SOS sujet de francais comentaire urgent

Publié le 25 mars 2015 il y a 9A par Anonyme - Fin › 28 mars 2015 dans 9A
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Sujet du devoir

Giraudoux, Électre (Acte II, sc.9), 1937
La pièce de Giraudoux Électre est une réécriture moderne du célèbre mythe antique Électre. Ce passage est
extrait de l’acte II scène 9, avant-dernière scène de la pièce ; il est précédé du récit, fait par le mendiant, de la
mort d’Agamemnon (père d’Électre et d’Oreste), assassiné sept ans plus tôt par Clytemnestre (leur mère) et
égisthe (son amant). Oreste découvrant que les coupables sont sa propre mère et son amant, décide d’aller
venger son père et demande au mendiant d’en faire le récit.
Acte II – Scène 9
Électre, La femme Narsès, Le Mendiant, Oreste
LA FEMME NARSES
Si tu racontais, toi ! Tout sera fini que nous ne saurons rien !
LE MENDIANT
Une minute, il les cherche. Voilà ! Il les rejoint !
LA FEMME NARSES
Oh ! Moi, je peux attendre. C’est doux de la toucher, cette petite Électre. Je n’ai que des garçons, des bandits.
Heureuses les mères qui ont des filles !
ELECTRE
Oui…Heureuses…On a crié, cette fois !
LA FEMME NARSES
Oui, ma fille.
LE MENDIANT
(reprise de la tirade du mendiant)Alors voici la fin. La femme Narsès et les mendiants délièrent Oreste. Il se précipita à travers la cour. Il ne
toucha même pas, il n’embrassa même pas Électre. Il a eu tort. Il ne la touchera jamais plus. Et il atteignit
les assassins comme ils parlementaient avec l’émeute, de la niche en marbre. Et comme Égisthe penché
disait aux meneurs que tout allait bien, et que tout désormais irait bien, il entendit crier dans son dos une
bête qu’on saignait. Et ce n’était pas une bête qui criait, c’était Clytemnestre. Mais on la saignait. Son fils
la saignait. Il avait frappé au hasard sur le couple, en fermant les yeux. Mais tout est sensible et mortel
dans une mère, même indigne. Et elle n’appelait ni Électre, ni Oreste, mais sa dernière fille Chrysothémis,
si bien qu’Oreste avait l’impression que c’était une autre mère, une mère innocente qu’il tuait. Et elle se
cramponnait au bras droit d’Égisthe. Elle avait raison, c’était sa seule chance désormais dans la vie de se
tenir un peu debout. Mais elle empêchait Égisthe de dégainer. Il la secouait pour reprendre son bras, rien
à faire. Et elle était trop lourde aussi pour servir de bouclier. Et il y avait encore cet oiseau qui le giflait de
ses ailes et l’attaquait du bec. Alors il lutta. Du seul bras gauche sans armes, une reine morte au bras
droit avec colliers et pendentifs, désespéré de mourir en criminel quand tout de lui était devenu pur et
sacré, de combattre pour un crime qui n’était plus le sien et, dans tant de loyauté et d’innocence, de se
trouver l’infâme en face de ce parricide, il lutta de sa main que l’épée découpait peu à peu, mais le lacet
de sa cuirasse se prit dans une agrafe de Clytemnestre, et elle s’ouvrit. Alors il ne résista plus, il secouait
seulement son bras droit, et l’on sentait que s’il voulait maintenant se débarrasser de la reine, ce n’était
plus pour combattre seul, mais pour mourir seul, pour être couché dans la mort loin de Clytemnestre. Et
il n’y est pas parvenu. Et il y a pour l’éternité un couple Clytemnestre-Égisthe. Mais il est mort en criant
un nom que je ne dirai pas.
LA VOI X D’ÉGISTHE, au-dehors
Électre…
LE MENDIANT
J’ai raconté trop vite. Il me rattrape.

▶ Commentaire de texte
Vous ferez le commentaire de la tirade du Mendiant dans l’extrait d’Électre de Jean Giraudoux (texte C).

Où j'en suis dans mon devoir

je voudrais savoir les axes est une  conlusion et pour l'axe trois je voudrais une explication sur la tragédie de ce texte




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