Redaction Français seconde

Publié le 16 sept. 2015 il y a 8A par Anonyme - Fin › 19 sept. 2015 dans 8A
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Sujet du devoir

A quinze ans, j'ai eu la jaunisse. La maladie débuta en automne et se termina au printemps. Plus l'année finissante devenait froide et sombre, plus j'étais faible. C'est seulement avec l'année nouvelle que je remontai la pente. Janvier fut tiède, et ma mère installa mon lit sur le balcon. Je voyais le ciel, le soleil, les nuages, et j'entendais les enfants jouer dans la cour. Par un début de soirée de février, j'entendis chanter un merle.
Ma première sortie, de la rue des Fleurs où nous habitions au deuxième étage d'un gros immeuble datant du début du siècle, fut pour aller dans la rue de la Gare. C'est là qu'un matin d'octobre, en rentrant du lycée, j'avais été pris de vomissements. Cela faisait plusieurs jours que je me sentais faible, plus faible que je ne l'avais jamais été encore de ma vie. Chaque pas me coûtait. Quand je montais des escaliers, à la maison ou au lycée, mes jambes me portaient à peine. Je n'arrivais pas non plus à manger. Même lorsque je me mettais à table en ayant faim, les aliments me dégoûtaient tout de suite. Le matin, je me réveillais la bouche sèche, avec l'impression que dans mon ventre les organes pesaient et n'étaient pas à leur place. J'avais honte d'être aussi faible. J'eus encore plus honte de vomir. Cela ne m'était encore jamais arrivé non plus. Ma bouche se remplit, j'essayai d'avaler, je serrai les lèvres et plaquai ma main sur ma bouche, mais ça jaillit et passa entre mes doigts. Alors, prenant appui sur le mur d'un immeuble, je regardai le vomi à mes pieds, en rendant des glaires liquides. La femme qui vint à mon aide le fit presque brutalement. Elle me prit par le bras et m'emmena, par une entrée sombre, dans une cour intérieure. En hauteur, d'une fenêtre à l'autre, du linge pendait à des cordes. Des piles de bois étaient entreposées dans la cour ; par la porte béante d'un atelier, une scie hurlait et des copeaux volaient. Près de la porte par laquelle nous étions passés, il y avait un robinet. La femme l'ouvrit, rinça d'abord ma main, puis prenant l'eau dans le creux de ses mains, m'aspergea la figure. Je m'essuyai avec mon mouchoir. "Prends l'autre!" Deux seaux étaient posés près du robinet, elle en prit un et le remplit. Je pris et remplis l'autre, et je traversai l'entrée derrière elle. D'un grand geste, elle jeta l'eau sur le trottoir, le flot entraîna le vomi dans le caniveau. Elle me prit des mains l'autre seau et acheva de rincer le trottoir à grand eau.
Elle se redressa et vit que je pleurais. "Garçon, dit-elle tout étonnée, garçon!". J'étais à peine plus grand qu'elle, je sentis ses seins contre ma poitrine, sentis ma mauvaise haleine et l'odeur de sa sueur fraîche, et je ne sus que faire de mes bras. Je cessais de pleurer.

Où j'en suis dans mon devoir

Imaginez la suite de ce passage du point de vue de l'adolescent, lorsqu'il se rend chez cette inconnue qu'il n'a pas vue depuis plusieurs mois. Rendez compte des propos échangés et de ses sentiments

 

PS: Je n'ai pas commencer mais j'aimerais savoir par ou commencer justement




3 commentaires pour ce devoir


willffy
willffy
Posté le 16 sept. 2015

Il va retourner la voir, pour la remercier? Par curiosité?

La verra-t-il toujours avec le regard qu'il a eu ce jour-là?

Que va -t-il pouvoir lui dire?

Et elle?

Que deviendra leur relation?

Anonyme
Posté le 16 sept. 2015

Merci beaucoup mais comment je peux commencer ma rédaction ?

willffy
willffy
Posté le 16 sept. 2015

Commence en expliquant qu'il  a décidé d’aller revoir la personne qui l'a aidé ce jour-là.


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