Sujet d'invention ; écrire une utopie (avis)

Sujet du devoir

Bonjour à tous !

Alors pour la rentrée (le 10 mars pour moi) j'ai un sujet d'invention à faire. Il faut que j'écrive une utopie, qui soit une critique de la société actuelle (en 60 lignes).

Je pense avoir terminé, mais il me faudrait quelques avis pour savoir les points que je dois améliorer. 

Je vous remercie d'avance

Où j'en suis dans mon devoir

"Je me réveille sur la plage de sable fin, sur ce qui me semble être une île, perdue au milieu de l'océan. Au milieu de l'écume, j'aperçois les restes du petit voilier qui m'a amené ici.
L'île est calme, magnifique, colorée de milliers de teintes diverses. Alors que j'avance dans la jungle, au milieu des fougères et d'autres plantes primitives, je distingue ce qui me semble être un village, constitué de dizaines de cases, uniformes. J'avance en direction de ce village perdu, espérant y trouver de quoi reconstruire mon voilier.
Les cases sont faites de bois, les toits de feuilles soigneusement tressées. Le village ne semble pas très riche, mais j'entends de nombreux rires, festifs, qui montrent le bonheur des habitants. Alors que j'arrive sur une place circulaire, entourée de palmiers, je les vois. Tous rient aux éclats, les plus jeunes jouent entre eux à la marelle, d'autres plus âgés courent. Les adultes parlent, aucun n'est exclus. Noirs, blancs, tous s'entendent à merveille.
Ils me fixent, et m'invitent à me joindre à eux. Je me présente brièvement, et l'un d'entre eux, qui me paraît être le chef du hameau, insiste pour me faire visiter leurs bâtiments, situés plus loin sur une colline rocheuse. Il m'explique que leurs édifices se situent au loin pour ne pas endommager leur écosystème, et protéger la faune et la flore de cette forêt. Surpris par cette révélation, qui n'aurait lieu d'être là d'où je viens, je continue et le questionne.
Ainsi, j'apprends que ce qui se présente comme des problèmes majeurs chez moi n'existe pas chez eux. L'argent, tant convoité dans le monde, n'existe pas. Pas d'argent, pas de crise. Pas de crise, pas de pauvreté. Le travail non plus n'existe pas. Les tâches se font tous ensemble, comme s'il s'agissait de bénévolat. Et alors que j'aborde le sujet de la religion, il me dévisage longuement. Leur religion ne met pas en scène un dieu quelconque, maître de l'univers et créateur. Non, leur religion, si on peut l'appeler ainsi, est tout simplement de respecter la forêt et ce qui les entoure.
Je ne peux que m'émerveiller devant toutes ces révélations. L'argent, le travail, la religion, toutes ces choses qui provoquent tant de morts dans le monde entier, tout ceci n'existe pas ici, afin de préserver l'harmonie que ces hommes égaux entretiennent avec la Terre. Tous sont honnêtes, tous sont nécessaires au bon déroulement de la vie du village.
Leurs édifices sont simples, sans aucunes marques de richesse, de luxure ou même de folie. Non, ils sont simplement faits de pierres, avec une porte, quatre murs et quelques fenêtres. Leur sciences n'est certes pas très développée mais elle est suffisante. Il n'y a aucune richesse, aucune pauvreté. Non, ces gens vivent sobrement, dans la paix.
Ce monde, égalitaire, splendide, suffisant, n'est qu'un rêve aux yeux de tous les habitants de cette planète. Seuls ces quelques individus le vivent pleinement. Ceci est le monde parfait, qui fait tant de convoitises..."