Compréhension de texte - Français, Seconde

Publié le 18 avr. 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 21 avr. 2016 dans 8A
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Sujet du devoir

bonjour,


j'aimerais que vous me corrigiez mes réponses a mon devoir de français, en ce qui concerne la rédaction et la compréhension, je fais toujours mon possible mais j'ai jamais de bonnes notes. Merci, pour les élèves du CNED, de ne pas copier mes réponses à la lettre, soyez honnêtes s'il vous plait. MERCI d'avance


Texte A. Victor HUGO, Les Châtiments, Livre II, 7« À l’obéissance passive » (1853)


À l’obéissance passive Ô soldats de l’an deux ! ô guerres ! épopées ! Contre les rois tirant ensemble leurs épées, Prussiens, Autrichiens, Contre toutes les Tyrs et toutes les Sodomes, Contre le tzar du Nord, contre ce chasseur d’hommes Suivi de tous ses chiens,Contre toute l’Europe avec ses capitaines, Avec ses fantassins couvrant au loin les plaines, Avec ses cavaliers, Tout entière debout comme une hydre6 vivante, Ils chantaient, ils allaient, l’âme sans épouvante Et les pieds sans souliers ! Au levant, au couchant, partout, au sud, au pôle, Avec de vieux fusils sonnant sur leur épaule, Passant torrents et monts, Sans repos, sans sommeil, coudes percés, sans vivres, Ils allaient, fiers, joyeux, et soufflant dans des cuivres Ainsi que des démons ! La liberté sublime emplissait leurs pensées. Flottes prises d’assaut, frontières effacées Sous leur pas souverain, Ô France, tous les jours c’était quelque prodige, Chocs, rencontres, combats ; et Joubert sur l’Adige, Et Marceau sur le Rhin ! On battait l’avant-garde, on culbutait le centre ; Dans la pluie et la neige et de l’eau jusqu’au ventre, On allait ! en avant ! Et l’un offrait la paix, et l’autre ouvrait ses portes, Et les trônes, roulant comme des feuilles mortes, Se dispersaient au vent ! Oh ! que vous étiez grands au milieu des mêlées, Soldats ! l’oeil plein d’éclairs, faces échevelées Dans le noir tourbillon, Ils rayonnaient, debout, ardents, dressant la tête ; Et comme les lions aspirent la tempête Quand souffle l’aquilon, Eux, dans l’emportement de leurs luttes épiques, Ivres, ils savouraient tous les bruits héroïques, Le fer heurtant le fer, La Marseillaise ailée et volant dans les balles, Les tambours, les obus, les bombes, les cymbales, Et ton rire, ô Kléber ! La Révolution leur criait : «Volontaires, Mourez pour délivrer tous les peuples vos frères !» Contents, ils disaient oui. «Allez, mes vieux soldats, mes généraux imberbes !» Et l’on voyait marcher ces va-nu-pieds superbes Sur le monde ébloui ! La tristesse et la peur leur étaient inconnues ; Ils eussent, sans nul doute, escaladé les nues, Si ces audacieux, En retournant les yeux dans leur course olympique, Avaient vu derrière eux la grande République Montrant du doigt les cieux !


Texte B. Victor Hugo, Les chatiments, Livre III, 3, "Fable ou Histoire"


Un jour, maigre et sentant un royal appétit, Un singe d’une peau de tigre se vêtit. Le tigre avait été méchant, lui, fut atroce. Il avait endossé le droit d’être féroce. Il se mit à grincer des dents, criant : « Je suis Le vainqueur des halliers, le roi sombre des nuits ! » Il s’embusqua, brigand des bois, dans les épines ; Il entassa l’horreur, le meurtre, les rapines, Égorgea les passants, dévasta la forêt, Fit tout ce qu’avait fait la peau qui le couvrait. Il vivait dans un antre », entouré de carnage. Chacun, voyant la peau, croyait au personnage. Il s’écriait, poussant d’affreux rugissements : Regardez, ma caverne est pleine d’ossements ; Devant moi tout recule et frémit, tout émigre, Tout tremble ; admirez-moi, voyez, je suis un tigre ! Les bêtes l’admiraient, et fuyaient à grands pas. Un belluaire vint, le saisit dans ses bras, Déchira cette peau comme on déchire un linge, Mit à nu ce vainqueur, et dit : " Tu n’es qu’un singe "


Questions:



  1. Quelles représentations les deux textes du corpus donnent-ils des personnages qu’ils mettent en scène ? Dans quelle mesure les procédés littéraires servent-ils à chaque fois l’objectif du poète ? (4 points)

  2. Montrez comment le registre de chacun de ces textes est en accord avec le genre utilisé et le but que s’est fixé le poète. (2 points)

  3. Observez le document C. De quel type d’image s’agit-il ? Présentez, décrivez et analysez-le. Vous conclurez en disant pourquoi les deux textes et le document iconographique ont été associés dans un même corpus. Vous pouvez consulter votre cours (Séquence 3, et notamment le ch.1, C « L’image et le pouvoir »). (2 points)

