville immense par l’ancienne entrée, qui était toute barbare, et dont la rusticité dégoûtante offensait les yeux. Toute cette partie de la ville se ressentait du temps où elle avait été bâtie ; car, malgré l’opiniâtreté des hommes à louer l’antique aux dépens du moderne, il faut avouer qu’en tout genre les premiers essais sont toujours grossiers.

Babouc se mêla dans la foule d’un peuple composé de ce qu’il y avait de plus sale et de plus laid dans les deux sexes. Cette foule se précipitait d’un air hébété dans un enclos vaste et sombre. Au bourdonnement continuel, au mouvement qu’il remarqua, à l’argent que quelques personnes donnaient à d’autres pour avoir droit de s’asseoir, il crut être dans un marché où l’on vendait des chaises de paille ; mais bientôt, voyant que plusieurs femmes se mettaient à genoux, en fesant semblant de regarder fixement devant elles, et en regardant les hommes de côté, il s’aperçut qu’il était dans un temple. Des voix aigres, rauques, sauvages, discordantes, fesaient retentir la voûte de sons mal articulés, qui fesaient le même effet que les voix des onagres quand elles répondent, dans les plaines des Pictaves, au cornet à bouquin qui les appelle. Il se bouchait les oreilles ; mais il fut près de se boucher encore les yeux et le nez, quand il vit entrer dans ce temple des ouvriers avec des pinces et des pelles. Ils remuèrent une large pierre, et jetèrent à droite et à gauche une terre dont s’exhalait une odeur empestée ; ensuite on vint poser un mort dans cette ouverture, et on remit la pierre par-dessus. Quoi ! s’écria

Babouc, ces peuples enterrent leurs morts dans les mêmes lieux où ils adorent la Divinité ! Quoi ! leurs temples sont pavés de cadavres ! Je ne m’étonne plus de ces maladies pestilentielles qui désolent souvent Persépolis. La pourriture des morts, et celle de tant de vivants rassemblés et pressés dans le même lieu, est capable d’empoisonner le globe terrestre. Ah ! la vilaine ville que Persépolis ! Apparemment que les anges veulent la détruire pour en rebâtir une plus belle, et la peupler d’habitants moins malpropres, et qui chantent mieux. La Providence peut avoir ses raisons ; laissons-la faire.

 

Chapitre 3:

Cependant le soleil approchait du haut de sa carrière. Babouc devait aller dîner à l’autre bout de la ville, chez une dame pour laquelle son mari, officier de l’armée, lui avait donné des lettres. Il fit d’abord plusieurs tours dans Persépolis ; il vit d’autres temples mieux bâtis et mieux ornés, remplis d’un peuple poli, et retentissant d’une musique harmonieuse ; il remarqua des fontaines publiques, lesquelles, quoique mal placées, frappaient les yeux par leur beauté ; des places où semblaient respirer en bronze les meilleurs rois qui avaient gouverné la Perse ; d’autres places où il entendait le peuple s’écrier : Quand verrons-nous ici le maître que nous chérissons ? Il admira les ponts magnifiques élevés sur le fleuve, les quais superbes et commodes, les palais bâtis à droite et à gauche, une maison immense où des milliers de vieux soldats blessés et vainqueurs rendaient chaque jour grâces au Dieu des armées. Il entra enfin chez la dame, qui l’attendait à dîner avec une compagnie d’honnêtes gens. La maison était propre et ornée, le repas délicieux, la dame jeune, belle, spirituelle, engageante, la compagnie digne d’elle ; et Babouc disait en lui-même à tout moment : L’ange Ituriel se moque du monde de vouloir détruire une ville si charmante.

 

 

 

Où j'en suis dans mon devoir

Il y quelques questions que jai trouvé mais je ne sais pas si c'est juste. Pourrez-vous m'aider pour les questions ci-dessus ?

 

Voici mes réponses:

1) Babouc cherche à savoir s'il faut punir ou détruire la cité <<Persépolis>>.

Sa lui serait difficile d'obtenir une réponse car il ne s'est jamais rendu dans cette cité et il ne connaît personne .

/

/

 

2)Lignes 22 à 23 : << Ce n'est pas mon affaires : mon métier est de tuer et d'être tué pour gagner ma vie , il n'importe que je serve. >>

/

 

3)Le soldat envisage de passer dans le camp des Indiens car eux , ils donnent plus de monnaies en cuir (des drachmes) à leurs soldats , que dans le camp des Perses.




0 commentaire pour ce devoir



Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte