URGENT :Confronter les textes , Marivaux, les acteurs de bonne foi , Labiche, la dame au jambes d'azur et stendhal, racine et shakespeare

Publié le 13 mars 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 15 mars 2011 dans 13A
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Sujet du devoir

Texte A : Marivaux , les acteurs de bonne foi , scène 2

le valet Merlin a été chargé par son maître de représenter un petite comédie improvisée. Merlin , la suivante Lisette , sa maîtresse , et deux jeunes paysans qui s'aiment , Blaise et Colette , vont interpréter leurs propres rôles.

MERLIN : Allons, mes enfants, je vous attendais ; montrez-moi un petit échantillon de votre savoir-faire, et tâchons de gagner notre argent le mieux que nous pourrons ; répétons.

LISETTE : Ce que j'aime de ta comédie, c'est que nous nous la donnerons à nous-mêmes ; car je pense que nous allons tenir de jolis propos.

MERLIN : De très jolis propos ; car, dans le plan de ma pièce, vous ne sortez point de votre caractère, vous autres : toi, tu joues une maligne soubrette à qui l'on n'en fait point accroire, et te voilà ; Blaise a l'air d'un nigaud pris sans vert, et il en fait le rôle ; une petite coquette de village et Colette, c'est la même chose ; un joli homme et moi, c'est tout un. Un joli homme est inconstant, une coquette n'est pas fidèle : Colette trahit Blaise, je néglige ta flamme. Blaise est un sot qui en pleure, tu es une diablesse qui t'en mets en fureur ; et voilà ma pièce. Oh ! je défie qu'on arrange mieux les choses.

BLAISE : Oui, mais si ce que j'allons jouer allait être vrai, prenez garde, au moins, il ne faut pas du tout de bon ; car j'aime Colette, dame !

MERLIN : A merveille ! Blaise, je te demande ce ton de nigaud-là dans la pièce.

LISETTE : Ecoutez, Monsieur le joli homme, il a raison ; que ceci ne passe point la raillerie ; car je ne suis pas endurante, je vous en avertis.

MERLIN : Fort bien, Lisette ! Il y a un aigre-doux dans ce ton-là qu'il faut conserver.



Texte B : Labiche , La dame au jambes d'azur , scène 5

Arnal , acteur et auteur, met en scène une pièce de son cru, La Dame au jambes d'azur. L'héroïne Catharina , fille du doge de Venise , vient d'épouse le duc de Ferrare qui déteste le bleu. Or , étant tombée dans un baquet de teinture indélébile , la jeune fille a les jambes bleues. Le rôle est interprété par l'actrice Aline. L'acteur Ravel ( qui ne joue pas dans la pièce et ignore tout de l'intrigue) assiste a la répétition.