  4. Dans chacun des deux textes, vous identifierez au moins quatre figures de style différentes. (2 points)

Où j'en suis dans mon devoir

Première question:


Dans le texte A, Victor Hugo, Les châtiments « À l’obéissance passive ». Nous allons observer que, dans un premier lieu, cette poésie est un éloge des « soldats de l’an deux ». Nous verrons ensuite en quoi cet éloge est aussi un blâme : Premièrement, nous allons voir les procédés littéraires qui servent à l’objectif de l’éloge des soldats de l’an deux : Ce poème est épique. Effectivement, nous trouvons dans ce poème des procédés littéraires qui nous permettent de le dire épique : . Des enchaînements d’actions : « Ô guerres ! Ô épopées » (l.1) ; . Un emploi du pluriel et de termes collectifs : « Les rois tirants ensemble leurs épées » (l.2) ; « Toutes les Tyrs et toutes les Sodomes » (l.4) ; . Présence de longues phrases : « Contre les rois (…) sans souliers » (l.2-12) ; « Au levant (…) des démons » (l.13-18) ; Nous avons également dans ce texte la présence de figures de styles types au registre épique, comme l’anaphore, l’hyperbole, la comparaison … Nous les verrons en détail dans la quatrième question. . Verbes de mouvements : « Suivi » (l.6) ; « Ils allaient » (l.11) ; « dispersaient » (l.30) ; « aspirent » (l.35) ; . Champ Lexical du combat : « Guerres » (l.1) ; « épées » (l.2) ; fusils » (l.14) ; « assaut » (l.20) ; « combats » (l.23) … ; . Symboles: La Marseillaise « (lº40) ; « La grande République » (lº24). Le registre épique sert ici à provoquer l’admiration et l’enthousiasme au lecteur, en louant les exploits des soldats de l’an deux. Ce poème est lyrique : Nous avons, dans ce texte, le champ lexical des émotions : « âme » (l.11) ; « épouvante » (l.11) ; « joyeux » (l.17) ; « contents » (l.45) ; « ébloui » (l.48) ; « tristesse » (l.49). Nous sommes en présence d’une forte ponctuation : « Ô soldats ! Ô épopées » (l.1) ; « Et (…) sans souliers » (l.10) … Nous avons également un rythme grâce aux « Ô vocatif » : « Ô soldats » (l.1) ; « Ô France » (l.22) … . Nous avons dans ce poème des rimes qui donnent un rythme : « épopées, épées » (l.1-2) ; « Sodomes, hommes » (l.4-5) … . Nous avons dans ce texte une accumulation : « Sans repos, sans sommeil, sans vivres » (l.16). Cette accumulation donne un rythme ternaire au poème. Le registre lyrique sert ici à exprimer la joie et la nostalgie du poète. Victor Hugo a cherché à nous émouvoir. Toutefois, grâce au titre « À l’obéissance passive », nous pouvons dire que ce poème est un blâme contre l’armée de Napoléon 3 et du maréchal Saint-Arnaud qui obéit à ceux-ci passivement lors du coup d’état de Napoléon 3. En effet, ce titre, que Victor Hugo a voulu ironique, contraste avec l’éloge qui est fait dans cette poésie. L’armée de Napoléon 1er, elle, suivait leurs idées et étaient motivées tandis que l’armée de Napoléon 3 suivait les ordres, sans rien dire. Victor Hugo a donc loué l’armée de Napoléon 1er et a rabaissé l’armée de Napoléon 3 pour bien montrer qui était le meilleur (en l’occurrence Napoléon 1er). Dans le texte B, Victor Hugo, les Châtiments « Fable ou Histoire ». Nous allons observer que, dans un premier lieu, ce texte est une fable : Effectivement, nous pouvons dire que cette fable contient des rimes, en particulier une majorité de rimes plates : « appétit, vêtit » (l.1-2) ; « atroce, féroce » (l.3-4) ; « suis, des nuits » (l.5-6)… . Également, nous sommes en mesure de trouver une morale : « Un belluaire (…) singe » (l.18-20). Cette morale veut dire que, peu importe ce que l’on prétend être, nous nous ferrons toujours démasquer. Il ne faut pas se croire plus fort que ce que nous sommes. Il y a également dans ce texte des personnifications : «un singe d’une peau de tigre se vêtit » (l.2), par conséquent, une mise en scène d’animaux. Nous pouvons apercevoir dans cette fable le registre satirique du fait de: La présence d’antiphrases: «Mit à nu ce vainqueur» (l.20). Par cette expression, Victor Hugo fut très ironique car, le singe fut découvert, celui-ci n’est pas un vainqueur mais plutôt un perdant. Il y a aussi dans cette fable des allusions et des sous-entendus: «Chacun (...) personnage» (l.12): dans ce vers, le poète fait allusion au peuple qui croyait au pouvoir du singe (nous verrons par la suite qui est le singe) ; «un belluaire» (l.18): le belluaire est en fait Victor Hugo qui va démasquer le singe. Cette fable est comique et nous allons l’observer du fait de certains procédés: Il y a dans cette fable le champ lexical du déguisement : « Il avait endossé» (l.4) ; «Chacun (...) personnage» (l.12) ; «Déchira» (l.19). Il y a aussi une idée d’ironie dans cette fable car comme nous l’avons vu précédemment, il existe dans ce texte des antiphrases qui prouvent l’ironie. Cette fable est un blâme (nous le savons grâce au registre satirique et comique) de Napoléon 3. En effet, Napoléon 3 est ici représenté par un singe. Le lion est Napoléon 1er. Victor Hugo a voulu dénoncer ici le fait que Napoléon 3 ait voulu être aussi puissant et Il y a le champ lexical du travestissement, et il fallait vraiment le montrer et attention aux hyperboles dans le récit des exactions reconnu que son oncle (Napoléon 1er) alors qu’il n’avait pas les moyens de le faire. Nous pouvons donc conclure en disant que, grâce aux registres, ces deux textes sont des blâmes de Napoléon 3. Les procédés littéraires servent donc bien à blâmer Napoléon 3.


