Questions à propos de "le lys dans la vallée" de balzac.

Publié le 16 déc. 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 22 déc. 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

Extrait à étudier:
" Mes yeux furent tout à coup frappés par de blanches épaules rebondies sur lesquelles j'aurais voulu pouvoir me rouler, des épaules légèrement rosées qui semblaient rougir comme si elles se trouvaient nues pour la première fois, de pudiques épaules qui avaient une âme, et dont la peau satinée éclatait à la lumière comme un tissu de soie. Ces épaules étaient partagées par une raie, le long de laquelle coula mon regard, plus hardi que ma main. Je me haussai tout palpitant pour voir le corsage et fus complètement fasciné par une gorge chastement couverte d'une gaze, mais dont les globes azurés et d'une rondeur parfaite étaient douillettement couchés dans des flots de dentelle. Les plus légers détails de cette tête furent des amorces qui réveillèrent en moi des jouissances infinies: le brillant des cheveux lissés au-dessus d'un cou velouté comme celui d'une petite fille, les lignes blanches que le peigne y avait dessinées et où mon imagination courut comme en de frais sentiers, tout me fit perdre l'esprit. Après m'être assuré que personne ne me voyait, je me plongeai dans ce dos comme un enfant qui se jette dans le sein de sa mère, et je baisai TOUTES CES EPAULES en y roulant ma tête. Cette femme poussa un cri perçant, que la musique empêcha d'entendre; elle se retourna, me vit et me dit: "Monsieur?" Ah! si elle avait dit: "Mon petit bonhomme, qu'est-ce qui vous prend donc?" je l'aurais tuée peut-être mais à ce monsieur! des larmes chaudes jaillirent de mes yeux. Je fus pétrifié par un regard animé d'une sainte colère, par une tête sublime couronnée d'un diadème de cheveux cendrés, en harmonie avec ce dos d'amour. Le pourpre de la pudeur offensée étincela sur son visage que désarmait déjà le pardon de la femme qui comprend une frénésie quand elle en est le principe, et devine des adorations infinies dans les larmes du repentir. Elle s'en alla par un mouvement de reine. "

Sujet :

1)Expliquez l'expression TOUTES CES EPAULES.
2)Montrez que le narrateur apparait en proie à une fièvre amoureuse.
Vous répondrre a ces questions en citant le texte.

Où j'en suis dans mon devoir


1) Je dois dire que je ne sais pas vraiment comment expliquer cette expressions. C'est principalement pour cette question que j'ai besoin d'aide.

2) D'abord le narrateur décrit cette femme dans la moindre détails, il la dévore du regards, il admire son corps nu, il ne cesse de l'embrasser et de la carresser. je voudrais développer ses idées là en citant le texte. Cela vous parait-il bon ? Que pourrai-je dire d'autres ?

Merci.



2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 16 déc. 2010
bonjour,
1°Pour expliquer "toutes ces épaules", il s'agit là d'un nombre fois que l'auteur à citer ce mot dans le texte. Il est apparemment très attiré par cette partie du corps. Il décrit précisément les épaules "mes yeux tout à coup frappés par de blanches épaules" (l.1)..."des épaules légèrement rosées "(L.2)"de pudiques épaules (L4)"ces épaules étaient partagées."L.5
l'auteur emploie beaucoup de comparaisons "comme un tissu de soie"(L.5)"comme si elles se trouvaient nues...(L.3). La soie qui est un tissu très doux au toucher nous rappelle la peau de la femme . L'auteur de plus personnifie les épaules quand il dit "pudiques épaules qui avaient une âme (L.4).L'auteur amplifie la description car il est ébloui par la grâce de cette femme.
Pour la question 2, l'auteur éprouve une attirance physique, la beauté de cette femme le subjugue. Il est tellement ému par sa beauté que face à elle, il est est "comme un enfant" (comparaison). Il en est même hypnotisé dans ses mouvements comme l'indique "je fus pétrifié" (L.20), "je sentis le ridicule"
Ce que tu as fait pour la question 2 n'est pas mal mais attarde toi sur les sensations, les émotions...
bon courage
Anonyme
Posté le 16 déc. 2010
Merci beaucoup. Je comprends mieux le sujet maintenant.

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