ALINE, entrant avec une saucisse sur un morceau de pain. – Dis donc mon petit…je crève de soif…
ARNAL. – Hein ?
ALINE : - Je crève de soif !
RAVEL, à part. – Une princesse qui crève de soif !
ALINE . – Le temps de boire une chope et je reviens. ( elle disparaît )
ARNAL, accablé. – C’est incroyable ! …Qu’est-ce que tu dis de ça ?
RAVEL. – Mais, dame ! …certainement, c’est joli…comme style ! mais je trouve la scène un peu écourtée…et puis… « Je crève de soif »…est bien réaliste !
ARNAL.- Mais ce n’est pas de la pièce ! …ce n’est pas de la pièce !(…)
[Arnal fait entrer Aline qui dit son texte trop vite et tricote tout en jouant. Arnal l’oblige à reprendre plus lentement]
ALINE. –« Où suis-je … »
ARNAL, comptant – Une ! …
ALINE. – « Où vais-je ?... »
ARNAL, comptant- Deux ! …
ALINE. –« Où trouver un tronc d’arbre pour reposer ma tête ? »
ARNAL. – Et trois !...Voilà tes trois temps !...Tu bredouillais…maintenant, tu joues la comédie…ça n’est pas plus difficile que ça…Continue…
ALINE. – « Voilà trois jours que j’erre dans ces sombres forêts. »
ARNAL, à Aline. – Pardon… ( Au souffleur.) Baissez un peu la rampe… « Ces sombres forêts !... »Il faut baisser la rampe. ( La rampe se baisse)
ALINE, continuant. – « J’ai fui le domicile de mon noble époux, le duc de Ferrare !... »
RAVEL. – Elle a découché !
ALINE. -« Hélas ! voici l’aurore… »
ARNALL, à Aline. – Pardon…(Au souffleur.) Levez un peu la rampe… « Voici l’aurore… »Il faut lever la rampe ! ( A part) Si on n’était pas là, quelle collection d’huîtres ! ( La rampe se lève )
RAVEL, applaudissant. – Bravo ! bravo ! …ces effets de rampe sont parfaitement intrigués !
ARNAL, modestement. – Ménage-moi, Ravel, ménage-moi !... ( A Aline ) Veuille continuer…
ALINE, continuant. – « C’est à peine si je puis me traîner sur mes jambes d’azur…c’est à peine… »
RAVEL. – Pardon…je ne comprends pas bien…Pourquoi a-t-elle des jambes d’azur ?...
ALINE. – Oui, pourquoi ?
ARNAL. – Est-ce que le public s’inquiétera de ça ? Pourvu qu’on le touche, qu’on l’intéresse, qu’on l’instruise.


Texte C : Stendhal , Racine et Shakespeare
Un Romantique et un Académicien confrontent leurs définitions du théâtre.
LE ROMANTIQUE. – […] L’illusion théâtrale, ce sera l’action d’un homme qui croit véritablement existantes les choses qui se passent sur la scène. L'année dernière (août 1822), le soldat qui était en faction dans l'intérieur du théâtre de Baltimore, voyant Othello qui, au cinquième acte de la tragédie de ce nom, allait tuer Desdemona, s'écria « Il ne sera jamais dit qu'en ma présence un maudit nègre aura tué une femme blanche. » Au même moment le soldat tire son coup de fusil, et casse un bras à l'acteur qui faisait Othello. Il ne se passe pas d'années sans que les journaux ne rapportent des faits semblables. Eh bien ! ce soldat avait de l'illusion, croyait vraie l'action qui se passait sur la scène. Mais un spectateur ordinaire, dans l'instant le plus vif de son plaisir, au moment où il applaudit avec transport Talma-Manlius (…), n'a pas l'illusion complète, car il applaudit Talma, et non pas le Romain Manlius (…). Il est impossible que vous ne conveniez pas que l’illusion que l’on va chercher au théâtre n’est pas une illusion parfaite. L’illusion parfaite était celle du soldat en faction du théâtre de Baltimore. Il est impossible que vous ne conveniez pas que les spectateurs savent bien qu’ils sont au théâtre, et qu’ils assistent à la représentation d’un ouvrage d’art, et non pas à un fait réel.
L’ACADEMICIEN. – Qui songe à nier cela ?
LE ROMANTIQUE. – Vous m’accordez donc l’illusion imparfaite ? Prenez garde à vous. Croyez-vous que, de temps en temps, par exemple, deux ou trois fois dans un acte, et à chaque fois durant une seconde ou deux, l’illusion soit complète ?(…) Ces instants charmants ne se rencontrent pas au moment d’un changement de scène, ni au moment précis où le poète est obligé de placer un long récit dans la bouche d’un de ses personnages, uniquement pour informer le spectateur d’un fait antérieur, et dont la connaissance lui est nécessaire, ni au moment où arrivent trois ou quatre vers admirables, et remarquables comme vers. Ces instants délicieux et si rares d’illusion parfaite ne peuvent se rencontrer que dans la chaleur d’une scène animée, lorsque les répliques des acteurs se pressent …


1) Dans les textes A et B , cherche t'on a dissimuler la limite entre le réel et l'imaginaire ? quel rapport ces textes entretiennent-ils avec le texte C ?

-Quelle est la particularité du spectacle théâtrale d'après les trois textes du corpus ? vous répondrez en vous appuyant sur des références brèves et précises aux textes .