Deuxième question:


Nous pouvons dire que ces deux textes font partis du registre épidictique. En effet, ces deux textes sont des blâmes (dont l’un est caché). Dans ces blâmes, Victor Hugo cherche à nous persuader que Napoléon 3 était un «petit homme» incapable de reproduire ce que Napoléon 1er a fait. Victor Hugo cherche, dans son poème et dans sa fable, à nous faire adhérer à son opinion. Ces blâmes sont donc bien en accord avec le but que s’est fixé le poète.


Troisième question:


Après avoir observé le document C, nous pouvons dire que cette image appartient à la caricature. Nous allons présenter, décrire et analyser cette caricature : Cette caricature, dessinée par Faustin en 1870, représente «Victor Hugo écrasant Louis Napoléon au lendemain de Sedan». Cette image met en scène Victor Hugo, très grand, avec, dans une main, un bouclier et une épée et dans l’autre, une plume et un livre. Nous pouvons clairement apercevoir que Victor Hugo écrase Louis Napoléon grâce à sa main et à son livre (sûrement les Châtiments). Napoléon est ici représenté en tout petit. Le dessinateur a voulu représenter la supériorité intellectuelle de Victor Hugo par rapport à Louis-Napoléon. Nous pouvons voir cela car Victor Hugo est représenté avec une grosse tête contrairement à celle de Napoléon, toute petite. Victor Hugo ne regarde même pas Louis-Napoléon, il ne lui prête point attention. Egalement, nous sommes en droit de dire que Victor Hugo arrive en «sauveur de la France» en incitant les gens à vouloir évincer Napoléon 3 du pouvoir. Nous pouvons donc conclure en disant que, encore une fois, nous sommes en présence d’un blâme de Victor Hugo envers Napoléon 3. Cette image peut donc être associée aux deux autres textes du corpus qui sont, tout comme la caricature, des blâmes de Victor Hugo contre Napoléon 3.


Quatrième question:


Dans chacun des textes, nous allons identifier au moins quatre figures de styles différentes: Dans le texte A «À l’obéissance passive», nous avons pu trouvé quatre figures de styles différentes: Une anaphore: effectivement, dans les vers 2, 4, 5 et 7, nous avons une répétition de «contre» à chaque début de vers. le registre du premier poème est épique car Hugo veut faire entrer les soldats de l’an II dans la légende et le registre du poème « Fable ou Histoire est satirique car pour faire le blâme de Napoléon III Hugo utilise l’ironie Une hyperbole: «Passant torrents et monts» (l.15) Une métonymie: «Le fer heurtant le fer» (l.39). En effet, le fer représente ici les armes. Il y a donc ici une impression de grande lutte. Une comparaison: «Toute entière comme une hydre vivante» (l.10) Dans le texte B, «Fable ou histoire», nous allons identifier quatre figures de styles différentes: Une hyperbole (qui accentue la cruauté): «Le tigre avait été méchant, lui, fut atroce» (l.3) Une comparaison: «Déchira cette peau comme on déchire un linge»(l.19) Une métaphore: «Un belluaire» (l.18). Le belluaire représente en fait Victor Hugo qui démasque Napoléon 3. Une anaphore: En effet, dans les vers 4, 5, 7, 8, 11,13, nous avons une répétition du pronom personnel «il» en début de Vers. Une oxymore « ces va-nupieds superbes » Une gradation et une antiphrase « ce vainqueur » AB Une métaphore : le tigre= Napoléon I, le singe = Napoléon III, le belluaire= le poète ,Les hyperboles : « carnage », « égorgea » , « dévasta » . merci encore a ceux qui prennent le temps de m'aider




1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 24 avr. 2011
Moi je suis ok avec tes réponses c'est a peu prés ce que l'on a vu en cours lorsque l'on a étudier ce texte :)

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