Où j'en suis dans mon devoir

je n'ai pas réussi a répondre a la question 1) Mais j'ai trouvé un point commun au trois texte , ils parlent chacun a un moment donné de l'improvisation . Texte A : Comédie improvisée , Texte B: lorsque Arnal intervient pour donner des conseils et parle au souffleur. Texte C : "L"illusion théâtrale" .



10 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 13 mars 2011
Tu me donne des ordre de quels droits ? je dois faire mon travail? hé bien justement c'est ça que j'ai a faire et j'y arrive pas , je demande juste de l'aide rien de plus !!!!!!
le "travail" que j'ai fais pour lui , c'est rien qu'un petit exo qui mets 2 min a se faire !
Tu serais bien venue m'aider mais tu ne veux pas alors dis rien .
amicalement , k.
Anonyme
Posté le 13 mars 2011
tu lui as fait TOUT l'exercice... de quel droit, du droit de la citoyenneté : nous sommes tous coresponsables de ce site et j'y suis depuis plus de deux ans et j'y suis la doyenne en âge et en ancienneté. Professeur à la retraite. Tu le prends mal c'est dommage, c'est sûr c'est plus rapide de le faire à la place de... plutôt que de l'expliquer. Quand tu auras des enfants, tu te souviendras de ces conseils... je ne serai sans doute plus de cette terre ! Allez comprends que je ne t'en veux pas, je veux que chaque élève ait le courage de se prendre en charge. Amicalement
Anonyme
Posté le 13 mars 2011
ça m'étonnerais que tu ne m'en veuille pas , vu de la manière dont tu me parle .
Je suis désolée de la façon dont j'ai agis..

En attendant , personne ne m'aide et personne ne m'explique mon DM de français , alors bon ..
Et c'est sur que c'est plus facile d'aider quelqu'un qui se dit bac+5 et qui ne sait pas faire un petit exercice de math niveau 5em que quelqu'un qui est archi nul en français et qui n'arrive pas a faire un exercice niveau seconde.
Amicalement
Anonyme
Posté le 13 mars 2011
c'est sincèrement que je ne t'en veux pas même si je t'ai secouée un peu... j'ai jeté un oeil sur ta demande mais je trouve ton texte un peu long et je t'avoue que cela m'a découragée un peu... je vais revoir cela....
Anonyme
Posté le 13 mars 2011
il me semble que chez Marivaux le réel, c'est le fait de demander aux acteurs de jouer leur propres rôles qu'ils vivent dans le quotidien... L'imaginaire serait peut-être les idées toutes faites que l'on se fait sur certains personnages : un joli homme est inconstant et une coquette est infidèle. Qu'en penses-tu ?
Anonyme
Posté le 13 mars 2011
le texte de Labiche utilise des termes crus de la vie quotidienne : "je crève de soif", "elle découche"... et l'irréel à mon avis ce sont ces jambes d'azur.

J'espère t'avoir aidée dans le bon sens, mais si Cyberpro passait par là, l'aide serait certainement plus éfficace... tu sais on a chacun nos dadas. Bonne réussite.
Anonyme
Posté le 13 mars 2011
dernier conseil ky17 achète-toi les annales de français bac c'est d'un excellent secours pour t'entraîner au français.
Anonyme
Posté le 13 mars 2011
Merci Cyberpro... je n'en mérite pas tant... personnellement je suis en admiration devant tout ton savoir, tu es une vraie bibliothèque et je lis toutes tes informations... tu m'enrichis. Merci encore et bonne semaine... en pensant à nos frères nippons.
Anonyme
Posté le 14 mars 2011
Merci beaucoup , cela ma beaucoup aidé . Je suis encore désolée du faite que je vous ai mal parlé .
J'ai acheté les annales de français bac et j'ai fais quelque exercice , cela m'aide un peu , mais ma méthodologie n'est pas encore au point alors ça reste vague .
Merci encore !
Anonyme
Posté le 14 mars 2011
Merci quand meme .

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